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jeudi, juin 15
Coupe du Monde de foot : la malédiction
du dentifrice!
Il
y a une malédiction sur cette coupe du monde de foot.
Au moins dans un périmètre de trois mètres
ciquante autour de ma télé.
Je ne suis pas un fanatique du ballon rond. Mais,
je le confesse, un bon match me fait plaisir. Aussi quand j'ai
entendu les commentaires des premiers matchs, je me suis laissé
tenté : nombreux buts, du beau jeu, pourquoi bouder?
Allons, le duel entre la France
et la Suisse me paraissait une bonne occasion. Du bon foot avec
un petit plus pour l'enjeu, on n'est pas chauvin mais quand même,
allez hop!
Je m'installe et...
et rien. Un match absolument vide, lent, sans jeu, sans but.
Bon, un passage à
vide, ça arrive, et je me promets de bien me rattraper
avec le Brésil face à la Croatie... Les brésiliens,
on peut leur faire confiance. Et Ronaldinho, sympa, celui qui
rigole tout le temps, il n'y a qu'à le laisser faire.
Et là encore, rien... A un point tel que, lassé
par les formes grammaticales tarabiscotées du commentateur
qui n'en finit pas de se demander ce qu'allait bien pouvoir faire
Kaka, je finis par m'éclipser à la fin de la première
mi-temps pour aller me brosser les dents en me disant que l'occasion
est bonne, après une bonne sieste devant la télé,
pour se préparer à aller au lit. Et au moment ou
j'enfourne la brosse, j'entends les hurlements dans le poste
du salon... Je me précipite mais trop tard! J'ai loupé
le but. Il n'y en aura pas d'autre et les ralentis, ce n'est
pas du direct, rien à voir.
Le
reste du match sombre dans une somnolence acharnée et
moi aussi.
Bon, me dis-je
in petto, avec Allemagne Pologne cela devrait le faire. Rien
qu'à entendre les commentateurs sur les hooligans, les
policiers déguisés et tout et tout, le spectacle
est garanti...
Quantre vingt
dix minutes de balle au prisonnier, à celui qui enverrait
la balle le plus haut et le plus loin possible, mon exaspération
était à son comble. Fini, je ne me laisserai plus
avoir.
Dégoutté, je me
lève au début des arrêts de jeu et file une
fois encore pour me brosser des dents qui vont finir par se déchausser
tant je baille avec entrain. Et hop, il n'en faut pas plus pour
que l'allemagne marque instantanément.
Il y a bien une malédiction... Je regarde,
rien. Je m'en vais et je me lave les dents, but. C'est clair,
non?
Alors je m'adresse aux
entraîneurs des petits pays, ceux qui cherchent à
ne pas prendre de but... plus qu'à en marquer : contre
un dédommagement raisonnable, j'accepterais voliontiers
de rester devant mon poste (un bon livre, le son coupé,
le tour est joué). Et je m'adresse aussi aux autres, à
ceux qui veulent absolument que leur équipe marque : je
suis prêt à m'installer dans ma salle de bains moyennant
une rétribution correcte.
Le
seul problème que je n'ai pas encore résolu, c'est
la corrélation douteuse entre la couleur de la brosse
à dents et celle du maillot de l'équipe qui marque.
Mais j'y travaille, j'y travaille!
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mercredi, juin
14
Bernard Vaillant expose au 3ème
Bureau
Les rencontres
c'est toujours un peu mystérieux.
Rencontre avec des photos, d'abord, par hasard.
Dans un café restaurant, le Troisième Bureau, 74
rue de la Folie Méricourt, dans le 11ème, où
la soif aiguillonnée par la canicule m'avait poussé
vers le zinc plongé dans une ombre salvatrice.
Et là, des photographies, alignées
dans la pénombre de la salle, encadrées de noir,
et, elles aussi, sombres avec des taches blanches, des photographies
comme je les aime, profondes, où les gris ne sont là
que pour se faire oublier et faire leur part aux noirs et blancs
violents, aux visages saisis dans leur vérité,
avec des arrière-plans flous à ravir, bref de belles
photos.
Toutes saisies dans
des cafés, au comptoir, en salle, parce que les gens,
le thème de cette expo, c'est là qu'ils ne se sauvent
pas en se voilant la face, refusant obstinément la moindre
image; parce que le café, endroit public mais privé,
est peut-être le dernier endroit où tombent un peu
les barrières qui se dressent de plus en plus nombreuses
entre les hommes.
Rencontre
enfin le jour suivant avec Bernard Vaillant lui-même, surpris
au bar, comme je l'imaginais, souriant, réservé,
mais avec cet oeil qui vous sourit et vous regarde vraiment,
cherchant au-delà de votre image l'être qui se cache
derière. Oui cet homme là était bien l'auteur
des photos accrochées au mur.
Il faut aller les voir ces photos. Vraiment.
Elles y seront sans doute jusqu'à
la fin du mois de juin. Et retenir le nom de leur auteur : Bernard
Vaillant, vous dis-je!
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mardi, juin
13
On ne fait pas sa crotte sur les enfants!
Depuis Didier, le film cul(te)
d'Alain Chabat, on sait qu'il ne faut pas sentir le cul des filles,
sauf à leur demande expresse.
On a appris qu'à Amsterdam les chiens ont
une autre obligation, celle de ne pas faire leur crotte sur la
tête des écoliers, exigence finalement assez légitime...
(Merci à Corinne
et Bernard)
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lundi, juin
12
Les libertines, Kate Moss et Pete Doherty
Tiens un petit article sympa
sur Froggy's Délight, un blog très
sympa aussi qui propose un délicieux QCM :
On est quand même contents d'écouter
ça pacrce que :
a)
On se fait royalement chier... b) Le mec a l'air
sincère,... c) On peut trouver pire
... d) J'ai 16 ans, j'écoute les BRATS... e) Je veux sauver Kate Moss...
A lire d'urgence même si vous ne connaissez
pas les BRATS...
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