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jeudi, juin 8
Obey à la galerie Galerie Magda
Danysz
Moi, vous
m'connaissez, j'adore les artistes de rue. Les français
bien entendu, parce que j'adore les rues de Paris et ses trottoirs
bleu-gris et même, les bons jours, les rues de Toulouse...
et aussi parce que je suis très chauvin et enfin parce
que voyageant un peu (certains diront beaucoup trop), si le graff
est bien partagé, le pochoir "réaliste et
humaniste" comme on dit, est vraiment un truc de chez nous.
Mais il y a deux artistes "d'outre
mer" pour lesquels je ferais des kilomètres, c'est
Bansky et Shepard Fairey. Et bien figurez-vous que vous n'aurez
même pas à aller jusqu'à Los Angeles pour
découvrir ou retrouver Shepard Fairey: Obey est à
Paris, derrière la Bnf, à la galerie Magda Danysz.
Vous ne pouvez pas ne pas être
tombé un jour ou l'autre sur une de ses affiches, même
en ne bougeant pas de chez vous. C'est que même si Shepard
ne voyage pas partout, d'autres se chargent souvent de propager
son message. Et ça tombe bien puisque ce message nous
parle de la communication, de son pouvoir sur les masses, de
ses multiples récupérations, etc, etc et de notre
tendance naturelle à obéir à toutes ses
injonctions.
L'image initiale
du catcheur André Roussinof, le Giant, déclinée
sous toutes les formes, est loin. Mais Shepard Fairey n'a pas
oublié son entreprise de dénonciation et plus que
jamais il veut provoquer de salutaires interrogations par ce
slogan répété sur chacune de ses oeuvres
: OBEY...
L'expo à
la galerie Magda Danysz est exemplaire de l'évolution
d'Obey. On y découvre de magnifiques affiches, traitées
comme ces publicités de la première moitié
du 20ème siècle... Mais les thèmes, eux,
sont bien de maintenant: l'irak, la guerre, l'argent, le pouvoir...
Vraiment, une belle expo! La
galerie Magda Danysz, c'est derrière la Bnf,
19 rue Emile Durkheim 75013 Paris M° Bibliothèque
François Mitterrand.
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Ca bouge chez les pocheurs de rue
Si quelques uns prétendaient
que les pocheurs avaient abandonné la rue, l'actualité
est là pour leur apporter un démenti cinglant.
Prenons une commune bien pèpère
de proche banlieue, par exemple, Fontenay sous Bois. C'est en
face de l'école maternelle Mot que Némo et Jérôme
Mesnager ont planté l'arène de leur très
réjouissante corrida... les petits qui sortent de l'école
en sont tout ébaubis.
Je vous avais parlé
des lézarts de la Bièvre, cette manifestation maintenant
bien ancrée dans la vie culturelle du cinquième
et du treizième arrondissement et qui parsème son
parcours des personnages grandeur nature de Jef Aérosol.
Vous en avez découvert quelques uns? Non? Quel misère...
Allez, je vous donner
quelques noms de rue...
les
Cinq Diamants, le passage Barrault, la rue Gérard, la
rue du Père Theillard de Chardin, la rue Croulebarbe,
la rue de la Colonie, et bien entendu toutes les petites rues
qui croisent la rue Mouffetard...
N'oubliez
pas surtout de venir découvrir les ateliers d'artistes
samedi 10 et dimanche 11 juin et de pister au passage les oeuvres
de Jef. Je me suis laissé dire aussi qu'il y aura de la
musique, du talent, du beau temps, du vin frais et des jolies
filles...bref un bonheur.
Cerise sur le gateau, figurez-vous
que la Butte aux Cailles, non contente de faire partie du parcours
des lézarts, organise aussi, mais pour le 25 juin cette
fois, de 9 à 20 heures, un vide grenier. Et qui nous pose
sur les murs ces petites fâbles poétiques pour faire
rêver et réfléchir? Oui, c'est Miss. Tic
soi-même, un peu dans son jardin. Et c'est un vrai bonheur
de les découvrir au détour d'un coin de mur, dans
ce quartier champêtre encerclé par les tours du
treizième...
Bref,
un mois de juin pour les arpenteurs de bitume que nous sommes
tous un peu.
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mardi, juin
6
Le fan Club de Miss.Tic
Oui, il est ouvert, enfin!, le
fan club de la Miss et les petites cartes de membre actif du
fan club s'arrachent... pensez...!
Pour
vous inscrire et souscrire aux obligations, douces, douces, il
faut vite cliquer ici.
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dimanche, juin
4
Le Da Vinci Gode
Cela ne pouvait pas ne pas arriver,
le Da Vinci Code a trouvé très vite son pendant,
si je puis dire, le Da Vinci Gode.
Léonard
de Vinci n'en voudra certrainement pas à ses auteurs,
lui qui affichait une homosexualité flamboyante et ne
faisait pas mystère d'appétits sexuels que la cour
de François 1er sut heureusement combler.
Nous devons cette petite merveille au bien nommé
"Comité de la Claque" , grand spécialiste
de fausses pubs et autres détournements dont il faut se
réjouir.
Le lien? Quel
lien? Ah oui, le lien vers la bande annonce : ICI
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