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samedi, septembre 30
Quelles nouvelles? motocyclettes au Burkina
et référendum en Transnitrie
A côté des déclarations vraiment
inattendues des candidats à la présidence de la
République, je suis certain que ces deux petites news
vous auront échappé.
.
La première concerne le marasme des ventes de motocyclettes
au Burkina Fasso, à la veille de la rentrée scolaire.
Phénomène inédit, Salif Silga, vendeur à
l'Etablissement "Kombelempagré et frères",
a confié au journaliste Phlippe Bama, que son chiffre
d'affaires a considérablement baissé comparativement
aux années précédentes : "Ça
ne va pas du tout. Depuis le début de ce mois de septembre,
nous n'avons pas vendu plus de vingt motocyclettes, alors qu'en
2005, nous pouvions vendre en vingt jours, cinquante engins".
(lire la suite sur All
Africa
. Quant à
la seconde, elle est tout aussi étonnante. Un référendum
passé complètement inaperçu a vu le dimanche
17 septembre, une majorité de transnitriens voter pour
le rattachement de leur république à la fédération
de Russie, provoquant des mouvements de joie dans la capitale,
Tsirapol.
Non, il ne s'agit
pas du dernier épisode d'une bd d'Enki Bilal (ne pas confonde Nikopol et
Tsirapol), ou d'une page oubliée du Sceptre d'Ottokar
relatant la lutte entre la Syldavie et la Bordurie, mais de la
destinée curieuse d'un petit territoire coincé
entre la Moldavie et l'Ukraine et qui refuse absolument d'être
intégré à l'une ou à l'autre, comme
il l'a bien montré en se révoltant il y a une quinzaine
d'années, aidé en cela par la présence efficace,
discrète et permanente de troupes russes.
Ah, ah, c'est autre chose que la déclaration
des éléphants du Ps, ou des descentes sarkoziennes
dans les quartiers, hein?
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. . .
mercredi, septembre
27
Ma première voiture...
Je déambulais benoitement
(que les islamistes ne me tiennent pas rigueur de cet adverbe
très innocent... ah mince, encore un pape, on n'en sortira
pas!), je déambulais donc tranquillement dans les rues
de Tananarive, quand j'avisais un brave chauffeur de taxi, affairé
sur le moteur d'une 2 cv. Le chalumeau d'une main et la clé
anglaise de l'autre, il ne semblait avoir aucun doute sur la
réussite de son entreprise.
je m'approchais et nous
engageâmes la conversation sur les mérites infinis
de cette incomparable voiture.
Au
bout d'un moment, je lui glissais en confidence: "Vous savez,
ce fut ma première voiture!" avec un trémolo
dans la voix.
Il me regarda,
souleva sa casquette pour éponger son crâne dégarni,
et me répondit avec un grand sourire : "Mais, moi
aussi, c'est ma première voiture!". Et il caressa
le flanc de son véhicule avec autant d'affection que s'il
se fût agit du cheval ayant gagné le dernier prix
de l'arc de triomphe.
Un rire
homérique nous souleva et nous tombâmes dans les
bras l'un de l'autre.
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