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lundi, octobre 3 Allez, les filles, � table!
C'est ce que semble dire le chausseur patrick Cox avec sa nouvelle s�rie de pubs. Pour illuster tout �a, il a fait appel au tr�s talentueux photographe Rankin, une r�f�rence.

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Jours tranquilles pour la raison d'�tat
En ces temps d'agitation autour de la candidature de la turquie et de la croatie � l'europe, on critique beaucoup les autorit�s croates pour leur passivit� � l'�gard du g�n�ral Ante Gotovina, criminel de guerre, recherch� par le tribunal p�nal international pour quelques p�cadilles pendant le conflit qui a accompagn� l'�clatement de la yougoslavie.
Les �tats unis ont, � leur mani�re, r�gl� la question, puisqu'ils ont toujours refus� de reconna�tre la comp�tence du tpi pour juger leurs soldats. Les soldats des autres d'accord, mais des am�ricains...O� irait-on, je vous le demande!
Bon! Pour revenir � la croatie, quand on se balade � Dubrovnik, par exemple, il ne faut pas beaucoup chercher par contre pour tomber sur le portrait du g�n�ral, expos� � l'admiration et � la reconnaissance populaire au m�me titre que les saints dans leurs niches au coin des rues.
Il semble que ce g�n�ral ait �t� form� et nourri au sein des meilleurs unit�s, fran�aises en particulier, comme le r�v�le cet article �difiant du monde diplomatique.
Il faut dire qu'en ce qui concerne les g�n�raux, les coups foireux, la torture et l'�trange autisme des autorit�s, nous n'avons pas grand chose � envier aux croates. Depuis Papon qui aura quand m�me occup� les plus hautes fonctions pendant des ann�es avant d'�tre rattrap� de justesse par son pass�, jusqu'� l'ineffable Paul Aussaresses qui pour le moment a �t� condamn� � 7500? d'amende pour avoir �crit dans un livre tout le bien qu'il pensait de ce qu'il avait fait en vrai pendant la guerre d'alg�rie, il n'y a pas de quoi �tre tr�s fier. Aussaresses, il a �t� condamn� pour son livre, hein, entendons-nous bien, pas pour ce qu'il a fait...
Il ne faut tout de m�me pas exag�rer...
Cela me rappelle un peu le commentaire d�sopilant de ce fonctionnaire interrog� par la journaliste de Thalassa � propos de documents relatifs aux essais nucl�aires fran�ais dans le pacifique.
Vos n'avez pas vu le reportage d�but septembre? C'�tait super. Tout est parti de l'esprit pratique d'un journaliste qui sait que le secret d�fense tombe dans le domaine public au bout d'un certain temps, sauf d�cision contraire. Lanc� dans une enqu�te sur le d�but des essais atomiques fran�ais dans le pacifique et leurs effets sur les populations locales, il se pr�sente donc gentiment au minist�re de la marine et demande � consulter les archives que son agenda lui dit �tre d�li�es du fameux "secret". Et bingo, on les lui apporte comme si de rien n'�tait. Il prend des notes, fait des photocopies et travaille plusieurs jours comme n'importe quel checheur amoureux des vieux papiers. Jusqu'au jour o� on lui annonce qu'il y a eu une erreur et que le secret n'est pas du tout lev�, et qu'on est d�sol�, mais que voil� voili, si il voulait bien rendre les papiers et aller jouer ailleurs, bref...
Bon! la routine, quoi! Mais le plus dr�le, c'�taient les r�ponses du fonctionnaire aux questions pr�cises de la journaliste de france 3, sophie Bontemps si je me rappelle bien. Elle avait eu acc�s, elle, aux fameux documents d�class�s quelques jours et venait donc demander ce qu'il y avait de vrai l�-dedans. Et le fonctionnaire niait formellement non seulement les faits mais aussi la v�racit� de ces papiers, voire m�me leur existence. Devant l'insistance de la courageuse journaliste, il finit m�me par pointer un doigt accusateur en la mena�ant des foudres l�gales pour divulgation du secret d�fense. Quant � l'�tat de sant� des populations de Mururoa, la question n'�tait vraiment pas d'actualit�... Pensez. On aura bien le temps de faire son mea culpa quand le secret d�fense aura �t� lev�... et que tous les t�moins vivants auront rejoint leurs anc�tres.
Parce que le temps, voyez-vous, est un la meilleure lessiveuse qui soit. Elle remet de l'ordre dans nos petites hi�rarchies pu�riles, ce qui permet aux humoristes de pr�tendre � juste raison peut-�tre que Pasteur n'a pas de quoi �tre fier de son vaccin contre la rage, puisque tous ses patients ont fini par d�c�der...
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dimanche, octobre 2 Les pieds nickel�s londoniens perquisitionnent
Alors que Kate Moss a trouv� refuge dans une clinique aux �tats unis sur les conseils de son amie Elle Macpherson, la police londonienne, sans doute pour seracheter de ses exercices de tir � vue dans le m�tro, a d�cid� hiit jours apr�s le d�but du scandale, de perquisitionner dans les studios o� ont �t� prises les photos montnant la belle kate s'adonnant � son horrible vice.
Le photographe qui a pris les clich�s en se faisant passer pour un autre va bien, merci, et a d�clar� qu'il avait r�v�l� l'affaire pour essayer de persuader les adolescentes de ne pas suivre l'horrible exemple de d�pravation donn� par la top mod�le. Comme il �crit dans un journal que les jeunes filles en question ne lisent pas, on l'esp�re pour leur moralit�, on est rassur�s.
Je pense que maintenant tout est pr�t pour passer au stade ultime : l'invasion de la clinique par les troupes britaniques en collaboration avec les gi us, promenade de kate moss a quatre pattes avec un collier , tenue en laisse par le photographe du mirror avec les conseils avis�s du soldat Lynndie England, enl�vement de la fille de kate moss, d�ch�ance des droits parentaux de sa m�re, placement de la petite dans une famille d'accueil de louisiane et remise des palmes au journaliste britanique pour service rendu.
La morale est sauve!
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