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mardi, juin 28 Paris sur Mer
bertrand Clech nous pr�sente � partir du 2 juillet une s�rie de photographies � ne pas rater au Comptoir du Marais, 8 rue de Moussy 75004. Maillot conseill�. Vernissage le 2 � 16h sinon, c'est ts les jours de 11 � 19h30 (dim � partir de 14h). Super!
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lundi, juin 27 Extr�misme, armement, isolement
Shimon P�res, commentant la victoire de Mahmoud Ahmadinejad, en Iran, a d�clar� : �La conclusion de ce scrutin, c?est qu?il y a en Iran une combinaison dangereuse d?extr�misme religieux, d?armes non conventionnelles et d?isolement international qui va continuer et provoquer de graves probl�mes�.
C'est bizarre, mais je me disais que la m�me formule s'appliquerait assez bien aux Etats Unis de Bush ou � Sharon et Israel, sans qu'on puisse d'ailleurs d�terminer s'il s'agit d'une mode, d'un effet d'entra�nement, d'une r�action en cha�ne, etc.
A Rome, ils enfermaient les fauteurs de trouble dans un sac en cuir avec des chats enrag�s et jetaient le tout dans le tibre... Une id�e �a!
Nous revoici donc revenus au bon temps o� les pr�lats de toute confession vont s'en aller b�nir les troupes, en uniforme ou pas, envoy�es � la boucherie et � la conqu�te des �mes impies ou infid�les, ou pour chasser les peuples non �lus, bref des moins que rien.
C'est malraux qui va finir par avoir raison. N'emp�che, si je le tenais celui-l�, avec ses petites pr�dictions du genre "le 21�me si�cle sera religieux ou ne sera pas" qui nous mettent dans la m..., il passerait un mauvais quart d'heure.
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dimanche, juin 26 Un intrus � la gay pride
Moi, vous m'connaissez, j'adore les jeux, genre le petit fran�ais illustr� et les �nigmes du sapeur camembert.
Donc, � cette fameuse gay pride - pas tr�s gaie, il faut que je vous l'avoue, au moins pour ce qui fut du d�fil�, un peu guind� m'a-t-il sembl� - un des rares moments de gaiet� (on peut dire aussi ga�t�) fut celui o� trois d�fileuses se d�cid�rent � poser pour les photographes en mal de clich�s.
C'est que les photographes c'est un peu comme les p�cheurs, le soir venu ils doivent montrer aux amis leurs prises du jour et entre la lumi�re crue et les costumes plan-plan, la plupart se d�solaient en silence en imaginant le bide : "c'est �a ta gay praaayde? Et bien moi, je pr�f�re la ferme c�l�brit�s, au moins on y voit de belles filles et de beaux gars empoigner sans barguigner des t�tons de jeunes g�nisses qui beuglent de plaisir..." Vous voyez le genre...
 Bref, on avait du mal � contenir la foule qu'on amusait mollement avec des ballons et que quelques jeunes gens, en roller, en rose et avec des ailes dans le dos, se d�menaient comme ils pouvaient pour chauffer un peu, en distribuant des tracts pour le lancement de la radio Pink.
Mais ces amusettes ne suffisaient pas : les parisiens, connus pour leur gentillesse mais aussi leur esprit frondeur (je me demande bien quel est le oustiti qui a invent� �a, la gentillesse et l'esprit frondeur des parisiens...), avaient fait le d�placement par une chaleur d'enfer et ils en voulaient pour leur sueur et leur courage. On avait beau leur dire de rester sur les trottoirs, la t�te d'enterrement des gars qui passaient en soufflant dans leur sifflet et en criant avec l'autre coin de la bouche comme les policiers du Bretzelbourg quand ils donnent l'alerte, ne parvenait qu'� les �nerver un peu plus.
Entre parenth�ses, un qui a clou� d'admiration tous ceux qui l'ont approch�, c'est le gars d�guis� en bonhomme de neige, aper�u place de la bastille apr�s la dispersion du cort�ge. je ne sais pas combien de degr�s il y avait sous son costume, mais la mairie devrait lui octroyer une ann�e de bons de charbon pour son abn�gation.
Nos jeunes filles, donc, avan�aient lentement, de peur sans doute que quelque chose leur �chappe encore de leur costume dont elles avaient bien du mal � garder les morceaux rassembl�s. L'une arborait un splendide couvre chef aux couleurs de la colombie (n'oublions pas ingrid Bettencourt, svp!) et un string qui semblait tenir tout seul. J'ai tr�s distinctement entendu derri�re moi un ado poser anxieusement � sa copine des questions existentielles sur les myst�res de cette apesanteur et que les explications avanc�es laissait visiblement songeur.
Arriv�es devant moi, par je ne sais quel hasard, l'une d'entre elles se retourna, �tala d'un geste ample sa cape sur le macadam br�lant et invita ses deux compagnes � s'allonger pour poser. Emoi dans l'assistance, bousculade, les photographes se ruent � l'assaut de LA photo du jour, bricolent leurs zooms et autres r�glages savants (ils �taient face au soleil, ce dont nos trois gr�ces n'avaient visiblement que faire) ... et c'est l� que le scandale surgit � son tour d'o� on ne l'attendait pas.
Il y a en effet quelque chose qui cloche, quelque chose de g�nant, quelque chose d'assez scandaleux m�me sur la photo de la sc�ne.
Regardez bien.
Encore.
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La Panse de l'Ours
Ké ki di?
