C'st une tradition depuis que les Rois de France se sont convertis, ils accompagnent les moments importants de leur règne par une visite dans les hospices pour s'occuper des malades.
Saint Louis touchait les écrouelles (d'horribles fistules purulentes d'origine tuberculeuse, beurk, beurk!!), Henri IV qu'on sait porté sur les chairs parfumées, en faisait tout autant et Nicolas Sarkozy, le jour même de la diffusion du premier épisode de la troisième saison de Grey's Anatomy, s'est déplacé à l'hôpital de Dunkerque, une ville gérée par la gauche mais où on meurt un peu plus qu'ailleurs.
"Chez les hommes comme chez les femmes, la surmortalité à tous âges et prématurée par tumeurs est particulièrement élevée dans la Communauté urbaine de Dunkerque et dépasse significativement la surmortalité tous âges régionale dans le cas des hommes." C'est ce que nous apprend l'Observatoire Régional de la Santé du Nord Pas de calais et on comprend mieux le sens du déplacement du président.
Le reportage nous montrait des malades aux urgences, debout, fiers de cette visite, et des soignants fatigués et un peu ébahis, dont une infirmière qui a apostrophé l'illustre visiteur par cette sentence "l'hôpital est malade".
Ca m'a laissé sans voix mais pas le président qui n'a pas oublié qu'il en avait eu cinquante trois pour cent. Quand même, si l'hôpital est malade, qui va le soigner, hein? Hé ben justement, c'est pour ça qu'il était venu jusque là : il va doubler le nombre de centres de soins palliatifs, ce qui est en soi une excellente mesure mais un peu inquiétante quand même : les soins palliatifs , c'est fait pour les gens qu'on ne peut pas guérir... Non, je dis des bétises, il y a aussi tous ceux qui sont en fin de vie et dont on ne pourra pas éviter la mort, c'est-à-dire nous tous.
A la différence de Saint Louis qui guérissait les malades, Nicolas sarkozy est donc venu soigner les hospices....
Un autre Illustre Soignant n'avait-il pas demandé : "si le sel s'affadit, avec quoi le salera-t-on?"
Pour couper court au débat, il y a bien des siècles de ça, les musulmans ont banni le porc de leurs habitudes alimentaires pour ne plus avoir besoin de saler le jambon... ce qui a bien fait les affaires des vénitiens qui ont pu dissimuler le corps de Saint Marc sous du porc pour le ramener en douce d'Alexandrie : les gardes n'ont pas osé regarder sous la viande impie.
Bon, où en étais-je moi?... je sens que je m'égare... Revenons à nos moutons (ceux là, tout le monde les boulote)...Ah oui, je sais : j'ai beau regarder la scène sur le tableau, je ne vois pas Roselyne bachelot... Un oubli du caméraman?
Quand même, la gauche perd du terrain dans cette bataille médiatique. Je ne vois plus qu'une solution : il faut organiser une séance avec Ségolène Royal en train de laver les pieds de François Holland, traité comme un va-nu-pieds depuis quelques jours. Jean Paul II faisait ça très bien et regardez tout le profit que ça lui a valu, il s'en est fallu de peu qu'on le canonise de son vivant.
Et le beau Jacques, dans son joli loft du quai Voltaire? Qu'est-ce qu'il en pense de tout ça? Hein? je parie qu'il se dit que ça amuse la galerie et que c'est autant de temps gagné sur les procédures judiciaires qui voudraient s'occuper de la façon dont il gérait son argent de poche de président... Ah il est malin celui-là...
Manifestation de nudistes à vélo, ou de cyclistes nus, ou de citoyens dévêtus et à vélo, comme vous voudrez, le 9 juin 2007 à 14 heures.
Que veulent-ils? Manifester pour que la ville redevienne "un espace dédié aux personnes et aux rencontres." C'est vrai que tout nu, ça aide peut-être, mais ça dépend qui est sur le vélo.
On ne dit non plus si il faut nettoyer la selle avant de le ramener à la boutique de location... Ca fait peur, quand même...
Cela me remet en mémoire cette image de vélo, vue à Berlin, la quintessence du vélo appuyé contre une gouttière... Nos cyclistes dénudés auront-ils la même allure dépouillée?
Les élections vous ont donné la gueule de bois? Vous avez l'impression d'être seul à avoir voté pour votre candidat, les nuits vous semblent longues et la température glaciale? Vous vous méfiez de votre propre compagnie? le blizzard souffle sur votre âme? Pas de problème, on a ce qu'il vous faut! Avec Kreskova, oubliez tous vos soucis, Fillon et sa perruque, Juppé et son crâne lisse, Mam et sa jupe plissée, les autres et leur peau plissée aussi, le quai Voltaire où vous auriez bien habité mais vous n'avez pas d'ami pour vous prêter de garçonnière, la lancinante question à laquelle vous n'arrivez pas à répondre et qui vous taraude "qu'est-ce que j'aurais fait à la place de Holland?", qui va s'occuper d'Arlette si elle ne veut pas aller en maison de retraite, qui va faire suivre le courrier de Besancenot, que voulait vraiment dire Gérard Schivardi dont vous n'avez jamais compris les déclarations malgré tous vos efforts, bref, tournez la page, oubliez tout avec cette petite vidéo. Il y a des situations kafkaïennes, cette vidéo est juste vodkaïenne et païenne et finalement c'est ce qu'il nous faut...
Ca me rappelle, bien que l'association soit purement d'idée, ce que me racontait il y a belle lurette, un ami qui fréquentait beaucoup les bars de Toulon avec des légionnaires. Il me disait que les meilleurs cuites étaient celles prises avec du pastis. Il suffit le lendemain matin d'un grand verre d'eau pour laver le tube digestif et dissoudre dans cinq volumes d'eau un volume d'extrait sec de pastaga décollé des parois de l'oesophage et retrouver comme par miracle sa bonne biture de la veille...Juste avec un verre d'eau. Magique, non?
Pour ce livre il a troqué l'appareil pour la plume. Comme moi vous aimez passionnément Paris et son histoire alors faites marcher la machine à mails, parlez-en à tous vos amis sur vos blogs et sites et devant la machine à café pour le dernier numéro de la mémoire des rues consacré au 19 ème arrondissement.
Les revenus des livres édités par Parimagine vont intégralement à l'association de la photothèque des jeunes parisiens qui, sous l'émulation de Jean Louis Célati, s'efforce depuis plusieurs années de conserver et de transmettre la mémoire de nos quartiers.
Si votre libraire ne l'a pas, menacez-le... Il aimera ça.
Voici l'adresse d'un site qu'il faut élever au rand des bienfaiteurs de l'humanité : Free Lens Hoods.
Ce site propose ni plus ni moins de vous offrir gratuitement des pare-soleil au format pdf, un peu comme des patrons dans le petit Echo de la Mode (comment ça, plus personne ne sais ce qu'est le Petit Echo de la Mode? C'est vrai? Misère...) pour pouvoir les imprimer au calme et les adapter à la demande sur votre précieux caillou, avec un élastique ou du ruban adhésif.
Tous ceux qui ont acheté un grand angle chez Canon pour une fortune et se sont aperçu ensuite que le pare-soleil n'était pas inclus et que tous les magasins de la ville étaient en rupture de stock depuis deux ans me comprendront : un pare soleil est indispensable, surtout pour le numérique, et surtout pour les grands angles....
Ceux en caoutchouc, Hama et autres, s'ils sont bien prévus pour le diamètre de votre objectif, ne le sont jamais pour le grand angle et vous feront de très jolis coins vignettés.
Exposition du 2 juillet au 16 septembre 2007 Chapelle Saint-Martin du Méjan, place Massillon, Arles
Nul n'ignore, depuis 1999, mon admiration pour Ousmane Sow.
J'avais commis alors un petit reportage qu'on peut encore voir ici.
Nul n'ignore non plus ma passion pour la photographie... Alors si l'envie vous prend de passer aux Rencontres photographies d'Arles, faites un saut à la Chapelle Méjan : vous pourrez y découvrir des pièces en bronze du sculpteur et des photographies de Béatrice Soulé, bien entendu, mais aussi de Martine Franck, Sarah Moon, Martine Voyeux ou Cartier Bresson.
Lisez donc le petit communiqué relatif à cet événement:
" A l’occasion de l’exposition exceptionnelle organisée par l’Association du Méjan à la Chapelle du Méjan,Ousmane Sow exposera plusieurs œuvres inédites : petites sculptures et bronzes voisineront avec ses séries africaines particulièrement célèbres depuis l’exposition du Pont des Arts à Paris au printemps 1999.Ces petites sculptures - une réinterprétation du thème des Nouba - sont, pour Ousmane Sow, un retour aux sources, à ses œuvres aujourd’hui disparues. Y seront exposées également pour la première fois, une œuvre majeure en bronze, et l'original du Victor Hugo, dont le bronze est installé aujourd’hui à Besançon. L’exposition mêlera de manière inédite œuvres, photos et vidéo. Elle se déroulera dans le cadre des Rencontres d’Arles 2007. Ces photos seront en partie celles du livre, publié en novembre dernier par les Éditions Actes Sud, et qui a connu un grand succès... Le regard vidéographique et photographique est essentiellement celui de Béatrice Soulé qui a le privilège de partager depuis une douzaine d’années la vie et la carrière d’Ousmane Sow : un voyage dans l’univers intime du sculpteur, de sa maison-atelier de Dakar aux Fonderies de Coubertin. Leurs amies, Martine Franck, Sarah Moon, et Martine Voyeux ont également photographié l’artiste, etoffriront leurs regards dans les salles adjacentes. On pourra y découvrir aussi son portrait par Henri Cartier-Bresson."
En ces temps difficiles où, quand vous êtes fatigué de votre journée, avec vos mômes à emmener et à récupérer chez la nourrice, votre job à la noix et votre patron qui vous emmerde, sans parler de votre conjoint qui joue les cuillers dans le plumard sauf qu'il se met systématiqment dans le mauvais sens, il suffirait pour vous redonner le moral d'accepter enfin la proposition désintéressée de votre copain d'enfance d'aller passer trois jours sur son yatch de 70 mètres avec pour excuse auprès de vos copines que vous avez décidé de ne plus rien cacher et de ne pas tricher...
...bref, en ces temps difficiles, je vous propose un site ô combien réjouissant, un site où des fondus tintinophiles crèent de toutes pièces de nouvelles aventures de Tintin avec des images piquetées ici où là dans des albums et dont ils changent juste les petites phrases dans les bulles (on appelle ça des phylactères, si, si...).
Le résultat est souvent saisissant... On attend juste qu'un bienfaiteur de l'humanité nous fasse un pastiche de la campagne électorale que nous venons de vivre... la matière est si riche qu'il devrait y avoir de quoi faire... Par exemple, avec Bianca castafiore et ses bijoux, Lampion et sa police d'assurances, le senor Oliveira qui vend n'importe quoi à n'importe qui, les traitres patibulaires, les amis dupont et dupond dont on se passerait bien... Bref, je lance un appel...
15 membres en tenant compte de la parité homme/femmes!
Oui, sans doute comme beaucoup d'entre vous, j'aime beaucoup écouter la radio en beurrant mes tartines...
Et ce matin, coup de chance, j'avais mon petit carnet à portée de main et j'ai pu noter cette nouvelle sur le futur gouvernement limité à quinze ministres, telle qu'elle a été donnée sur France Inter, sans en changer une virgule...
"...ce gouvernement devrait comporter 15 membres en tenant compte de la parité homme/femme!"
Vous me direz ce que vous voudrez, je n'imagine pas que ce soit involontaire et l'idée que les journalistes minent leurs papiers de petites phrases comme celle-là, au second ou au troisième degré, me remplit d'aise...
Election présidentielle : la chasse aux maroquins est ouverte
Les inquiétudes de ceux qui craignaient une chasse aux sorcières des minorités avec l'élection du candidat de la droite profonde se confirme, les radios l'ont annoncée ce matin : la chasse aux maroquins est ouverte...
Ah elle est belle la France plurielle!
Pour le premier maroquin, on parle de Fillon... C'est Gui Carlier qui a dit qu'il ressemblait à Juppé avec des cheveux. j'ai bien regardé les photos et je peux vous le confirmer : on ne dirait pas Juppé, Fillon n'est pas Fillon, c'est Juppé avec une perruque. Cette imposture doit cesser.
En plus, avec le réchauffement de la planète, cette perruque doit être très pénible à porter. Libérons Juppé de ce calvaire, enlevons-lui sa perruque. Je demande donc aux entartreurs de tout poil de laisser tomber leurs patisseries et, quand ils croiseront Fillon, de plutôt lui arracher sa perruque. Et plus il criera fort, plus nous aurons la preuve que Juppé est un acteur merveilleux.
Halte à l'imposture, libérons Juppé de sa perruque!
Mosko et Associés, après une sombre histoire de faillite de leur fournisseur de nom, se sont fait piquer leur ancienne adresse web par un big fournisseur américain, trop content d'y mettre de la pub et de profiter de leur notoriété.
Ils viennent donc de reconstruire leur site sur leur nouvelle adresse:
http://www.moskoetassocies.fr/
Pour remonter dans le classement des moteurs de recherche qui pointent toujours vers leur ancienne adresse, soyez sympas :
Changez vos liens existants pour leur nouveau site. Prevenez vos amis pour qu'ils en fassent autant. Demandez à ceux qui n'en avaient pas de mettre un lien vers leur joli site
Comme ça, Google, qui comprend tout mais à qui il fait tout expliquer fera peut-être plus vite la bascule de leur référencement et ce sera très sympa.
Merci pour Gégé et Michel et filez vite au Zéphyr à partir du 11 mai
Moi, vous m'connaissez, j'adore mes petites séries télé. Alors toutes les nuits, j'enregistre consciencieusement Nypd blue sur france 3 avec le détestable mais si attachant Sipowicz, et le mercredi, sans faute, je regarde les experts sur tf1. Attention, pas n'importe quels experts, les experts Las Vegas, la mère de tous les experts comme aurait dit Saddam.
Hier donc, je m'installe pèpère devant ma télé, ma Bud dans la main droite, mes pop corn dans la gauche et ma clop dans la troisième et je m'apprête à goûter une de ces soirées que j'aime : voir sans comprendre des types très balaises résoudre comme par miracle des problèmes insolubles auxquels je ne comprends rien.
Et là, surprise, ils ont changé tout le casting de ma série. Au lieu de Catherine Willows et de Gil Grissom, deux petits nouveaux s'affrontent pour savoir qui va diriger le service de la police scientifique de Las Végas... Une certaine Ségolène, quel drôle de nom, et un certain Sarkozy, on se demande où ils vont les chercher.
Je dois vous avouer que je préférais les anciens : moins de paroles et la recherche minutieuse de faits irréfutables. Alors qu'hier soir, il m'a semblé que la relève se préoccupait plutôt de parler aussi longtemps et aussi fort que l'autre... Quant aux arguments, rien de bien étayé malgré une grande conviction. Bon d'accord, les problèmes avaient l'air aussi insolubles que dans les autres épisodes, mais les solutions m'ont paru un peu téléphonées... Devant un jury, je ne sais pas si cela suffira.
Un moment, j'ai cru qu'on tenait enfin un fait scientifique irréfutable avec le nucléaire : la petite nouvelle en tenait pour 17%, le nouveau, un peu teigneux malgré ses efforts pour paraître dégagé, s'accrochait à 50% aussi fort qu'à ses accoudoirs; ce matin, sur France Inter, Jean-Marc Sylvestre, le chroniqueur attitré des séries télé, claironnait 70% en fanfaronnant que tout le monde savait ça, avant qu'un autre journaliste finisse par reconnaître que c'était bien 17%, mais pas de l'électricité produite ni consommée, mais de la consommation d'énergie finale...
Bon. Il paraît que l'épisode a quand même fait un carton à l'audimat. Comme quoi, les producteurs auraient tort de se donner du mal.
Quant au vainqueur, les gars de la série devraient se décider dimanche. Ils devraient garder Grissom, quitte à le faire remplacer de temps à autre par Willows si ses articulations le font trop souffrir et garder les deux nouveaux pour autre chose, un truc moins sérieux... je ne sais pas, moi, de la politique par exemple.
Et là, surprise, ils ont changé tout le casting de ma série. Au lieu de Catherine Willows et de Gil Grissom, deux petits nouveaux s'affrontent pour savoir qui va diriger le service de la police scientifique de Las Végas... Une certaine Ségolène, quel drôle de nom, et un certain Sarkozy, on se demande où ils vont les chercher.
Un moment, j'ai cru qu'on tenait enfin un fait scientifique irréfutable avec le nucléaire : la petite nouvelle en tenait pour 17%, le nouveau, un peu teigneux malgré ses efforts pour paraître dégagé, s'accrochait à 50% aussi fort qu'à ses accoudoirs; ce matin, sur France Inter, Jean-Marc Sylvestre, le chroniqueur attitré des séries télé, claironnait 70% en fanfaronnant que tout le monde savait ça, avant qu'un autre journaliste finisse par reconnaître que c'était bien 17%, mais pas de l'électricité produite ni consommée, mais de la consommation d'énergie finale...
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