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vendredi, août 4
Les extraordinaires machines de spectacle
du Grand Répertoire
Vous avez jusqu'au 13 août
pour aller découvrir au grand palais, rien que ça,
les extraordinaires machines de spectacle du Grand Répertoire,
et croyez-moi, vous ne regretterez pas vos 5 euros, même
si dès l'entrée une grande affiche signée
Jean-Luc Courcoult, de Royal De Luxe, une compagnie nantaise
qui a prêté nombre des merveilles montrées
ici, déplore cette non gratuité...
N'importe, ne boudons pas notre plaisir et extasions-nous
vite devant cette merveille, le "Chiotte solex", ou
mieux encore, "la machine à perspective Fiat 500".
Le "Chiotte solex"
se comprend d'emblée, la "machine à perspective
Fiat 500" mérite qu'on tourne les manivelles pour
comprendre avec ravissement comment fonctionne cet engin indispensable
: bien calé sur le siège arrière de cette
spacieuse berline, vous pourrez admirer dans la vitre arrière
les palmiers défiler sur les bords de la route et vous
prendre pour une star de Cinecitta. Magique, farfelu, superbe!
Cerise sur le gateau,
et quelle cerise, ce sont les comédiens-machinistes qui
vous prennent par la main, sans vous forcer, avec patience et
humour, et vous racontent l'histoire de chaque appareil et démontent
pour vous leur fonctionnement, souvent, très souvent absolument
farfelu. D'où l'émerveillement dans les yeux de
tous devant l'ingéniosoté inutile qui a prévalu
à leur construction et souvent la beauté de ces
appareils bardés de filins, de haubans et des inévitables
"moteurs d'essuie glace qui sont à la machine de
théâtre ce que la samba est au brésil"
comme il nous est rappelé avec malice.
Quant au Giroudoumdoum, machine imposante rappelant
les engins de guerre du moyen-âge, il permet à tout
un chacun, dans un mouvement giratoire digne du grand huit, de
frapper en quelques secondes un nombre élevé de
tambours, le sujet, sanglé dans son fauteuil comme un
cosmonaute, tournant en sens inverse des instruments... Les enfants
et les parents n'en croient pas leurs yeux... ni leurs oreilles.
On ne peut s'empêcher
de penser devant certaines machines folles au Gaphophone de Gaston
Lagaffe et se disant qu'enfin on avait la preuve que les élucubrations
du regretté Franquin étaient possibles et que quelqu'un
avait eu le courage et la folie salutaire de les réaliser.
Bref, vous m'avez compris, j'ai
adoré cette soirée au Grand Palais. Le temps est
moins chaud, parfois même franchement pluvieux, alors courez
vous mettre à l'abri sous la grande verrière.
C'es tous les jours jusqu'au
13 août sauf le lundi de 14h à 23 heures, entrée
par le côté est du grand palais, (programme complet ici) juste en face du petit
palais, magnifique le soir venu quand l'orage gronde sans avoir
pu chasser le soleil...
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mardi, août
1
IGN contre Google Maps : une histoire
de rats des villes et de rats des champs...
Moi, vous m'connaissez, je suis
plutôt chauvin.
Alors
quand j'ai appris que l'Ign, fatiguée de voir Google faire
la cartographie de notre beau pays à grand renfort de
photos satellite, avait décidé de réagir
et de mettre en ligne gratuitement ses photos aériennes
avec un moteur de navigation, je me suis dit qu'on allait enfin
voir de quel bois on se chauffe.
Les
américains, ils sont bien gentils, mais il ne faudrait
quand même pas oublier que ce sont nos aïeux quiont
inventé la carte d'état major et la bande molletière et qu'on n'a pas
attendu le gps pour faire des courses d'orientation avec une
boussole et une carte au 25 millième. Tous les scouts
vous le diront!
Alors ce soir,
j'ai donc décidé de comparer les deux services
en examinant un monument qui, vous le savez, me tient particulièrement
à coeur : Notre Dame de Paris.
Et patatras... La réalité est presqu'aussi
dure qu'un épisode de Koh Lanta ou de Desperate Housewives,
et la technologie sans pitié... Ou alors...
Ou alors, à l'Ign, il faut leur dire d'embaucher
un autre photographe, un type du genre Yann Arthus Bertrand,
qui fasse le point avec soin et n'aie pas peur de se pencher,
bref un gars que l'avion n'effraie pas et qui ne tremble pas
au moment de déclencher... Ah!... C'est une caméra
automatique? Bon...
Il faut
aussi leur dire de changer leur appareil photo, ou l'optique,
ou les deux, parce que Google depuis le satellite, est dix fois
plus net que l'Ign depuis l'avion... Ou alors, il y a méprise,
ils ont cru que c'était le concours organisé par Artazart et
ils se sont payé un Lomo super blue à 50 euros...
Allez les petits encore un effort,
on est avec vous, sac à papier!... Mais ça va être
dur.
Comme disait le grand
Boris, "y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y
retourne immédiatement!"
Et bien j'y suis retourné.
Et après avoir comparé deux nouvelles
photos, mais de Velennes dans la Somme, cette fois, et en particulier
après avoir recherché une ancienne grange chère
à mon coeur pour avoir planté ma tente à
l'intérieur et fêté avec quelques amis des
épousailles mémorables, l'Ign me donne à
voir quand Google maps reste vague. Comme quoi, la technologie
ne fait pas tout et il importe aussi de savoir ce qu'on veut
regarder...
Après tout,
ce n'est pas à Notre Dame de Paris que j'ai convolé,
ni dans aucun édifice religieux me semble-t-il, Dieu en
soit loué, et Velennes et sa grange, sise près
du château d'eau, s'il vous plaît, avec sa vue imprenable
sur la vallée, en valent bien d'autres. Merci, merci donc
à l'Ign.
Plus fort encore, avec
GéoPortail de l'IGN on peut se balader dans les champs
et regarder ce que le voisin a planté cette année...
ce qui n'est pas le cas puisque les photos ont été
prises, pour la Somme, en 2002 et en argentique, nous est-il
précisé ici. On y constate également que depuis
2003, le numérique prend peu à peu le relai...
Tout de même, tant qu'on
n'aura pas la 3D, pour les courbes de niveau, rien ne vaut une
bonne carte!
Google Maps c'est
ici et Géoportail
(IGN), c'est là!
C'est vous qui voyez... Pour ma part, je penche pour une utilisation
raisonnée des deux outils, selon les besoins...
Ps. Pour Géoportail, une
fois sur la page d'accueil, cliquez sur la France et la page
miracle apparaît. Vous n'avez plus qu'à taper le
nom de la ville (mais surtout pas accompagné du département).
Bon élève, il vous dira alors combien de villes
portent le même nom et vous demandera de choisir la vôtre...
Attention à l'orthographe. Cela vous rappelle les pages
blanches de France télécom? Vous avez raison. D'ailleurs,
la carto disponible sur l'annuaire électronique, c'est
Géoportail qui la fournit...
Heu...
pour Notre dame de Paris, si vous tapez le nom de la cathédrale
comme je viens de le faire, le moteur vous répondra qu'il
ne connaît pas cette bête-là. Il faut d'abord
taper Paris puis choisir l'arrondissement (c'est dans le 4ème)
puis descendre un peu pour arriver sur le monument... Juste un
problème de génération de moteur de recherche,
les spécialistes me comprendront ;))
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Lire est un plaisir
Décidément, j'aime
bien ce blog de Brice Depasse, qui anime des émissions
littéraires sur Nostalgie Belgique.
On peut y lire des petites rubriques sur les livres
et bd sortis et commentés récemment et, surtout,
écouter les enregistrements des interviews diffusés.
Comme en plus, Brice ne nous
rabat pas les oreilles avec des détails techniques incompréhensibles
sur la technique du podcast et qu'il n'y a qu'à cliquer
sur la petite flêche pour entendre l'extrait sur ses hauts
parleurs, (ah bah oui, il y a un minimum) c'est effectivement
un vrai plaisir.
Parmi les
extraits de juillet, Marc Levy (Mes amis, mes amours), Julia
Migenes Mémoires d'un oiseau rebelle), Philippe Labro
(Franz & Clara), Catherine Barry (108 perles de sagesse du Dalï-Lama),
Didier Decoin (Herni ou Henry), Pierre Pelot (L'ombre
des voyageuses), Gonzague Saint Bris (Sur les pas de Léonard
de Vinci).
Sympa non?
Lire est un plaisir de juillet, ici
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