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vendredi, avril 29 Section urbaine - quelques photos
Gros succ�s pour l'expo Section urbaine � l'espace des Blancs Manteaux. Vous avez jusqu'au 8 mai 2005 pour vous y rendre.
J'ai trouv� les installations tr�s int�ressantes et les artistes particuli�rement inspir�s, peut-�tre par le lieu, tr�s agr�able, avec une hauteur sous plafond exceptionnelle qui ouvre le lieu et n'�crase pas les oeuvres.
Quelques photos pour vous donner l'eau � la bouche.
    
   
    

Vous connaissez ma tendresse particuli�re pour le travail de N�mo � Bogot�. Grande nouvelle, N�mo pr�sente sur une banderolle de plus de vingt m�tres de long, un choix de photos de ses pochoirs colombiens. Magique!

Enfin, pour vous convaincre que la peinture � l'eau, ce n'est vraiment pas difficile, comme dit la chanson, je vous convie � admirer comment J�r�me Mesnager peint son bonhomme blanc. D�monstration.
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Vous n'avez plus qu'� essayer sur les murs de votre salon...
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le dinosaure et le trou de la s�cu!
Il semble pleurer de ne pas avoir les cl�s du joli scooter rouge... Et son auteur signe bonom et pas bonhom... erratum!
Superbe. Merci pour l'info, gRom!
 On en a trouv� un autre rue du forez

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jeudi, avril 28 "Les naufrag�s du b�timent" - le squat de Cachan
Il faut lire ce papier de St�phane Arteta dans le nouvel obs... Que faire? On ne sait pas. Le lire d'abord, bien s�r... mais apr�s?

C'est une des fen�tres de l'h�pital saint louis dans le 10�me. Ca n'a rien � voir avec le squat de Cachan, mais quand m�me...
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mardi, avril 26 Les criquets de retour au Sahel
Non seulement les tricots chinois envahissent les march�s du sahel, mais les criquets menacent �galement depuis quelques jours de se r�pandre sur l'afrique sub-saharienne alors qu'ils se cantonnaient sagement jusqu'ici au sud du maghreb.
Jean pierre Chev�nement et Philippe de Villiers ont saut� sur l'occasion pour d�noncer la mondialisation, prendre la d�fense des filatures marocaines et africaines comme Coluche qui accusait les portugais de venir voler le pain de "nos" arabes et critiquer vertement le cynisme des criquets et l'impudence des chinois, les uns et les autres encourag�s par la bureaucratie de bruxelles.
L�-dessus, mon neveu qui d�balle sur les march�s et se l�ve tous les jours � quatre heures du matin pour vendre chemisettes, slips, chemisiers, dessous coquins et chaussettes � mickey, m'a propos� d'organiser un test en temps r�el : que chacun se deshabille s�ance tenante et v�rifie sur les �tiquettes de ses v�tements le pays de fabrication...
Bon! la pudeur vous interdit cette petite minute de v�rit�? Vous pr�textez qu'il n'y a pas d'�tiquette sur les chaussettes? Vous avez retir� celle de votre string parce qu'elle vous rentrait dans les fesses et qu'il ne fallait tout de m�me pas exag�rer?
Bon! D'accord. Tant pis pour le test. Mais quand m�me, ces chinois...
 producteurs chinois livrant directement leurs pi�ces de tissus brandies au-dessus de leurs t�tes dans un centre de stockage � Berlin
Ah, derni�re nouvelle. Le mali, un des pays les plus pauvres du monde, refuse de faire sauter les subventions qu'il accorde � ses producteurs de coton, sous couvert d'un prix garanti, ce qui lui permet non seulement de continuer � �couler son coton sur le march� mondial � des prix tr�s bas, mais en plus de ne pas ruiner compl�tement ses cultivateurs (pas compl�tement seulement, hein!...). Fureur des producteurs am�ricains qui y voient une concurrence d�loyale parce que selon eux, compte tenu de la diff�rence de niveau de vie entre un agriculteur malien et un agriculteur am�ricain, les subventions � donner aux uns et aux autres ne sont �videmment pas de m�me niveau. C'est scandaleux et les conditions de travail d�gradantes des paysans maliens devraient encourager la banque mondiale, qui d'ailleurs n'a pas besoin d'encouragements, � sanctionner vertement le mali pour autoriser un tel dumping social. C'est vrai, quoi! Il para�t que les maliens dans les champs de coton ne cotisent m�me pas � l'agirc ni � l'arco. On croit r�ver!
En bref, si le paysan malien avait le m�me niveau de vie que le paysan texan, la libre concurrence serait de facto r�tablie et on pourrait supprimer les subventions pour tout le monde. D'ici l�, il n'est pas juste que des pouilleux maliens survivent en inondant le march� d'un coton produit dans la mis�re et, en plus, avec des subventions ridicules.
Cela me rappelle les plombiers polonais... Ils n'ont qu'� r�gler leur probl�me de fuite chez eux, ceux-l� et ne revenir chez nous que quand ils seront riches. Et quant aux m�decins libanais ou �gyptiens, on devrait les renvoyer aussi dans leur pays... Ah non? il ne faut pas? Sans eux nos services d'urgence ou de chirurgie qui font notre fiert� ne tourneraient pas? Bon! Mais au moins, il faut leur interdire de s'installer en ville et les payer trois ou quatre fois moins cher qu'un m�decin fran�ais! C'est d�j� fait? Diable!
Ah c'est pas facile tous les jours d'�tre beauf et de trouver de nouvelles id�es! Elles sont presque toutes d�j� mises en application... Comme disait le sous-commandant marcos � Jos� Beauvais, sur le ton de la plaisanterie : "le jour o� chaque chinois se mettra en t�te d'�lever un cochon, ce sera la mort de l'�levage porcin au Chiappas". On n'a jamais su si, sous son passe-montagne, il souriait ou pas.
Cette discussion n'a jamais eu lieu? Vous �tes s�r? Et ce passe-montagne, il est tricott� o�?
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dimanche, avril 24 On sait enfin comment ont disparu les dinosaures
Et il a suffit pour �a de mettre sous surveillance le coin de la rue de charonne et de la rue basfroi dans le onzi�me, un lieu qui deviendra sans doute bient�t aussi c�l�bre que le rift en afrique orientale.
C'est en effet sur ce coin de mur qu'est apparu voici quelque semaines un sp�cimen de dinosaure dont on dit qu'il aurait �t� d�pos� l� par un certain "bonhom".
Et bien apr�s des journ�es enti�res d'observations minutieuses, nous pouvons vous le confirmer: les dinosaures disparaissent peu � peu, morceau par morceau, lav�s par la pluie, effrit�s par le vent, arrach�s par les enfants au retour de l'�cole... Bref, les dinosaures ne supportent pas les rigueurs de la vie urbaine.
Pauvres b�tes!
  
Nos �quipes de reporters restent sur place pour vous informer de la disparition d�finitive du monstre. Cela nous changera un peu de la r�cente n�crologie qui a aliment�, que dis-je aliment�, sur-aliment� la presse...
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... et on a aussi expliqu� le myst�re de la rue andr� antoine
Cela faisait en effet quelques temps qu'en haut de la rue andr� antoine, qui d�bouche rue des abbesses, on d�couvrait des individus livides, nus comme des vers, les genoux en sang et les fesses z�br�es.
Pour les genoux, rien de tr�s myst�rieux : la rue andr� antoine se termine par un escalier tr�s raide, ph�nom�ne assez r�pandu sur la butte montmartre et il �tait �vident pour les enqu�teurs que ces malheureux avaient achev� leur progression sur les genoux.
Par contre, presonne n'expliquait leur horribles blessures post�rieures.
Une ancienne l�gende parlait bien de mal�diction, de rue hant�e, et de goules assoif�es de sang, qui attaquaient les passants, mais rien de tr�s clair.
La d�couverte de cette tr�s ancienne peinture murale permet d'y voir un peu plus clair et accr�dite cette version.
Alors, messieurs, si vous rentrez chez vous la nuit en empruntant la rue andr� antoine, ne vous retournez pas et grimpez les marches quatre � quatre... sinon, vous risqueriez bien de les monter en servant vous-m�me de monture � ces horribles cr�atures...
 click to enlarge your life!
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