|
vendredi, janvier 6
Le musée d'orsay, Vroubel, Maliavine
et l'horloge
On
dit toujours que les oeuvres retenues par un visiteur lors d'une
exposition en disent plus long sur ce visiteur que sur l'artiste
qui les a peintes... Peut-être...
Dans l'exposition consacrée jusqu'au 8 janvier
à l'art russe de la seocnde moitié du 19ème
siècle, j'ai retenu deux oeuvres qui, pour moi évidemment,
aurtaient justifié à elles seules la longue file
d'attente dehors... que je n'ai d'ailleurs pas faite, ayant acheté
un billet coupe-fil, ce que je ne saurais trop recommander.
La tsarevna-cygne de Vroubel,
d'abord.
Bon évidemment,
ce petit tableau, lumineux, n'est a priori pas du tout représentatif
des oautres oeuvres de cet artiste (lire ici l'article de Libé
qui lui est consacré), mais tant pis. Ces yeux qui mangent
le visage de cette tsarevna m'ont scotché devant la toile.
Si vous lisez le russe, ce site est pour vous, sinon vous y trouverez
aussi quelques reproductions de Vroubel absolument magnifiques.
Et puis, comment ne pas s'arrêter
devant cette merveille des merveilles, la paysanne de Maliavine.
Ce tableau est tout ce que vous voudrez, j'ai même entendu
derrière moi le terme de "démago", pas
encore bien compris, mais il est magnifique. La robe bien entendu
et son fondu dans le fond justement, mais pas seulement, le regard
aussi et ce bras levé comme pour se protéger...
Bref à contempler.
Et
parce qu'il faut absolument sacrifier aux traditions, allez donc
faire un tour, pour vous restaurer, au snack du musée
et admirer l'horloge: vous piyrrez essayer, si le temps est clair,
d'aligner les aiguilles avec le sacré coeur... Tous les
photographes l'ont fait, pourquoi pas vous?
- lien
permanent
. . .
Vive la peinture blogue gaiement
Figures de l'art urbain, les
deux compères du collectif (dès qu'on est deux
c'est bon) Vive la Peinture, dénommé VLP pour simplifier,
ont ouvert leur
petit blog.
A découvrir
donc pour faire connaissance, s'il en est besoin, avec des pionniers
d'une forme d'art qu'on dit tendance mais qui a encore beaucoup
de difficultés à s'imposer, comme si l'hiver se
faisait de plus en plus rigoureux chez les galeristes, quoi qu'en
disent les journalistes et autres chroniqueurs qui s'ébaudissent
sur le soi-disant raz de marée du mouvement street art.
A découvrir également
la liste impressionnante de leurs expositions depuis 1984 et
leur dernière création, Zuman Kojito, création
compilatoire et numérique, dont on peut apercevoir la
silhouette énigmatique, entre autres lieux, dans le sixième
ou le 4ème si Korrigan lui prête un semblant de
sursis d'existence éphémère...
En compagnie de serbe
Gainsbourg, rue de verneuil, Zuman Kojito attend...
- lien
permanent
. . .
|