[ L'article
initial ] [ les petites
nouvelles ]
(21 sept 2001,
août 2002, novembre 2007... à suivre...)
Moi, vous me connaissez (comme
dirait le capitaine Cap), j'adore les images qui représentent
des images qui représentent... Bref, on appelle ça
une vision en abîme, un peu comme au théatre, avec
les pièces qui racontent des mises en scènes de
pièces de théâtre qui mettent en scène
des représentations théâtrales... Bref, vous
m'avez suivi.
Alors, nous allons ouvrir ici
une petite chronique qui met en scène les publicitaires
et ceux qui les tournent en dérision, au plus grand plaisir
des premiers qui récupèrent la dérision
à leur profit, et ainsi de suite. Cela sera aussi pour
nous l'occasion de mettre le doigt (hou là!) sur un thème
récurrent de la publicité, ce qui pourra toujours
rendre service à quelques étudiants en mal de sujet
de thèse (si, si, la Panse de l'Ours sert souvent de référence
universitaire... Un jour, je vous raconterai...)
Tout part de la série
de pubs de Calvin Klein pour son parfum Obsession. Et par quoi,
je vous le demande, peut-on être obsédé,
surtout quand c'est kate Moss, entres autres, qui vous pose la
question?




Je vous rassure, il n'y avait
pas que Kate Moss, il y avait aussi de jeunes et beaux modèles
de tous les sexes, bref, tout pour sombrer dans l'obsession croisée
la plus totale.
Aussitôt, les poufendeurs
de pubs du monde entier se déchaînèrent et
accusèrent Calvin Klein de pornographie, qui n'en demandait
pas tant pour augmenter encore la portée de ses campagnes.

Mais les plus malins, ce sont
ceux qu'on appelle les adbusters (je vous prépare un numéro
spécial sur leur activité très intéressante).
Ceux-là réagirent à leur façon, en
détournant la campagne par deux petites affiches assez
rigolottes qu'ils publièrent sur le net et qui furent
aussitôt reprises et diffusées dans le monde entier
(et aussi sur la panse de l'Ours, si, si, ici!).
Où l'affaire prend de
nouvelles proportions, c'est quand le circuit traditionnel reprend
à son compte les détournements et s'en sert à
son tour pour une bonne pub traditionnelle. Ainsi en est-il de
la campagne pour les petites bouchées de Mars, produit
conçu dans le cadre du développement du snaking
(vous savez le grignottage, ce truc infernal qui vous fait prendre
cinq kilos en moins de deux - ma cousine dit vingt secondes dans
la bouche, vingt ans sur les hanches...).
Et voilà le travail:
Quant à la légende,
elle ne manque pas de saveur, si je puis dire, et affirme que
"désormais, le plaisir n'est plus une question de
taille". Effectivement,
pour ce qui est de l'obsession, on est en plein coeur du sujet...
Les
petites dernières
Mais le feuilleton n'est jamais
terminé, ce qui est la caractérisrtique des feuilletons.
Nos producteurs de moutarde et autres distributeurs de crédit
ont décidé de reprendre l'affaire en main... Sceptiques?
Voici le sujet du délit:
Ah le crédit...
gare quand même au taux variable
ça finit par un krash boursier
joliment appelé
crise des subprimes
"La soupe ça
fait grandir. La moutarde aussi."
Ciquez sur les images pour les faire grossir!
hu,hu,hu...!
Ca y est, la campagne
éléctorale de la présidentielle nous donne
une nouvelle image grâce à Sin: Admirez le chef
d'oeuvre:
Qui reprendra le flambeau?
A la Panse de l'Ours, nous resterons vigilants...
Etonnant,
non?