Voili, les portes Ouvertes de mon petit atelier, c'est fini. Vous avez été nombreux, cette année et je vous en remercie. Le vin blanc n'était pas si mauvais et vous avez eu l'air d'aimer mes petites images.
Et à tous ceux que le manque de métro et les embouteillages ont empéché de venir, je tiens à les rassurer, si ça n'avait pas été pour ma propre expo, pas sûr qu'on m'y aurait vu... et même le dernier soir, en rentrant en vélo sous la pluie neigeuse de montmartre jusque dans ma campagne, je me suis dit comme 'tit gibus : si j'aurais su j'aurais pas venu.
A la demande de quelques uns, voici les photos de Birmanie que j'ai montré et qui ne sont pas les mêmes que celles déjà vues par ailleurs (enfin pas toutes).
La Panse de l'Ours - 8 rue la Vieuville 75018 - 06 03 99 43 08 Il faut téléphoner avant c'est vraiment plus sûr...
Bon, histoire de vous délasser, rien de tel que d'aller grapiller des cahouettes et siroter du mousseux pour oublier la pluie, le métro qui manque, le train qui fuit et le bouchon qui se fige. Quand en plus c'est pour voir des artistes qu'on aime, la fête est là.
Expo collective : Maryam Shams, Christine Le Roy, Roswitha Guillemin
Galerie Anne Vignial : signature/Vernissage et exposition
Invitation : Photos de Paris et regards de Birmanie
Chaque année, l'association des artistes d'Anvers aux Abbesses ouvre les portes de ses ateliers... C'est en novembre.
Bon, m'apostrophe le capitaine Cap, tu les ouvres ces portes ouvertes?
Il y a dans ces questions de portes ouvertes qui s'ouvrent un suspens métaphysique terrifiant.
Oui, c'est dit, j'ouvrirai les portes de mon atelier, joliment appelé La Panse de l'Ours, et dans lequel je fais des siestes mémorables quand j'y suis, et des rêveries non moins inoubliables quand je n'y suis pas.
ParisCool et ses photos urbaines seront de la partie cette année, il n'y a qu'à demander, elles sont prêtes, les nouvelles comme les anciennes. Paris est si vaste et peuplé de tant de mystères.
Et puis aussi, car l'actualité m'a pris la tête avec sa poigne de fer, des regards de Birmanie, dont on ne parle presque plus déjà. Ils nousinterrogent, ces visages, tout comme ils interrogent l'avenir qu'on sent bien incertain.
Je vous invite à venir en voir quelques uns, tirés et plaqués au mur. Un diaporama tournera aussi avec tous les clichés exposés et tous ceux que je n'ai pas eu la place de montrer.
Bon, je résume, ce sera du vendredi 16 au dimanche 18 novembre, à la Panse de l'Ours, 8 rue la Vieuville 75018, métro Abbesses, avec du mauvais vin blanc le vendredi 16 à partir de 18 heures et même les autres jours, pourquoi pas?
Votre présence me fera un grand plaisir.
Les Portes ouvertes, ce sont aussi plus de cent artistes et tout un parcours sur la butte montmartre et jusqu'au 9ème arrondissement. Chaque atelier arborera fièrement le drapeau de l'association et vous pouvez d'ores et déjà vous procurer la liste et les adresses ainsi qu'un plan pour une balade familiale qui vous reposera les pieds de la grève probable des transports en commun.... hu, hu, hu... Moi je viendrai en vélo.
Franck Duval, qui signe ses affiches FKDL et qui avait accompagné les Lézarts de la Bièvre 2007 de ses silhouettes élégantes, vous offre ce dimanche 11 novembre une performance (oui, oui, c'est comme ça qu'on appelle maintenant les interventions publiques des artisssss), avec pose de silhouetes géantes sur un mur de 16 mètres.
Au programme : - La Chorale "Equivox" (30 à 40 chanteurs A'capella) - Show Hip Hop - Concours de Tartes et de Gâteaux - Collage Live des géants de FKDL (Franck Duval) ŕ partir de 14h - Une consultation ludique ŕ propos de cette place - Fanfare Latino-Américaine
L'adresse : la pointe Poulmarch, bien connue de tous les pocheurs et graffeurs de la capitale, pas loin d'Artazart et au bord du canal : 79 quai de Valmy, 75010 Paris.
Les horaires : dimanche 11 novembre de 14 à 18 heures
C'est la dernière blague belge à la mode et même si elle n'est pas de très bon goût, je ne peux pas m'empêcher de vous la rapporter, tant il se confirme que si on ne peut même plus rire des embarras d'autrui, qui nous consolera d'être aussi bêtes?
Les chevaux ardennais envahissent le bois de Vincennes
C'est un peu comme le dahu, tout le monde en parle mais personne ne l'a vu. Les chevaux ardennais du bois de Vincennes, dont on a parlé ici ou là, même que leurs petits noms sont "Harry, Idéal et Jason", dixit la Mairie de Paris qui s'y connaît en prénoms et en chevaux, je les avais cherché sans succès.
Ils débardent, ils débardent... et aujourd'hui, filant comme le vent sur ma bicyclette, j'ai bien failli en renverser un... Vous imaginez le titre?
"Un cycliste fou culbutte un cheval ardennais dans le bois de Vincennes!"
Même Détective n'aurait pas imaginé pareille aventure ni pareille Une!
Mais non, il en aurait fallu bien plus pour troubler le pas souverain de ces chevaux qui, inévitablement, rappellent à tous des souvenirs d'enfance, comme si le cheval faisait partie d'un imaginaire commun à tous, quel que soit l'âge de celui qui se met à imaginer.
Harry et Idéal? Harry et Jason? Idéal et Jason?
Longue vie donc à ces nouveaux travailleurs qui ne réclament aucun salaire et dont on pourra donc doubler les gages sans remord.
Quant à ceux qui les conduisent, il n'est que de voir leur mine réjouie pour se dire que décidément l'homme a perdu beaucoup de son âme en enfermant les chevaux sous un capot d'automobile.
Moi, quand j'avais huit ans, c'était Bagheera que je préférais, cela ne se discute pas. Et pourtant les autres cheftaines étaient bien aussi, mais la préférence est comme ça, évidente et mystérieuse.
Aujourd'hui, c'est pareil, alors quand j'ai appris que Bagheera Poulin entrait en résidence à la Maison des Métallos (oui, oui, les travaux de rénovation et de mise aux normes sont finis et la Mairie de paris a tenu ses promesses, les artiss sont bien là!, j'ai eu un petit pincement de plaisir.
Entrer en résidence, ça fait un peu destinée moniale, mais pour un artiste c'est la promesse d'un lieu, d'un point fixe entre les grandes échappées transatlantiques et les marins ne me tiendront pas rigueur de cette image. Ca comprend bien des choses, les marins.
Et fête, le jeudi 8 novembre à 19h30, Bagheera, et ceux qui l'accompagnent dans cette aventure, fêtent ça justement avec Ophélie (Ades a disparu semble-t-il, mais en ces temps de toussaint il ne s'est certainement qu'éclipsé momentanément), une aventure à la fois musicale, visuelle, littéraire et théâtrale, et en plus l'accès est libre au moins autant que les protagonistes.
On y va? La maison des Métallos, 94 rue jean Pierre Timbaud, Paris 11ème (au nord de l'arrondissement pour les géographes).