Graffitis
et Pochoirs ![]() |
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Les carnets de Nemo
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![]() Et bien nulle part car depuis la Mairie a supprimé la page... C'est ça l'esprit de continuité...
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Au Pavillon Carré de
Baudoin mardi au samedi de 11 à 18 heures Pour voir et revoir les girafes de Mosko et associés, les bonhommes bondissants de Mesnager et l'imperturbable bonhomme de Nemo, très occupé à conduire à bon port son hamac soutenu d'un côté par le cou gracile d'une girafe et de l'autre par un vol d'ibis. On comprend pourquoi il semble affairé tout en restant apparamment indolent. Une curiosité au premier étage : un panneau de bois découpé avec un des touts premiers pochoirs de Little Nemo auquel notre pocheur doit son nom... Un collector quoi!
La rue du Renard, c'est un
peu le pré carré de Nemo, notre pocheur poête,
sa percée vers le coeur de Paris, lui qui affectionne
d'ordinaire les quartiers populaires. Mais il faut avouer que
ce pignon là est vraiment deshérité, sans
rien pour l'habiller, surplombé par un immeuble dont les
étages tentent de s'aligner avec leur voisin, alors que
le niveau de la rue laisse bon gré mal gré le passage
aux piétons...
En voilà un titre qui allait comme un gant à Nemo que cette manifestation festive et artistique dans la ville. Quelques couacs dans l'organisation, mais n'importe, on ne retiendra que les moments. Retrouver aussi les Moskos et Jérôme Mesnager qui éaient de la fête
A l'occasion de la sortie du livre de Daniel Pennac, Nemo, télé et radios ont invité l'écrivain, l'écrivain et Nemo, ou Nemo tout seul a sortir de l'ombre, au moins pour le second. Et miracle de l'électronique, on peut retrouver quelques unes de ces archives ici. C'est aussi pour nous l'occasion
de vous parler d'une merveille, le documentaire
On peut l'acheter sur Amazon aux éditions Hoëbeke. Il est sorti le 7 novembre 2006. Aussi, la page d'un amoureux ici.
![]() Nemo, parmi tous les artistes de rue, est particulièrement cher à mon coeur. Pourquoi? Peut-être parce que la rue est vraiment son atelier et que ses installations, souvent monumentales, ont toujours quelques chose à voir avec le quartier, la maison, les gens. C'est sans doute cette affection particulière qu'il porte aux habitants des lieux qu'il investit qui lui vaut d'emblée leur attachement et souvent leur reconnaissance. Ses pochoirs deviennent leur pochoir et ils se l'approprient comme faisant partie de leur univers. Nemo affectionne les quartiers populaires, deshérités, les enfants aussi et ses compositions rappellent à chacun qu'il suffit parfois d'une valise pour échapper à sa misère ou d'une fleur et d'un papillon pour qu'une fenêtre pleine du bleu du ciel s'ouvre sur l'univers gris et sordide de l'existence. Son travail à Bogotà en est l'illustration la plus saisissante, mais tous ses pochoirs méritent d'être vus avec cette arrière-pensée là : il y a du soleil derrière les murs décrépis du quotidien.
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