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samedi 30 janvier 2010 Vivendi-Messier : Dorénavant, en cas d'accident, on condamnera les voitures!
Excès de vitesse : deux voitures condamnées, leur conducteur blanchi.
Etonnant, non, mon cher capitaine Cap?
Si le jugement qui condamne Vivendi pour tromperie financière tout en blanchissant (quelle expression, presque infamante que ce plus blanc que blanc, hein!), tout en blanchissant donc Messier fait jurisprudence, on pourrait bientôt voir des voitures verbalisées mais pas leur conducteur.
Parce que forcément, tout ceux qui ont fait un peu de droit le savent, une société est une personne, morale certes, quoique..., et qu'elle ne saurait être confondue avec les personnes physiques qui sont cachées dessous, derrière, devant, sous la paille avec leur borsalino.
C'est que voyez-vous, on n'a pas toujours sous la main de lampiste, le petit bonhomme à la Sempé, obscur, le charlot de la crise avec son veston élimé et ses pieds en seconde, qu'on peut charger sans vergogne et accuser d'avoir fait dérailler tous les trains, tomber tous les avions, engagé les banques par dizaines de milliards à Francfort sans que personne ne s'en aperçoive, et foutu le feu sous le tunnel et qui en plus de s'en être sorti au lieu de crâmer bravement avec les autres.
D'ailleurs, à la Panse de l'Ours, c'est dorénavant à l'ours qu'il faut s'adresser et il n'est pour rien de ce qui s'y passe en hiver, il dort, et rien non plus en été, il folâtre dans les alpages en essayant de coincer la chèvre de Monsieur Seguin.
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mercredi 27 janvier 2010 Le photographe François Berton et le Jazz
Passionné de musique et ami des musiciens, françois Berton est aussi, forcément, ami des gens qu'il photographie.
Et cela donne à ses images une proximité formidable.
Pour le découvrir, je vous propose deux livres qu'il vient de publier. je les ai eu en main et j'ai été vraiment bluffé par la qualité de l'impression et la fidélité de reproduction des photos, souvent le point faible de l'édition photographique. En l'occurrence, note maximale.
Le premier : FAIRE UN TROU A LA LUNE

Le livre se feuillette ici (passez en mode plein écran, c'est beaucoup mieux).
Le second : BLUES SUR SEINE : DIXIEME

Le livre Blues sur Seine : dixième se feuillete ici . Là encore passez en plein écran.
Et si vous avez envie d'en savoir plus sur ce photographe amoureux de la musique et du beau noir et blanc, allez visiter son site, un véritable enchantement.
http://www.berton-photos.eu/
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lundi 25 janvier 2010 Généralisation de la médecine dite du gymnase
Emballé par l'expérience en grandeur nature menée pour la vaccination contre la grippe A par Roselyne Bachelot, le gouvernement annoncerait très bientôt un vaste plan de suppression d'emplois dans les hôpitaux de l'Assistance Publique.
Un gymnase c'est chouette : on mutualise tout, les vestiaires, les douches, la file d'attente. Et pas de problème avec les soignants, ce sont les préfets qui assurent le secrétariat en réquisitionnant médecins et infirmières.
Et si il le faut on passera à la médecine de stade. Ah un stade où on pourrait pratiquer une visite annuelle avec cuti, radio des poumons, toucher rectal en série, quelle avancée majeure. On y installerait les hôpitaux de campagne que les américains nous ont empêché paraît-il d'installer dans les rues de Port au Prince et qu'on aurait été si fiers de pouvoir exhiber.
Pour les vip, sportifs, chanteurs, pdg, pas d'affolement, ils ont un abonnement à l'hôpital américain et en plus ils ne paient pas d'impôt en france, alors ils se fichent pas mal du déficit de la sécu ou de l'AP. Ce ne sont pas eux qui font la queue au service de porte de Saint Antoine. Bon, il y a toujours des mauvaises langues qui comparent les centaines de millions dépensés en vaccins, masques, réquisitions, etc et les besoins de financement pour rénover les hôpitaux, comme l'Hôtel Dieu par exemple. Mais ces mauvaises langues, on la leur fera tirer dans les centres sportifs quand ils viendront consulter pour une banale gueule de bois, et on verra bien alors s'ils feront toujours les malins.
Avec la transformation des centres de rétention en résidence hôtelière pour les porteurs de valises en carton ou les baigneurs qui n'étaient pas sur la plage avant d'aller se baigner, ce seront les deux avancées majeures de cette éclipse morale qui fait qu'il nous semble que la lumière du jour devient de plus en plus blafarde.
Ah, dernière rumeur : après leur libération par les tribunaux, le ministère de la santé envisage de convoquer manu militari les clandestins de Corse dans un grand gymnase pour se faire vacciner contre la grippe, ils seraient en grand danger d'être contaminés et il est question de leur imposer une bonne quarantaine. Il semble que ce soit sur le plan légal une bonne façon de les regrouper et des avoir à l'oeil. Pour les menottes qu'on leur avait passé aux poignets pour assurer leur propre sécurité, on les remplacera par les liens qui ornent les lits des agités, ça fait moins barbouze. La médecine bien comprise, il n'y a que ça de vrai.
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mardi 5 janvier 2010 Quand le père Noël délocalise, les nains et les enfants se révoltent!
Voilà un petit court métrage diffusé sur Arte qui, le soir du 25 décembre vous avait peut-être échappé: Sarl Noël
Une petite merveille à déguster et le plaisir de retrouver Jean-Claude Dreyfus, qui, je l'atteste, ressemble comme deux gouttes d'eau au père Noël qui venait chez moi quand j'étais petit.

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