On nous ment !

 


 


 (31 décembre 2001)

Moi, vous me connaissez (comme dirait le capitaine Cap), j'aime bien que les choses soient claires. Mais rien n'est vraiment aussi clair que ce que les médias essaient de nous faire croire.

Prenez nos hommes politiques, par exemple. Sont-ils vraiment ce qu'ils nous disent qu'ils sont? Ou ne sont-ils pas plutôt ce qu'ils ne voudraient pas qu'on croit parce qu'ils nous auraient caché ce qu'ils n'étaient pas vraiment? Vous me suivez? Vous doutez? Vous vous interrogez? Et bien, vous avez raison. La preuve? La voici.

 

Alors, convaincu?

Et les preuves ne font que s'accumuler. Ce qui m'a d'abord mis la puce à l'oreille, c'est cette incroyable histoire de Clinton, avant l'élection de Bush. Il essayait d'enterrer quelque chose dans les jardins de la Maisons Blanche. La terre était très dure et Hilary, après avoir bien ri de ses efforts, réussit à le convaincre de se faire aider. Elle contacta une entreprise de main d'oeuvre pour qu'on leur envoie quelqu'un.

Et ce quelqu'un, c'était un dénommé Bush.

On ne savait pas grand chose de ce gars, sauf qu'il su rapidement se rendre indispensable. Comme bricoleur, on ne faisait pas mieux.

Que se dirent les deux hommes? Quel secret leur servit de monnaie d'échange? Impossible à dire. On les revit ensemble, essayant de passer inaperçus dans une cantine de chantier, mais on n'en sut pas plus.

Seul, le regard entendu du nouveau président à son prédecesseur suffit à nous convaincre que l'affaire était entendue et qu'on ne découvrirait jamais la vérité.

Peu de temps auparavant, un dénommé Putin, ou Poutine, les auteurs ne sont pas d'accord entre eux, émergea lui aussi du néant. Comme Bush, il avait exercé bien des métiers : potier, docteur honoris causa, aviateur et même sonneur de cloches dans un monastère du nord de la Grèce, c'est dire.

 

Le président en exercice de la Russie, Yeltsine, en avait plus qu'assez de son métier de président qu'il n'exerçait en fait qu'assez rarement, très occupé qu'il était par ses activités de finaliste de la coupe Davis et de chanteur de rock. On le vit même répéter la danse des canards pour la fête du parlement. Il disait qu'il devait tout faire lui-même, comme Pierre le Grand.

On apprit finalement qu'il était en réalité le descendant du grand Mogol et que son ambition était de réunifier sous sa bannière les hordes tartares. Il n'est pas impossible, dit-on, qu'il y parvienne.

Bref, Poutine se retrouva président.

 

Le seul qui aurait pu nous parler de tout ce joli monde, c'est Fidel Castro, mais comment accorder le moindre crédit à un joueur de base ball reconverti dans le taouage clandestin, qui fait ses premiers essais sur le mollet de Maradonna. Pas une réussite, d'ailleurs, le joueur de football ne s'en est jamais vraiment remis.

 

Et vous savez comment je sais tout ça? Je vous le donne en mille.

Je l'ai appris en live sur le site web de Jean Paul II.

Il n'y a que ca, paraît-il, qui arrive à lui faire oublier les interminables cérémonies auxquelles il est contraint d'assister. En fait, quand on croit qu'il s'assoupit un peu, il code en html dans sa tête.

 

Je vous l'avais bien dit : On nous ment!

Oncle tom (31 décembre 2001)