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samedi 22 décembre 2007 Les grosses dames de david Gouny font la fête
Est-ce que c'est l'approche de Noêl ou du jour de l'an, je trouve que les dernières apparitions des grosses dames de David Gouny, que j'adore, sont plus désespérées.
Comme beaucoup, elles n'aiment peut-être pas les réveillons ni la tradition du baiser forcé sous le gui ou devant le sapin imbécile...
A méditer tout de même...

Une sélection des affiches des grosses dames ici
Ps. Je ne donne plus les adresses des affiches, pour essayer de dissuader la ligue des décolleurs iconoclastes, qui essaie de se constituer une collection à bon compte qu'on retrouvra sans doute dans quelques années sur eBay ou à Drouot... Dégueulasse!
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jeudi 20 décembre 2007 A dada à Saint Jean

Bon, je m'absente quelques jours hors de France pour faire mon D'Ormesson ou mon Juppé, comme vous voudrez (entre parenthèses, je vous conseille Venise en décembre, calme, ensoleillé ou brumeux, tranquille, une merveille pour une retraite) et hop, quand je reviens, c'est le bazar, Carla bruni n'est plus libre, Sarkozy s'est fait chanoine, Augustin Legrand essaie d'entrer dans le Guinness en montant et démontant le plus grand nombre de tentes dans le minimum de temps, et la presse fait des gorges chaudes (mais pas profondes, hein!) pour un type qui ne demandait rien à personne sauf à son logeur à qui il avait demandé de refaire gratos ses peintures, et qui se voit menacer d'expulsion alorsqu'on est en plein hiver au prétexte qu'il y a vingt ans Chirac lui avait obtenu un bel appartement de 190 m² pour pas grand chose, la belle affaire, bref, rien ne va plus.
Tout de même, cette histoire de Saint Jean de Latran, ça m'a interpellé.
Je ne connaissais pas cette anecdote : tous les chefs d'état français sont chanoines d'honneur de cette archibasilique et ils sont les seuls. Pas de concurrence, rien à céder à Angela Merkel ou Uribe ou Mouamar qu'on a assez vu avec ses lunettes de soleil. On n'est pas la fille aînée de l'Eglise pour rien, ce n'est pas notre président qui vous dira le contraire, ni Bigard.
Ah bah oui, parce qu'il y a aussi Jean-Marie Bigard. Au début je n'avais pas compris, j'avais cru qu'il y allait avec le général Bigeard, mais non, le général a refusé, il y va tout simplement avec l'humoriste délicat qui a complètement renouvelé l'art de la contrepèterie en enflammant d'un coup le stade de France, ce dont le Psg ferait bien de s'inspirer. je ne sais pas moi, il pourraient essayer les maillots roses, comme au Stade Français. Ah oui, j'imagine déjà les réactions extasiées des supporters du club parisien dont on connaît l'extrême tolérance à la différence.
Tout de même, pour revenir à nos moutons, je regrette un peu que la tradition ne soit pas complètement respectée. Moi j'aurais assez vu Sarkozy se présenter à cheval devant Saint Jean avec Carla Bruni en croupe, ça aurait eu beaucoup d'allure.
Il sera sans conteste le plus beau du quartier et c'est bien ce que la belle Carla prédisait dans Quelqu'un m'a dit
Après Ségolène accusant Bayrou d'avoir eu peur de la panne, en refusant au dernier moment de la recevoir dans son petit studio alors qu'elle faisait le pied de grue dans sa voiture à 11 heures du soir au pied de son immeuble, on sent bien que nos femmes et hommes politiques, en cette fin d'année, ont comme tout un chacun des préoccupations hormonales, ce qu'Eric orsenna nous avait d'ailleurs abondamment commenté dans ce petit livre réjouissant Grand amour où on découvrait que les couloirs du pouvoir servent surtout à trouver des coins tranquiles pour s'adonner à la prise d'assaut du sexe faible ou fort ou même des deux et vice et versa.

A propos de Venise, car il faut toujours revenir à Venise, je signale à tous les amoureux de cette ville qu'il est aujourd'hui de bon ton de décrier pour son mercantilisme, alors que le business était justement son activité essentielle et la cause de son fourdroyant et durable développement, que mon ami Brice Depasse, sur Nostalgie Belgique, nous fait cadeau de deux interviews remarquables sur son blog "Lire est un plaisir".
Le premier avec Gonzague Saint Bris, pour son livre "Les romans de Venise " aux éditions du Rocher, sorti en octobre, à écouter ici.
Et le second avec Michel Serres, un type qui philosophe et m'enchante même s'il n'a pas une Arielle pour réchauffer ses propos et nous chauffer les sangs, mais je m'égare, pour un magnigique ouvrage dédié à Carpaccio : Les esclaves libérés , sorti aux éditions du Pommier début novembre, à écouter ici
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mercredi 5 décembre 2007 Marrons chauds et triporteur
Une fois n'est pas coutume, voici un message de mon complice et ami photographe gérard Lavalette qui contribue à l'enrichissement de ParisCool et publie aussi des merveilles sur son propre site, Le piéton de Charonne.
Alors si comme moi vous aimez Paris et la vie de ses rues, répondez à son appel ! Et faites passer, si vous le pouvez. Merci.
"Périodiquement la mairie de Paris expose des grands noms de la photographie. On se souvient avec bonheur de l'exposition dédiée à l'oeuvre de Willy Ronis qui a du être prolongée tant les files d'attente étaient longues. Succès garanti aussi pour celle de photographies plus rares de Robert Doisneau. J'aime ces deux photographes ainsi que leurs regards mais ils sont avant tout les témoins d'une époque révolue. Le succès de ces expositions est aussi celui des souvenirs, de l'histoire de Paris, de celle de ses quartiers et des gens qui les ont fait vivre. Artisans, ouvriers, commerçants et petits métiers ont presque tous disparu. Aujourd'hui on aseptise, on supermarkete et on parle de reconstruire en hauteur des cages de verre. Les petits métiers devraient être protégés, classés ou inscrits au patrimoine comme les belles devantures de boutiques et les immeubles art-déco. Tout ça pour vous dire que lorsque j'ai l'occasion de rencontrer un beau personnage qui exerce une activité en voie de disparition je m'empresse de le photographier avec parfois l'arrière pensée d'exposer un jour mon beau cliché à la mairie de Paris. Paul Martinez a photographié Fabrice Risi et son triporteur. J'ai photographié M Risi, le père avec un autre triporteur et Willy Ronis avait photographié le grand-père. Toute une lignée de marchands de marrons, de vraies châtaignes grillées dans la tradition, odorantes et craquantes, moelleuses à coeur et puis l'odeur... Pourtant la belle histoire semble vouloir s'arrêter là . Les petits métiers la mairie de Paris les aime bien en photos dans la rue c'est une autre histoire. Fabrice n'arrive pas à décrocher la "patente", ce sésame qui l'autoriserait à s'installer et à exercer son beau métier dans un endroit touristique sans craindre le procès verbal et la maréchaussée. Fabrice compte donc sur tous les amoureux de Paris, les photographes, les journalistes, les auteurs, les promeneurs, les badauds et les gourmands pour le soutenir. vous pouvez lui écrire directement sur sa boite mail [email protected]. Tous les courriels reçus seront collectés sous forme de pétition et transmis au service concerné de la mairie de Paris."

Quant à la photo de Monsieur Risi père, gérard Lavalette l'avait publiée sur ParisCool en 2006 :

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C215 rue Aubriot
Moi j'aime bien la rue Aubriot parce qu'à un bout, rue Sainte croix de la Bretonnerie, il y a une délicieuse boutique, la chapellerie Simon : "les Canotiers du Marais", et à l'autre bout, Notre Dame des Blancs Manteaux.

L'association C215, et ses très noooooooombreux artistes, exposera chez Art Partner galerie, une sorte de rétrospective :

C'est au 7 rue Aubriot, chez Art Partner Galerie, du 6 au 24 décembre 2007, et les cahouettes le jeudi 6 décembre 2007 à 18h
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Antoine Gamard chez Onega
Les amoureux des petis signes urbains connaissent bien Antoine Gamard. Il y a quelques années, la ville était envahie de ses petits corbeaux. Sa performance avait pour nom "Sticky Bird". Vous vous souvenez?

Antoine Gamard revient avec une exposition, Old School, à la galerie Onega, 60 rue Mazarine dans le 6ème, du 7 décembre 2007 au 19 janvier 2008.
Vernissage Jeudi 6 décembre à la galerie ONEGA De 18h à 21h

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