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dimanche 29 juillet 2007 Open Your Eyes à Brazzaville
Un petit d'envoi d'Yzeult qu'on aime et qui nous enchante...
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lundi 23 juillet 2007 J'ai testé Vélib pour vous
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Vélib ne laisse pas indifférent. Rien que pour ça, c'est déjà un sucès.

Autre constatation, le nombre très important de stations et on nous annonce leur doublement d'ici la fin de l'année. Bien.
Titulaire d'un passe navigo et d'une carte bleue, je me suis levé de bonne heure, bien décidé à tenter ma chance pour un essai d'une semaine. Me voilà donc à huit heures du matin au coin de l'avenue Daumesnil et de la rue de Charenton, au moment même où une commission est en train de réceptionner le dispositif flambant neuf.
je ne sais pas si vous avez déjà assisté au travail d'une commission d'experts, mais c'est toujours un spectacle réjouissant. Que ce soit un Comité d'hygiène et de sécurité, une vérification des normes par une compagnie d'assurances, ou le contrôle des extincteurs par le comité théodule, c'est le même aéropage, le plus souvent les mains derrière le dos, attitude typique de l'expert, qui déambule gravement en écoutant distraitement les explications du responsable local. Il semble que l'expert se déplace en groupe d'au moins cinq individus, dont au moins un prend la parole tout le temps pour se rendre intéressant et dont les autres attendent tranquillement l'heure du déjeuner, en prenant un air compassé et important.
Donc je m'approche de la borne en me disant que c'est vraiment une chance de me trouver là, à ce moment décisif.
Pas de chance. Si tous les emplacements sont effectivement garnis d'un vélo flambant neuf, une lumière rouge sur chaque potelet indique sans ambiguité que quelque chose ne va pas... D'ailleurs, sur l'écran principal, Windows embedded proclame fièrement qu'il est planté ce qui fait ricaner bêtement le type derrière moi : "Tout va bien, windows est hs, tout est donc parfaitement normal." Certainement un partisan de Mac Os.
Insensible à mon désarroi, la commission agrèe le site et le technicien, un peu fébrile, finit par me conseiller d'aller à un autre point, à trois cents mètres. Il en vient et m'assure que ça marchait cinq minutes plus tôt.
Pas découragé, je m'y rends dare dare. je fais bien car j'y suis attendu par un gars, un vélo à la main.
Cela fait vingt minutes qu'il parcourt le quartier et toutes les stations pour trouver une place libre. En effet, tous les emplacements sont garnis et il est donc impossible d'y déposer son vélo... ce qui est très génant, même si on bénéficie d'un quart d'heure supplémentaire à chaque fois qu'on tombe sur un point sans place disponible.
"Moi, me dit le gars passablement énervé, je m'en fiche du quart d'heure gratos, je voudrais simplement me débarrasser de ce *$^@ de vélo, je vais finir par arriver en retard au boulot et mon patron, lui, ne va certainement pas me gratifier d'un quart d'heure de salaire."
Il va donc tout faire pour m'aider à m'abonner... C'est que si je réussis le test, je vais prendre un vélo et donc libérer une place... où il pourra mettre le sien...
Là tout se passe bien. Je passe mon navigo devant le lecteur, paie avec ma carte bleue, accepte sur l'ércan d'être débité de 150 euros en cas de vol, casse, rhume des foins ou je ne sais quoi et me voilà paré.
Après, c'est vrai que c'est épatant.
On va directement au potelet où est parqué un vélo dont on vérifie (petits conseils à méditer) : . que le voyant est vert . qu'il y a bien les deux pédales . que les pneux sont gonflés . que la selle règlable en hauteur ne tourne pas dans tous les sens . que la sonnette sonne
Après c'est cool : on pose son passe navigo sur le lecteur du potelet. Un petit bruit indique que le passe est bien identifié, on appuie sur le bouton de libération, un autre bruit signale que le vérouillage s'est dévérouillé, ce qui est bien le moins, et on retire son vélo d'un geste souple et doux.
Important le geste souple et doux. Mon voisin qui semble un peu nerveux, secoue le vélo dans tous les sens, ce qui a pour effet immédiat de le rebloquer sans coup férir. A déconseiller aux impatients.
Après c'est le bonheur. A condition bien entendu de dégotter une place libre pour rendre l'engin...
Il semble bien que ce soit le problème actuel. Decaux, le gestionnaire de la concession, a mis en place des camionnettes qui libèrent des places quand c'est plein et l'inverse quand les stations sont vides, mais soit le système informatique n'est pas encore au point, soit il n'y a pas assez de camions. Bref, c'est encore en rôdage comme on dit quand ça ne marche pas bien...
Mais ne boudons pas notre plaisir, le système est formidable. D'ailleurs les touristes japonais se sont jetés sur Vélib et semblent beaucoup mieux renseignés sur la marche à suivre que le parisien moyen.
Une demi heure, cela vous semble un peu court? Le poids du vélo, 22 kilos tout de même, et le nombre important de faux plat de la capitale, vous convaicront rapidement que c'est bien suffisant. Et puis quelle liberté de pouvoir abandonner son vélo sans se préocuper de l'antivol, assuré de pouvoir en reprendre un autre quand on veut... Il suffit d'attendre cnq minutes entre la dépose et la reprise pour bénéficier d'une nouvelle demie-heure gratuite...
Non vraiment c'est formidable.
Et si vraiment le pédalage ne vous inspire pas, rabattez-vous sur Urban-Cab qui débarque dans la capitale et qui remet enfin à l'honneur ce transport urbain universel : le cyclo-pousse!

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Je ne me retirerai pas...
En faisant tourner quelques tables dans l'appartement plein de lustres perlés et de vieilles tentures d'une épouvantable sorcière, j'ai résolu l'autre jour l'épineuse question de ma conception.
Dans le silence ouaté et seukelment troublé par le souffle de l'au-delà qui semblait soulever le mobilier, j'ai distinctement entendu la voix de mon père affirmer d'un ton péremptoire à ma mère :
Par contre, je me demande bien de quel mandat il pouvait bien parler. Il n'envoyait jamais de mandat et règlait tout en espèces... Quant à traiter ma mère de mandat et de mandat du peuple de surcroit, je ne crois pas mon papa capable d'un tel outrage... Quelque chose m'échappe. Bizarre, bizarre!
Bon je retourne faire la sieste...

Inutile d'insister, je ne vous donnerai pas l'adresse du magasin qui vend les couvertures...
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vendredi 20 juillet 2007 Tout sur le dernier Harry Potter
Pendant que les intégristes juifs se répandent en lamentations et imprécations sur la sortie du dernier tome de HARRY POTTER, pensez, sortie un livre un jour de Shabbat, d'autres s'offusquent, en particulier du côté de certaines associations ultra catholiques, des annonces de "Queue Party" qui devraient s'allonger devant les librairies qui joueront le jeu de la sortie à minuit.
Quant aux intégristes musulmans, ils ne sont pas en reste et envisagent de porter plainte contre JK Rowling, pour avoir ridiculisé le port du voile et du Tchador avec les détraqueurs.
Pour les autres, ceux qui bidouillent sur internet et n'hésitent pas à mettre en grand danger leur pc et leur anti-virus en téléchargeant sur Torrent le texte intégral de "Harry Potter and the deathly hallows", l'affaire est entendue.
Il faut dire que l'exemple vient de haut, du vénérable New York Times soi-même, bien vite relayé en France par le Parisien dans son dition de ce vendredi, lui-même relayé par le Nouvel Obs dans sa version web et un nombre incroyable d'autres titres, considérant l'article du Parisien comme une news, et la publiant à leur tour...
Autre phénomène bien connu sur le web, les fins écrites de toutes pièces par les internautes... et qui présentent leur oeuvre comme la seule authentique.
Donc, Aldebus Dumbledore ne serait pas mort, mais aurait ouvert une friterie dans le hall de la gare Victoria, contre le pilier qui sépare les quai 9 et 10.
Rogue, ah le fameux Rogue, ne seait pas du tout ce à quoi on s'attendait, mais un adepte des médecines douces et des huiles essentielles, farouche partisan de la boldoflorine.
 
Qu'on se rassure également, Harry ne meurt pas, il épouse Ginny, en exigeant qu'elle l'appelle David pendant leur nuit d'amour (il paraît qu'il ne supporte plus que les filles hurlent Harry au moment décisif", et lui fait une floppée d'enfants, roux, et plein de taches de rousseur et une cicatrice sur le front. Toute la marmaille ira à Poudlard, et on murmure que même Edwige, le hibou de Harry, convole en juste noces avec un grand duc séduisant et doté de deux bananes et de stantiags.
Quant à Hermione, impérieuse et décidée, elle apprend à Ron, toujours aussi empoté, les positions du Kama Soutra des magiciens, en quelques coups de baguette bien appliqués.
Il y a d'ailleurs longtemps que son personnage, dans les épisodes apocryphes qui commencent à envahir le web, est devenu un peu ambigu... Moins, il est vrai que celui de Dana Scully, l'héroïne de X files.
Ce phénomène des internautes qui se mettent à écrire des épisodes entiers pour prolonger leur plaisir et détourner les personnages vers leurs propres fantasmes avait pris avec Gillian Anderson et David Duchovny une dimension absolument phénoménale.
On n'en est pas encore là avec Harry Potter, Ron et leurs petites amies, protégés sans doute par leur statut d'enfants puis d'adolescents... Mais il est probable que la fin de leurs aventures, l'ouverture du roman sur leur vie d'adulte libère l'imagination des écrivains virtuels qui alimentent cette littérature souterraine et vivace.
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mercredi 18 juillet 2007 Gérald Bloncourt : Le Front Polisario - La Guerre des Sables
Gérald BLONCOURT est l'un des premiers journalistes à avoir suivi la guerre menée par le Front Polisario contre les troupes marocaines au Sahara Occidental.
En 1976, armé de ses seuls appareils photographiques et de son stylo il a vécu, lors de son premier voyage, au milieu des combattants et de ces ethnies, durant un mois. Il y a écrit des poèmes, dédiés à Nedjma , sur un cahier d'écolier, entre les dunes, les convois de réfugiés, entre les brûlés des bombardements au napalm et les accrochages militaires, sous les regards-oasis des enfants orphelins, au milieu des visages graves des femmes-soldats, dans le ventre chaud de sable du Sahara.
Son témoignage sur cette sale "guerre oubliée" est l'un de ceux qui ont fait prendre conscience à l'opinion publique de ce drame qui se déroulait à quelques kilomètres de la conscience mondiale...
Regardez le diaporama
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mercredi 11 juillet 2007 Urgent : président de la République cherche doublure
Cause surmenage et déficience pouvoir dédoublement suite rachat baguette magique de Ron Weasley, président de la République, bien sous tous rapports, amis bien placés, yacht disponible pour week end, cherche doublure crédible, bronzée et pas froid aux yeux.
Devra pouvoir supporter premier ministre genre Juppé avec perruque, dont il devra se méfier.
CV et prétentions (beaucoup de prétention) au palais de l'Elysée. Inutile de préciser davantage, le destinataire a repris le tri et la distribution de tout le courrier, il s'ennuyait.
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Urgent : parti politique cherche éléphants pour poste stable Mais un éléphant qui ne lorgne pas toute la journée sur le tabouret du voisin et surtout pas sur ceux de l'équipe du dompteur de l'autre compagnie...

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Urgent : mendiante cherche béquille
...mais une béquille qui ne troue pas l'épaule et ne déforme pas le dos du blouson. Faire offre et la déposer dans le gobelet...

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Urgent : Hôpital Benghazi cherche personnel médical
Hôpital Benghazi (Lybie) cherche urgence équipe médicale complète (médecin et infirmières), dévoués, sans attaches, prêts à sacrifier leur vie pour soigner les autres et la finir en prison, voire être mis à mort, pour remplacement équipe précédente.
Soutien financier communauté internationale demandé et souhaitable pour chantage financier et humanitaire. Résistance à la torture non indispensable. Prévoir aveux spontanés.
Envoyer cv et prétentions à Muhamar Khadafi, Tripoli, qui transmettra.
(Cette annonce vous indigne? Moi aussi... mais beaucoup moins que la situation des infirmières et du médecin emprisonnés depuis huit ans et dont la condamnation à mort a été confirmée aujourd'hui... pendant que la Fondation Khadafi continue, dit-elle, à "négocier" des compensation financières pour le compte des familles...)
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mercredi 4 juillet 2007 La petite danseuse de Montmartre et son petit bout de bonheur
L'autre jour, me promenant sur la butte Montmartre, je suis tombé sur cette délicieuse petite affiche, tombant à point nommé pour nous rappeler que la butte a toujous été un lieu fétiche pour les danseuses et les filles dévergondées et ceux qui les aiment.
A propos, avez-vous lu le petit livre de cette vieille dame formidable, Rosemonde Pujol, 89 ans et qui sait donc de quoi elle parle, intitulé "Un petit bout de bonheur : Petit manuel de clitologie" et qui entend apprendre à toutes et à chacun comment bien utiliser ce petit bout d'humanité... Non? Alors pour elle qe vous aimez, ou tout simplement pour vous qui vous aimez tout autant, qu'attendez-vous?

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Merci de votre compréhension...
Vous êtes sans doute comme moi, mes amis, mes soeurs, mes frères qui empruntez sans oublier de les rendre les transports en commun, il y a un moment particulièrement pénible dans ce qu'il faut bien appeler l'aventure de l'homme moderne urbain et surtout periurbain, celui où une douce voix sussure dans le haut parleur un message inaudible, dontvous ne retenez que la dernière phrase, crachottée après de sinistres grésillements... "vous remercie de votre compréhension."
Cette simple petite sentence vous fait aussitôt sortir de l'espèce de cocon sonore dans lequel, écouteurs ou pas sur les oreilles, vous vous étiez douilletement enfermé... Compréhension? Pourquoi compréhension? Qu'est ce qu'il faut que je comprenne?
Ah, je m'interromp, car à la radio, en fond sonore justement, une voix demande à un expert quel est l'avenir du concombre en France? Comme je n'ai pas écouté le début de la conversation, tout occupé à vous parler d'autre chose, je m'interroge soudain sur la réalité des choses et de ma vie ce matin, car je vous le demande un peu, que vient faire le concombre dans tout ça? Je ne sais pas... Aussi je m'empresse de vous demander... votre compréhension, et je continue.
Oui, vous l'aurez remarqué, votre compréhension, on vous la demande quand il s'agit de vous annoncer une très mauvaise nouvelle. Le reste du temps, vous pouvez continuer à ne rien comprendre, c'est d'ailleurs mieux pour tout le monde. Mas quand il s'agit de vous expliquer que l'interconnexion est supprimée, vous savez ce dispositif mystérieux qui permet au Rer d'emprunter les voix de la SNCF sans que vous soyez obligé d'aller jusqu'à Saint Lazare pour prendre un improbable train bondé de banlieue, bref à ce moment là, il vous est instamment demandé une énorme dose de compréhension... Sauf qu'on ne vous explique absolument jamais ce quil y a à comprendre...
Bizarre, bizarre, auriez-vous dit bizarre. Cette interconnexion que j'imagine comme un gigantesque tronçon de voix ferrée manoeuvrée à l'aide d'une équipe de cinq cents cheminots noirs de cambouis déplaçant sur leurs épaules, après un "Han" hurlé en choeur, rails et rames d'un réseau à l'autre, est donc supprimée... suite au mouvement de grève d'une certaine catégorie de personnel... Et donc, forcément, votre compréhension est vivement solicitée...
Ah, quelqu'un dans la salle me dit que cette fameuse interconnexion est très automatisée et qu'en fait ceux qui s'en occupent sont très peu nombreux et qu'en fait toujours, la pénibilité de leur travail est tout à fait supportable eu égard à ce que vous endurez, coincé dans votre wagon entre l'ado capuchonné et affalé sur le strapontin malgré l'affluence et la poussette de cinq mètres de longs qu'une mère de famille farouche a enfilé dans la rame comme un médecin sadique dans le colon d'un malade en phase terminale...
Ah bon? Mais alors pourquoi me demande-t-on ma compréhension? Peut-être justement pour que je ne comprenne absolument pas de quoi il s'agit et que je ferme mon clapet protestatoire?
Dans ma gare par exemple, de très nombreuses affichettes me demandent ma compréhension... J'ai peur.
Après avoir neutralisé plusieurs mois l'escalier roulant avec des communiqués de victoire sur les millions de gens qui avaient emprunté l'ancien et donc l'urgence de le remplacer entièrement pour les milions d'autres qui suivront, ils viennent de supprimer le guichet qui vendait les billets pour deux très jolis distributeurs automatiques et un comptoir de conseillers, qui ne vendront rien mais seront là pour vous conseiller, justement, au cas où vous ne comprendriez pas comment marchent les distributeurs.

Et là, pour tout dire, ce n'est pas gagné.
Malgré tous nos efforts de compréhension, pendant les deux mois qu'ont duré les travaux, les anciens guichetiers ont du se tenir debout à côté des machines et passer des heures à essayer d'expliquer à des mamies aux doigts tordus par de l'artrite comment manipuler avec dextérité le rouleau-souris et à déchiffrer les hiéroglyphes défilant sur l'écran.
"Oui madame, vous tournez la molette pour faire défiler les destinations... Oui madame elles sont par ordre alphabétique... Non madame, l'aéroport Charles de Gaulle de Roissy n'est ni à Charles, ni à Gaulle, ni à Roissy, mais tout à la fin de la liste cinq écrans plus bas, parce que justement c'est une exception... Monsieur, vous ne trouvez pas votre gare? Saint Michel? Mais monsieur, essayez de comprendre, Saint Michel c'est à Paris, c'est le métro voyons. Et Vincennes? Oui, c'est aussi le métro... Non bien sûr ce n'est pas à Paris, puisque c'est Vincennes, oui, je suis d'accord mais essayez de comprendre... Ah pour la Défense, ça dépend si vous voulez vous y rendre en métro ou en Rer... car là, vous pouvez vous contenter d'un billet valable à Paris, alors qu'avec le Rer il faudra prendre un billet zone 3..." (Josette, le vieux là, il ne comprend rien du tout... et tu as vu la queue de vingt mètres derrière? Qu'est-ce que ce sera lundi..."
Oui parce que lundi, c'est à la fois lundi, je viens de le dire, mais aussi le deux, c'est-à-dire le début du mois et accessoirement de la semaine... jour favori des usagers compréhensifs pour acheter à la dernière minute leur coupon.... sans guichetier... à la molette.
Quant aux personnes agées, on compte sur leur compréhension pour acheter leur billet à un autre moment, de toute façon elles sont trop âgées pour supporter la queue, trop malhabiles pour faire tourner la molette, leur acuité visuelle trop médiocre pour déchiffrer l'écran déjà tout rayé par des graffitis rageurs, et leur carte bleue trop perdue dans leur sac ou leur poche pour pouvoir être insérée avec élégance dans la fente ad hoc d'autant que tant qu'elles n'auront pas choisi "avec reçu ou sans reçu", rien ne se passera... sauf peut-être le rejet de la demande en cours pour un "time out" hilarant qui ramène toute l'opération à l'écran d'accueil, à la grande joie des cinquante personnes qui observent avec attention et bienveillance le déroulement de l'opération dans la longue fille qui serpente jusqu'au jet d'eau de la place...
Hu, hu, hu...
Je vous remercie de votre compréhension....
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