
News : FemMme (3) -
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ll y a quelques mois... combien
au juste? les hasards des heures et des journées qui passent
et les lois de la gravitation universelle qui font que notre
attention se dissipe et que nos intentions nous échappent,
ont fait que ces mois ont passé.
Il y a quelques mois, donc, je vous avais parlé d'une
jeune femme, une actrice, découverte au détour
du plus difficile des exercices de théâtre, la lecture.
Je vous avais parlé de ma rencontre avec Bagheera
Poulin et de mon émotion devant une voix, un visage,
et de ces résonances mystérieuses qui font que
parfois, tapi au fond d'une salle obscure, on se sent en harmonie
avec celui ou celle, en pleine lumière, qui donne sa mesure
au texte et au rôle qu'il ou elle incarne. C'était
ma rencontre avec cette comédienne.
Et puis les mois ont passé.
Jusqu'à cette autre rencontre, au Naxos Bobine, un drôle
d'endroit, juste à côté de la prison de la
petite Roquette, enfin plutôt du jardin qui en a pris la
place. Bagheera Poulin y présentait le MCT,
une curieuse association qui, dépliée, se dit "Mouvement
Culturellement Transmissible". Tout dans ce nom là
pour se méfier de la rencontre, n'est-ce pas?
Je suis entré cependant.
Pénombre. Quelques silhouettes affairées au fond
de la pièce et au mur, une vidéo en noir et blanc
qui défile, avec un visage de femme, deux plutôt,
plus peut-être, je ne sais pas, et des mots chuchotés.
Il y est question de ce qui nous fait peur, de la féminité,
de ce qui nous attire, de la féminité, de ce qui
nous révulse et nous aimante, la féminité...
Une voix, une silhouette, et
le visage sur le mur s'incarne sur celui d'une jeune femme en
chair et en os qui demande : "C'est en couleur, on ne peut
pas mettre la couleur?"
Si, on peut.
Des doigts pressent les boutons
d'une improbable télécommande pour régler
je ne sais quelle instruction de rouges, verts et bleus. Le charme
s'évanouit. Le noir et blanc collait au texte et aux images.
Plus tard, au sous-sol, devant
une télévision minuscule, j'ai regardé de
nouveau la vidéo, "Femmes (3)". Et une autre,
aussi, "Mémoire
d'un Piano - ceci n'est pas une pipe".
Happé de nouveau.
Cette fille là a une
voix qui vous tord la cervelle, et un visage qui va avec, et
tant pis si on ne comprend pas tout, pas tout de suite, pas tout
du premier coup. C'est bien la vidéo, on peut la rebobiner.
Plus tard, on a aussi parlé
de Lilith dont j'avais trouvé une trace sur la façade
de Notre Dame de Paris, pas la Comédie
musicale, la cathédrale... Et une autre vidéo a
surgi du noir, un objet pas très bien identifié,
intitulée Master
Lilith, mais aussi un texte avec des épisodes qui
se terminent tous par des "à suivre..."
Pour vous faire partager cette
rencontre, je vous ai mis en vrac quelques pages qui tentent
de dire ce qu'elle est
et ce qu'elle fait, des
extraits de ses vidéos,
de son écriture, ainsi que quelques actualités
si le cour vous dit de partager son parcours...