Résultats du concours Photo Cultures au Coin de Ma Rue
Lancé par l'Union Européenne en mars 2008, annoncé ici même en avril 2008, ce concours trouve aujourd'hui son épilogue avec la remise des prix : 3 désignés par un jury de professionnels, et un désigné par les votes des internautes sur le site http://www.street-cultures.eu sur lequel on peut encore voir les vingt photos finalistes pour le vote du public.
Il est à noter que parmi les photos primées par les professionnels, seule celle ayant reçu le second prix figure dans cette liste des vingt photos finalistes du public.
Le premier prix a été attribué à Joseph Smith, originaire de Malte, pour sa photo 'Village cobbler' (Le cordonnier du village). Un bric-à-brac de chaussures, d'outils, de bibelots religieux et de posters d'Elvis plante le décor surchargé de l'atelier d'un artisan et des gens du quartier qui viennent s'y réunir. « La boutique de Freddy est un lieu de rencontre pour les amis, les gens du coin et même les touristes occasionnels ! J'ai été intrigué par la vision 'culturelle' de cet homme : la juxtaposition de symboles religieux et de posters de stars », a expliqué Smith. D'après le Professeur Chris Wainright, le photographe et universitaire britannique, également président du jury, « l'intimité, les différentes couches de signification, l'élégance et la composition » ont convaincu le jury de la valeur de cette photo.
Le jury a décerné le second prix à Nikolaj Lund, originaire du Danemark, pour sa photo « Open Minds » (Esprits ouverts). Elle représente une étreinte chaleureuse entre trois filles à Lille Torv à Århus, Danemark à la fin d'une conversation. C'est, selon l'auteur, le « dialogue interculturel en action ». La photo a été prise à l'occasion du projet « Borrow a person : grow wiser ».
Le troisième prix a été décerné à Jérôme Clair, originaire de France pour sa photo « Isolé du jeu ». Jérôme explique que la photo, prise dans un bar, représente « un lieu d'échange et de dialogue entre les gens et les générations, mais également entre personnes de différents milieux. Et ce jour-là un photographe français a décidé de prendre en photo des Espagnols et des Vénézuéliens jouant à un jeu de cartes argentin. C'est un mélange d'origines et de contrastes dans une seule image ».
Le Prix du Public sera décerné à la photo « Fairy Tales 1 » (Contes de fées 1) prise par Simon Vansteenwinckel de Belgique. Il nous explique d'où lui est venu son inspiration : « J'ai vu quatre petites filles qui jouaient dans la rue. Anna, Clara, Fatou et Marie sont métis. Mais ce sont avant tout des fées. » Le jury a également soutenu la photo du Prix du public : c'est selon eux une image très dynamique, bien observée qui ajoute un sentiment d'action, d'engagement et d'optimisme au sujet.
Bagheera Poulin, qui écrit, vit, dit, lisait Ophélie à la Maison des Métallos la semaine dernière et moi, comme d'hab j'étais par monts et vaux, occupé à compter les touristes qui suivaient les parapluies rouges des guides dans la grande allée d'Ephèse... Pfff, Ephèse... je vous demande un peu.
Alors pour me faire pardonner, je vous offre ce texte qu'elle a écrit et posé sur Ophelie.net le 27 huin 2008.
Apprenez le par coeur ou lisez le, bien droit devant un mur, un miroir, sur le quai de la gare ou l'être aimé si vopus l'osez... Alors, ça fait quel effet?
La voix en contre jour : si elle suppose un être d’amour.
J’aime ton dos, tes mains, tes cuisses et tes chevilles. Ton nombril sur la ligne qui mène à ton sexe. J’aime ton sexe qui n’est pas le mien. Je baise tes reins jusqu’à ta fente, ton unique, qui poursuit le creux, la chute… Je prends ton cou, ta pomme, dans ma bouche. Je mords, je chatouille, les papilles en éveil… Je provoque ton regard et souffle sur tes paupières douces. Je baise tes sourcils. Je respire ton front, tes cheveux, ta peau. J’aime ton sel. Je touche l’ensemble de ta chaleur …
Un drap, une plage, un mur, une table, un tapis, un canapé, un lieu publique, un lieu dans le désert… Au milieu du jour et de la nuit : exactement : sous une éclipse…
Je pleure de ce retournement de toi à moi.
Le regard posé en douceur sur la chair de l’Autre, détendue, après avoir été attendue, puis entendue…
J’aime tes muscles qui crispent et qui desserrent quand ma bouche vient engloutir ton sexe… J’aime ça que tu crois que je te prends tout de toi quand dans ma gorge il est venu se sauver de ton corps. Tu disparais dans mes chairs entre mes lèvres et ta voix apparaît. J’aime ton ventre. Il ne sait pas. Ton ventre ignorant se détend sous mes mains qui sentent à l’intérieur derrière la peau. J’aime la peur qui habite à l’intérieur.
Proposée par Bagheera Poulin en résidence à la Maison des métallos, Ophélie est un personnage "barock". Elle écoute Purcell et David Bowie.
Ophélie est un projet multiple qui explore la musique et le verbe, elle est aussi un work in progress à suivre dès maintenant sur le net (ophelie.net), et bientôt sur scène avec la création d’un spectacle vivant.
Appel à candidates : "La rage de vivre" avec Gregor Podgorski
Gregor Podgorski aime les défis.
Non seulement, c'est beaucoup à lui qu'on doit d'avoir fédéré les énergies pour porter à bout de bras Art Cité à Fontenay sous Bois (voir l'article ci-dessous qui développe le "à bout de bras"), mais il s'est également attelé à une autre série de travaux photographiques "La rage de vivre" pour laquelle il lance aujourd'hui un appel à candidates.
Si le cancer du sein vous a agrippé l'existence au détour d'un coin de pas de chance et si vous avez, comme beaucoup, de plus en plus, vous avec surmonté cette épreuve, peut-être aurez-vous envie de participer cette entreprise dans laquelle gregor, par l'intermédiaire d'une exposition photographique pleine de pudeur et d'un livre témoignage, voudrait porter votre voix et votre message d'espoir à toutes celles qui en ont tant besoin.
Le plus simple pour comprendre cette démarche est de lire ce qu'il écrit.
Art Cité à Fontenay sous Bois : pas facile d'être un artiste!
Ce devait être une belle fête, cent artistes exposant d'un coup leurs oeuvres dehors, dedans, à la mairie, à la Maison du Citoyen, à la poste, dans le parc voisin, sur les murs des rues, bref la fête... (revoir l'annonce faite dans ces colonnes, ici)
Mais, mais...
Premier incident, la Maison du Citoyen ferme "normalement" à 18 h.
Pas de chance, le vernissage était prévu sur l'ensemble des lieux d'exposition le samedi 6 à partir de 18h. Et le responsable des clés est parti avec après avoir soigneusement fermé les portes, enfermant du coup les oeuvres des artistes à l'intérieur....
C'est le maire qui était bien embété devant la porte pour inaugurer l'exposition.
Un malentendu, paraît-il... Vous imaginez le malentendu... Toute la semaine, les gars ont travaillé dur pour installer leurs oeuvres, ils ont invité tous leurs amis pour boire un verre et grignotter des cahouettes, envoyé des mails à la presse, espéré la visite de galeristes en mal de poulains et hop, on ferme pour le week end juste à l'heure du début de la manifestation... Merci pour eux!
Deuxième embrouille, quelques dessins sur le parvis de la Mairie avec des représentations du kama Soutra.
Moi, pour les jeunes couples qui vont se marier, je trouvais l'idée amusante, histoire de réviser rapidos avant de passer à la pratique.
Il paraît que d'aucuns ont été choqués... le député maire de Saint Mandé Patrick Beaudouin se serait même ému du côté provocateur de la chose... (lire l'article du Parisien Libéré... ah non, libéré, il ne l'est plus, excusez-moi, je date un peu, l'autre jour je me suis surpris à demander Combat à mon kiosquier!) et que les dessins seront effacés avant la fin de l'expo prévue le 27 septembre. Leur auteur, Patrick Daumont, en est resté tout étonné, car il lui semblait, et à moi aussi, que le Kama Sutra avait depuis longtemps franchi la date de prescription pour les censeurs de tous poils. Mais non, il en reste que cela émeut...
Troisième embrouille : ce lundi 22 septembre, quelques artistes déménageaient en catastrophe ce qui restait de leurs oeuvres exposées en plein air dans le parc jouxtant l'hôtel de Ville, après des actes répétés de vandalisme.
Décidément, cette manifestation artistique n'en demandait pas tant pour faire parler d'elle. Espérons que la prochaine édition, si leurs organisateurs, retrouvent quelques forces pour se relancer dans la bataille, se déroulera sous de meilleurs auspices (oui oui, c'est masculin).
A propos, est-ce que je vous avais montré le magnifique Nemo à l'angle des rues Guérin Leroux et de Rosny? Non, Et bien voilà qui est réparé... Et chance inouie, aucun énergumène n'est venu enlever la vache ni lui couvrir les pis qu'elle balade à l'air, et même à hauteur de vue des petits enfants... Où va-t'on ma bonne dame, je vous le demande?
Haïti - le cyclône est passé, un autre arrivera ... que faire?
Oui, je sais, d'autres pays sont touchés, mais quitte à en aider un, c'est bien Haïti, pauvre parmi les pauvres qui peut, qui doit retenir notre générosité...
Vous pouvez aussi apporter votre soutien avec Médecins du Monde dont voici le communiqué :
Urgence Haïti : Médecins du Monde déploie un dispositif d’urgence
Paris, le 5 septembre 2008
Suite aux passages successifs des ouragans Gustav et Hanna qui ont durement touché Haïti, Médecins du Monde réoriente ses activités dans le sud de l’île et envoie demain une équipe en renfort dans le Nord.
Présent depuis 1994 en Haïti, Médecins du Monde mène un programme pour lutter contre la violence endémique à Port au Prince, ainsi qu’un programme de soins de santé primaire dans les régions de la Grande Anse et de Petit Goave, au sud de l’île.
Dans ces régions, l’équipe de Médecins du Monde se mobilise depuis trois jours autour des villes de Jérémie et de Grand Goave de manière à prendre en charge les populations affectées par les tempêtes tropicales. Un dispositif de cliniques mobiles permet de dispenser des soins gratuits dans les abris provisoires de ces villes. MdM effectue également des dons de médicaments aux autorités sanitaires locales.
Les équipes font état d’importants dégâts (inondations, bétails noyés, cultures endommagées). 70% des plantations sont ravagées dans les zones les plus affectées et les pertes de bétails et matériels se révèlent très lourdes. Cette situation fragilise davantage les conditions socio-économiques de la population qui, à 70%, vit déjà en dessous du seuil de pauvreté. Les risques épidémiologiques sont de plus en plus élevés et la population pourrait, dans les jours à venir, faire face à de nombreux problèmes de santé. En Haïti, les soins sont payants et de ce fait peu accessibles aux populations les plus démunies. L’accès gratuit aux soins de base est donc une nécessité, au moins au cours des prochaines semaines.
Parallèlement, une équipe médicale et logistique de six personnes partira demain, samedi 6 septembre, pour le nord d’Haïti afin d’évaluer les besoins médicaux de cette zone, la plus durement touchée par les pluies incessantes des derniers jours qui ont entraîné inondations, crues des rivières, glissements de terrain, etc. Sur la base des premiers résultats de cette évaluation, Médecins du Monde mettra en œuvre, si nécessaire, un programme de soins de santé primaire et de restauration de l’accès à l’eau potable.
Le Fête de l'Huma sur les pavés 68/2008 - les artistes dans la ville
Si vous aimez les artistes de rue, un petit conseil pour les 12, 13 et 14 septembre : allez faire un tour Parc de la Courneuve, à la traditionnelle fête de l'Huma. lus cent oeuvres exposées et des performances en live tout au long des trois jours.
Jetez donc un petit coup d'oeil à la liste des artistes invités et vous vous en lècherez certainement les babines :
Pierre ALECHINSKY Carole BENZAKEN BLEK LE RAT Jean DUBUFFET Franck DUVAL - FKDL Jean FAUCHEUR Albert FÉRAUD François FÉRET Jérôme GULON Raymond HAINS JEF AÉROSOL JÉRÔME Jean-Pierre JOUFFROY Peter KLASEN LÉO Yv. Huguette MACHADO-RICO MARKO 93 Jérôme MESNAGER Joan MIRÓ MISS.TIC MOSKO ET ASSOCIÉS NEMO Mélik OUZANI PAELLA ? Ernest PIGNON-ERNEST PSYCKOZE Paul REBEYROLLE SCANDAL Antonio SEGUÍ SPEEDY GRAPHITO Antoni TÀPIES Peter STÄMPFLI Jacques VILLEGLÉ VLP Jan VOSS Duncan WYLIE Yves YACOËL YZ Open your eyes ZIED
Gérard Lavalette, le piéton de Charonne, expose le onzième
Vous connaissez Gérard Lavalette et ses photos en noir et blanc qu'il publie régulièrement sur ParisCool et que vous pouvez retrouver sur le site qu'il consacre à son quartier, Charonne et le onzième arrondissement : le Piéton de Charonne.
Il exposera du 14 septembre au 30 octobre, à la bibliothèque Faidherbe, une quarantaine de photos qui nous font (re)découvrir ce quartier de l'est parisien dont la vitalité n'a pas (encore?) réussi à tuer l'esprit si particulier, symbolisé par le faubourg Saint Antoine.
Et si gérard lavalette a choisi pour l'affiche de l'exposition la station du métro Charonne sous la neige, ce n'est sans doute pas un hasard.
Cuba : On ne lèvera pas l'embargo, et puis quoi encore? affirme G. W. Bush
Georges W. Bush n'a pas été long a répondre à la demande un peu désespérée de Cuba. Frappée sur toutes ses côtes par les cyclones qui se succèdent, Cuba avait demandé une levée, voire même une suspension de l'embargo qui la frappe depuis si longtemps (1962).
On murmure même à Washington que cette histoire de cyclone sent la manipulation et que ce n'est pas à un texan réactionnaire venant du Connecticut qu'on va apprendre à faire des grimaces.
D'ailleurs, quand en 2005 la Nouvelle Orléans a été entièrement submergée sous les eaux, est-ce que les Us ont demandé de l'aide pour les aider à sauver leurs installations pétrolière en Louisiane? Non! Condolizza Rice a d'ailleurs précisé qu'ayant refusé l'aide humanitaire de 100 000 dollars proposée par les Etats Unis, soit 1 dollar par habitation détruite, elle ne voyait pas en quel honneur elle lèverait un embargo qui maintient l'île dans un état de pauvreté formidable qui prouve bien son efficacité...
Je ne suis pas un grand amateur de football, mais samedi, aucun expert n'étant de service pour disséquer son petit cadavre, je me suis laissé tenter. Et puis je finis par devenir addict aux commentaires de Jean Mimi et d'Arsène. On se dit qu'avec ces deux là, il n'est pas possible de perdre, tant ils savent ce qu'il faut faire. On n'a qu'à leur demander bon sang au lieu de rester bêtement au bord de la pelouse d'un air aussi ténébreux que Chateaubriand au mieux de sa forme.
Et bien ce fut formidable, si, si, une vraie révélation. Je n'en suis pas revenu.
Pensez, l'équipe de France a réussi l'impensable : se faire battre trois à un et faire, en même temps, un match nul. Ca c'est fort.
Heureusement, tout de suite après l'équipe de lutte contre les crimes sexuels de New York a repris sagement son poste et le mien. Ca rassure, tout de même, une équipe qui gagne à tous les coups. Et, message d'espoir, l'entraîneur aurait trouvé la solution : faire jouer ses joueurs avec des escabeaux. Futé, hein?
Figurez-vous qu'après une journée harassante passée à essayer d'expliquer à mon téléphone que je n'avais besoin ni de fenêtre isolante, ni de volets, ni de cuisine neuve, ni de solution packagée pour faire fructifier mon épargne, ni de plan pour une retraite heureuse, ni du service de table gagné par tirage au sort et disponible à condition d'aller le chercher avec ma femme au Luxembourg à mes frais, je me suis dit :
Tiens, je vais regarder mes mails!
Et là, trois messages de mon fournisseur d'accès, auquel je reste fidèle par peur de toucher à rien, car figurez-vous que mon accès fonctionne à peu près correctement et tous les jours. Etonnant, non?
J'essaie donc de lire le premier qui me propose une extension, le second qui me propose de tout transformer moyennant une éligibilité à tester et plein de conditions, et un troisième une option miracle moyennant une box et un décodeur avec lequel, m'assure-t-on, je vais enfin pouvoir regarder la télé...
Super, me dis-je, mais en tournant la petite molette de ma souris, je fais défiler un interminable texte dont je vous livre la quintessence:
(2) « Hors coût d'abonnement au bouquet choisi et à l'achat de programme à la demande. Hors france 3 Régions, disponible via l'adaptateur TNT uniquement, en zones couvertes par la TNT, sous réserve du raccordement du foyer à une antenne hertzienne. »
(3) « Tarif de l'offre jusqu'à 8 Mb/s (débit IP)+ TV + téléphone. »
(4) « ...Offre valable du xx/xx au xx/xx/xx pour toute souscription uniquement à partir des sites Internet suivants: http://abonnez-vous.chose; http://maboutique-chose; http://www.chose; http://parrainer.chose à : - à tous les forfaits de la gamme « Formule Internet Haut Débit, TV, Téléphone », - à tous les forfaits de la gamme « Formule Internet Haut Débit, Téléphone », - à tous les forfaits de la gamme « Net Internet Haut Débit, TV, Téléphone » - à tous les forfaits de la gamme «Net Internet Haut Débit, Téléphone » - à la Formule 512k étendu + Téléphone Offre incompatible avec l'offre Internet Haut Débit chose, les offres Internet Haut Débit sans engagement, Haut Débit Étudiantes, l'offre Internet 512k étendu, les offres de la gamme Internet Multimédia Pro Chose. Offre incompatible pour les clients disposant déjà d'une offre Internet haut débit des gammes « Formule Internet Haut Débit, TV, Téléphone », « Formule Internet Haut Débit, Téléphone », « Net Internet Haut Débit, TV, Téléphone », « Net Internet Haut Débit, Téléphone », « Formule 512k étendu + Téléphone » d'Chose. Offre limitée à une par foyer (même nom, même adresse). Le mois offert sera déduit sur votre facture le mois suivant votre souscription en ligne. »
* Offre soumise à conditions valable en France métropolitaine du xx/xx au xx/xx, réservée aux membres du programme davantage Internet résidant en France métropolitaine, activant en ligne l'option gratuite Mes services unifiés. Les points seront attribués sur votre compte fidélité courant xx 2008.
STOOOOOOOOOOOOOOOOP!!!
Et là je ne peux pas m'empécher de penser à Lampion, le vendeur d'assurances de Tintin... Désespéré, je m'apprête balancer le mail dans les spams, quand je tombe sur la petite phrase magique :
Pour ne plus recevoir d'informations sur nos services à cette adresse, cliquez ici.
Super, me dis-je et je clique aussitôt.
Au lieu d'un écran sympa du genre /
"Ok mec, on a compris et on te fout la paix"
me voici sur un écran de confirmation, au cas où j'aurais cliqué par inadvertance.
Je confirme et là, paratras, la machine obtuse me répond :
"Désolé ! Cet incident est signalé à notre équipe d'exploitation et sera corrigé dans les plus brefs délais. Nous vous remercions de vous reconnecter ultérieurement. "
Le mec désolé, en attendant, c'est moi.
Finalement, je vous rassure, j'ai fini par y arriver. Il suffisait sur l'écran de desisncription de s'identifier, au cas où un type malveillant aurait voulu me desinscrire à l'insu de mon plein gré.
Bref, dix minutes plus tard, l'écran miracle s'est affiché :
Votre demande a bien été prise en compte néanmoins vous pouvez continuer à recevoir, pendant quelques jours, les courriels des campagnes de communication déjà planifiées.
Le coup des "quelques jours" m'a un peu fait tiquer, mais j'étais si content que je n'ai pas insisté...
Cet article de la Panse de l'Ours est lisible* (1) par tous les internautes se connectant sur le site (2)
* A leurs risques et périls (1) Sauf mention contraire (2) Sauf les intrenautes ayant cliqué par mégarde sur un lien même si l'url décrite plus bas n'aurait pas été accessible aux conditions décrites plus haut. (3) Aux conditions apropriées et sauf cas inverse (il n'y avait pas de 3? Et alors?)
Perpignan : Visa pour l'Image invite Véronique de Viguerie
Je vous avoue qu'hier, j'ai eu un peu peur.
Tous les médias semblaient d'accord pour condamner la publication par Paris Match des photos prises par Véronique de Viguerie des talibans afghans auteurs de l'embuscade qui a causé la mort des dix soldats français. Le peleton d'exécution n'était pas loin. On se serait cru revenu aux beaux jours du Chemin des Dames.
Propagande! entendait-on partout. Certes!
La photographe ne dit pas le contraire, reconnaissant qu'elle a photographié ce que les talibans ont bien voulu lui montrer et que ce sont eux qui posaient pour la photo et qu'elle n'avait pas grand chose à dire sur la pose ni sur le choix de ses modèles.
La différence, c'est justement qu'elle le dise. Cela remet le reportage à sa place : il s'agit d'un témoignage sur ce que les talibans veulent nous montrer et comment ils le font.
L'armée française fait exactement la même chose quand elle embarque des photographes ou des équipes télé dans ses opérations... Il n'y a pas de photos "prises librement" des opérations de l'armée française et quand il y en a elles sont aussitôt "sévérement contrôlées". Ce qui est parfois génant, justement, c'est quand le reporter ne dit pas que ses images ont toutes été contrôlées et qu'il essaie de nous faire croire qu'il a eu tout latitude pour filmer ou photographier librement...
Souvenons-nous de l'intervention américaine en Irak et des magnifiques images qui nous étaient jetées en pature: que la guerre étaitr propre et les frappes chirurgicales... Dommages collatéraux, quels dommages?
Souvenons-nous aussi des déclarations réjouissantes du ministre de la communication irakien , déclarant avec un large sourire que son pays était en train de gagner la guerre et avait infligé une sévère défaite aux américains, alors que les chars U.S. étaient en train d'entrer dans Bagdad.
On découvre aussi avec bien du retard que les reportages sur le déboulonnage de la statue de Saddam Hussein dans les faubourgs de Bagdad avaient été largement bidonnés : c'est un véhicule américain qui tire la corde, il n'y a vraiment pas beaucoup d'irakiens pour applaudir, mais ils sont filmés de telle façon qu'on a l'impression qu'ils sont trois millions.
Aujourd'hui, on voit ressortir quelques photos prises à la sauvette par les photographes présents sur place et qui ont conservé quelques témoignages personnels et non publiés, en attendant des jours meilleurs...
Oui, j'avoue que j'ai eu peur...
Et puis voilà que ce matin on apprend que Jean-François Leroy, directeur de Visa pour l'Image qui a lieu en ce moment à Perpignan, un festival consacré au photo-journalisme, a décidé, en réaction à cet incroyable vent de... comment dire, d'autoritarisme et d'appel à la censure ou pire à l'auto-censure, d'accueillir les photos en question... Merci à lui et Bravo.
Ce qui différencie une démocratie d'une dictature, c'est justement ça : pouvoir montrer les deux, les ttrois, les quatre côtés d'une idée, d'une opinion, d'une situation. Montrer une réalité, puis une autre, puis encore une autre, en n'oubliant jamais qu'aucune vision n'est objective et que ce n'est que la multiplication des points de vue qui peut aider à en pénétrer la complexité.
Il n'y a que dans les pays totalitaires, en Corée du Nord, ou dans les zones contrôlées par les Talibans justement, que cette liberté est niée et sévèrement punie : école interdite, mains coupées, enseignants et journalistes emprisonnés, etc
Essayez donc de descendre dans la rue au Soudan avec une pancarte pour demander la vérité sur le Darfour , ou en Iran avec une banderole critiquant le port du voile islamique...
C'est notre honneur de permettre cela.
A perpignan, Visa pour l'Image montre aussi une série de photos terrifiantes sur l'excision en Indonésie prises par Stéphanie Sinclair (à voir dans Photo de ce mois et aussi sur le site du New York Times). On y voit des mères souriantes encourager leur petite fille en larmes et on y apprend que ces cérémonies sont financées par une organisation religieuse. Ca vous gêne? Vous préféreriez ne pas voir ça? Vous n'aimez pas la photographie? Vous pensez que ce n'est que du voyeurisme?
J'avais un ami récemment décédé qui avait l'habitude de dire que le vrai problème de l'autruche, c'est que pendant qu'elle à la tête dans le sable, elle tend les fesses et qu'elle ne peut même pas voir celui qui lui fait subir les derniers outrages...
Il faut se battre pour que la liberté de voir nous soit laissée...
PS. A tous ceux qui pensent que Véronique de Viguerie n'est qu'une petite photographe people ne cherchant qu'un peu de pub, il fait savoir qu'elle a échappé de très peu en 2005 à un attentat à la bombe à Kaboul, et qu'elle a remporté en 2006 le grand prix Canon du photojournalisme féminin pour un remarquable travail sur les militantes communistes au Népal.
ArtCité à Fontenay sous Bois : cent artistes pour vous
Ce n'est pas pour me vanter, mais il va y avoir un vernissage de ouf à Fontenay sous Bois à l'occasion du coup d'envoi de l'exposition indoor et ourdoor qui réunira plus de cent artistes du 6 au 27 septembre.
Sculpteurs, photographes, peintres, plasticiens (mais non ce ne sont pas des gars qui font des trucs en matière plastique!), pocheurs, artistes de rue, ils seront tous réunis là: dans le parc, sur les murs autour de l'Hôtel de Ville et de la Maison du Citoyen, dedans, dehors, bref une fête des sens et l'occasion de découvrir des artistes, des oeuvres, des disciplines, des perspectives et des points de vue.
Chapeau à la Municipalité, je n'en veux pour preuve que ces magnifiques peintures de Patrick Daumont devant l'Hôtel de Ville qui mettent en scène les principales postures du Kama Soutra, l'endroit idéal pour les jeunes couples qui viennent là pour se dire oui et avoir ainsi l'occasion de réviser une dernière fois la meilleure façon de se faire très vite une multitude de petits bébés.
Vous vous souvenez de Grégor Podgorski? Il avait attiré notre attention en photographiant quelques dizaines de couples à qui il faisait prendre la pose de La Pietà de Michel Ange, avant de se voir reprendre son idée par Kookaï et Rankin (rien que ça). Il en était sorti un livre pour Grégor et un procès contre Kookaï, que notre photographe fontenaysien avait gagné d'ailleurs. En 2008, Grégor a eu l'heureuse idée de réunir tous les couples de son aventure pour une nouvelle série de prises de vues, intitulée C'est la Vie. Bref, Grégor est un peu la cheville ouvrière de cette aventure d'ArtCité et rien que pour ça il mérite notre gratitude.
On ne peut pas évidemment citer tout le monde, plus de cent artistes!, mais tout de même quelques noms, Laurence Bessas, dont on verra les sculptures devant l'hôtel de Ville, Jérôme Mesnager, Mosko et Compagnie, Némo, dont les pochoirs ou peintures murales égayent déjà les petites rues tout autour et que j'adore, vous connaissez mes goûts. Mais vous leverez aussi les yeux dans le parc, car les arbres sont dores et déjà peuplés d'étranges créatures, animales ou végétales, à vous de voir. Bref il y aura à voir et découvrir et ce sera la fête.
Résumons, le vernissage, en présence des artistes, c'est le samedi 6 septembre à partir de 17 heures. Vous imaginez, avec cent artistes, le nombre de bouteille de mousseux et les kilos de cahouettes?
L'exposition outdoor, c'est du 6 au 27 septembre, tous les jours et à n'importe quelle heure pour les oeuvres en plein air, sur l'esplanade Louis Bayeurte (devant l'Hôtel de Ville), dans le Parc à côté, dans les rues agaçantes (passage du Nord, passage du Midi, rue Guérin leroux, rue xavier de Ricard, etc... )
L'exposition indoor, c'est : . à l'Hôtel de Ville, tous les jours de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 19 h 30, le samedi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h • Fermé le dimanche . à la poste (parvis Louis Bayeurte), lundi au vendredi de 8 h à 19 h, le samedi de 8 h à 12 h . Médiathèque Louis-Aragon : 2, avenue Rabelais, les lundi, mercredi et vendredi . à la Maison du citoyen et de la vie associative, 16, rue du Révérend Père Lucien-Aubry.
Pour plus dé détails, un plan, la liste complète des artistes, les horaires et adresses, les lieux, etc, rendez-vous sur le site de ArtCité ici. N'hésitez pas à télécharger le dossier de presse, si votre connexion le supporte, vous y trouverez, après la présentation d'usage, une reproduction de chacun des artistes présents et c'est une véritable galerie pour vous préparer à les retrouver in situ.
Après notre petit article de soutien, ci-dessous un petit communiqué qui me fait bien plaisir. Vous remarquerez que dans les dessinateurs, on retrouve Miss Tic que j'aime et Jiho que j'aime ausssi et que la Panse de l'Ours défend depuis des années.
Communiqué de Siné
"A l’insu de mon plein gré, j’ai réuni, sous ma bannière de pestiféré, une bande de trublions, bien décidés à ruer dans les brancards…" Siné
Voici comme promis la liste des trublions qui, sans hésitation, se sont joyeusement lancés dans l’aventure. Politique, société, international, écologie, sciences, droit, philosophie, media, culture, sport, gastronomie… seront traités au gré de l’actualité et/ou de l’humeur de chacun. Sans oublier un polar « à suivre » et même des mots croisés ! "Ça va chier dans la colle et les bégonias !" Siné
Les dessinateurs
DIEGO ARANEGA - AUREL - BERTH - CARALI - ETIENNE DELESSERT - DESCLOZEAUX - FAUJOUR - GAB - PHILIPPE GELUCK - JIHO - KAFKA - LASSERPE - JEAN-CHRISTOPHE LIE - LOUP - REMI MALINGRËY - MARTIN - MISS TIC - MIX & REMIX - POUSSIN - RÉMI - RONALD SEARLE - TARDI - VUILLEMIN
Les Auteurs
ROLAND AGRET - CHRISTOPHE ALÉVÊQUE - ISABELLE ALONSO - ARTHUR - NORMAND BAILLARGEON - GUY BEDOS - BERNARD GASCO - JACKIE BERROYER - FREDERIC BONNAUD - JEAN PIERRE BOUYXOU - JEAN-MARIE BROHM - SYLVIE CASTER - BENOÎT DELÉPINE - DROR - G-Y. FEDERMAN - GÉRARD FILOCHE - BRUNO GACCIO - NOËL GODIN dit l’entarteur - GUDULE - BERNARD JOUBERT - ANDRÉ LANGANEY - STEPHANE MAGGI - MARTIN - GUS MASSIAH - MOUSTIC - MICHEL ONFRAY - J-C. PIQUET-BOISSON - DIDIER PORTE - SERGE QUADRUPPANI - MAURICE RAJFUS - DENIS ROBERT - DELFEIL DE TON - RAOUL VANEIGEM - MICHEL WARSCHAWSKI
SINÉ HEBDO, le journal mal élevé. Tous les mercredis dans les kiosques Prix de vente : 2 euros 16 pages quadri - format 29 x 37,5