Jérôme, on connaît,
cela fait vingt
ans qu'il court, comme il dit lui-même sur la couverture
de son livre et nous, ça fait quelques années qu'on
guette les apparitions poétiques de son bonhomme blanc,
style O Cédar, sur les murs tristes de nos villes. Mais
on ne connaissait pas le peintre, tout simplement, et c'est avec
une certaine appréhension qu'on a découvert ses
toiles sans bonhomme justement. Et bien pas d'inquiétude,
c'est bien le même Jérôme, la même poésie,
la même tendresse, avec peut-être plus de profondeur,
comme il sied à un honnête peintre quand il s'attaque
aux profondeurs.
Cécile Vilaseque peint
plutot des portraits, car dit-elle "...le portrait m'intéresse
dans ce qu'il a de plus intime." Mais le travail présenté
ici, moins figuratif, témoigne d'une autre approche, peut-être
encore plus intime.
Nous on a adoré cette
exposition... Alors on vous la montre.