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samedi, f�vrier 26 Marith� et fran�ois Girbaud et les �v�ques de france, m�me combat?
Quelle mouche a bien pu piquer les archev�ques fran�ais, quelques jours avant les d�fil�s du pr�t � porter, pour intenter une action en r�f�r� et tenter de faire interdire cette publicit� hautement all�gorique, intitul�e "a tribute to women", cr��e par l'agence de conseil en publicit� Air Paris. Le tribunal, n'�coutant que le code civil, s'est d�clar� incomp�tent, au moins en ce qui concernait les pr�v�nus, car ceux � qui il aurait pu signifier l'interdiction n'�taient pas les repr�sentants de Marith� et Fran�ois Girbaud, ni l'agence de publicit�, mais bien l'entreprise charg�e de diffuser le dit objet du scandale. Or, l'agence en charge de la diffusion n'�tait pas cit�e. Pas de chance, hein?
Comme un bienfait n'est jamais perdu, Martih� et fran�ois Girbaud dont on conna�t les exquises cr�ations graphiques quand il s'agit de magnifier leurs cr�ations (voir les vignettes des autres petits pubs retenues) ont imm�diatement profit� de cet apport inesp�r� de publicit� gratuite. Ils esp�rent bien en tirer quelques profits et cela n'est pas sans nous rappeler le magnifique coup m�diatique en faveur de Sloggi, qui avait vu ses ventes exploser apr�s un avis d�favorable du BVP.
En l'occurrence, comme le soulignait l'un des d�fenseurs de la marque, qu'y a t-il de scandaleux dans cette �vocation du c�l�bre tablau de L�onard de Vinci, sauf que les participants sont des femmes? Grave question en effet.
Elles sont jeunes mais les ap�tres et j�sus aussi.
Elles sont belles, mais il n'est �crit nulle part que les ap�tres et j�sus �taient laids. (Voir ici l'original).
Le seul qui serait en droit de protester, c'est jean, repr�sent� ici en homme et de dos... Mais protester de quoi? De ne pas �tre une femme comme tout le monde?
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mardi, f�vrier 22 les campagnes de pubs
Les femmes tapissent nos murs et moi, vous m'connaissez, j'adore la pub et les femmes!
Cette fois c'est amnesty international qui nous interpelle avec une campagne tr�s forte d�non�ant les violences faites aux femmes.
Parmi les panneaux, j'ai retenu celui-ci qui me semble particuli�rement symbolique: qu'y voit-on? des femmes enferm�es dans des punching-balls, voil� pour le message. Mais il faut aussi regarder le reste de l'image: on y voit un paysage de d�solation; bidon ville? peut-�tre. Mais que fait cette mitraillette dans le coin gauche? ne serait-ce pas pour �voquer aussi ces multiples conflits de r�sistance ou de lib�ration qui souvent accompagnent, � c�t� de revendications l�gitimes, une formidable r�gression, comme si la rebellion contre l'occupant, contre l'oppresseur, contre l'injustice n'avait d'autre but que de restaurer une autre oppression, celle de la religion, du patriarcat dans ce qu'il a de plus barbare et obscur, de l'autorit� de l'homme, du m�le entendons-nous, sur son monde, y compris sur ces machines � �lever les enfants et � faire � manger que sont les femmes et qui devraient d'abord �tre nos soeurs...
Ah oui, plus que jamais, � bas la calotte. A bas ces fanatismes de tout poil qui enferment, rabaissent, voilent pour mieux s'approprier. C'est �crit dans le livre sacr�? Et alors? Le plus souvent ce n'est m�me pas av�r� et les ex�g�tes discutent. Mais m�me si c'�tait �crit, cela suffirait � me faire rejeter ces livres l�.
A bas la calotte, donc, et leurs repr�sentants qui pr�tendent au nom de je ne sais quelle tradition, au nom de je ne sais quelle religion, au nom de je ne sais quelle culture, vendre des jeunes filles ou des fillettes � des geoliers qu'ils appelleront maris, les rejeter huit jours par mois comme impures, les violer en toute bonne conscience domestique, les asservir en les engrossant sans cesse, et les �ventrer au moindre conflit, car quoi de plus excitant pour un soudard, je vous le demande? et pour un soudard fanatique de surcroit?
Alors � bas la calotte, � bas les int�gristes baptistes qui assassinent les m�decins qui osent pratiquer les interruptions volontaires de grossesse, � bas les int�gristes juifs, � bas les int�gristes musulmans, � bas les int�gristes chr�tiens, � bas les exciseurs, � bas les voileurs, � bas les petits machos m�prisables de l�chet� qui hantent nos cit�s et chaloupent entre les barres en attendant la prochaine tournante, � bas les r�volutionnaires qui enr�lent enfants et fillettes pour porter leurs armes et satisfaire leurs plus bas instincts...
Et que mon petit discours sur la calotte ne donne pas l'impression que j'exon�re les machos ordinaires, la�ques, petits alcoolos et gros fachos... je ne les oublie nullement dans mon d�gout!
Bon, je m'arr�te l�, mais il nous reste du boulot... Allez les filles, en avant!
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La Panse de l'Ours
Ké ki di?
