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jeudi, novembre 11 Les femmes des vitrines de L�onore Branche
Moi, j'adore les vitrines, les mannequins dans les vitrines et les photos des mannequins dans les vitrines. C'est dire si cette exposition de photos de mannequins dans les vitrines me s�duit assez.
C'est du 12 au 25 novembre 2004, au salon d'automne, 323 bis rue de charenton 75012
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Publiez vos gribouillis!
En voil� une id�e qu'elle est bonne :
"Tout le monde � un moment de la journ�e, fait des petits dessins, sur des coins de feuilles de papier : quand on est au t�l�phone, o� dans une salle de r�union, dans un lieu d?attente chez son coiffeur, au restaurant sur le coin d?une nappe etc... A 95% ces petits dessins finissent � la poubelle, et c?est ce que nous voulons �viter.
...Nous voulons que vous r�cup�riez tous ces petits morceaux de papier, et que vous nous les fassiez parvenir, afin que nous puissions r�aliser des oeuvres d?arts. Si, si, c?est tout � fait possible...
Nous envisageons de cr�er des oeuvres � partir des gribouillages et des dessins que nous recevrons, et de les vendre lors d?expositions itin�rantes, dans les pays francophones participants, au profit d?associations venant en aide aux enfants malades.
Tout le monde peut participer, adultes et enfants de tous horizons, en nous envoyant leurs gribouillages et griffonnages, leurs dessins..."
"via Aith"
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mercredi, novembre 10 un soutien gorge � 10 millions de dollars
Pansiens, pansiennes, on vous ment, on vous trompe. L'argent ne fait pas le bonheur et je vous en donne ici la preuve imm�diate.
Regardez par exemple, cette pauvre Tyra Banks, malheureuse "fashion victim" condamn�e au vedettariat permanent, oblig�e de porter et de supporter la torture impos�e par cette cr�ation diabolique de Victoria Secret pour "the dream bra", c�r�monie annuelle bien innocente, un soutien gorge brod� de 2900 diamants et qui totaliserait d'apr�s les sp�cialistes la bagatelle de 112 carats.
Vous imaginez l'embarras de son amoureux au moment de lui enlever? Vous imaginez l'ind�cision, une fois �t�, pour se d�cider � le poser n�gligemment sur une chaise? Et comment dormir sur ses deux oreilles avec une telle lingerie jet�e sur le tapis?
Mais le pire, c'est l'image qui nous le r�v�le: ce bra de r�ve semble vraiment tr�s inconfortable et s'apparenterait plus aux silices port�s par les nonnes mortif�res du 17�me si�cle qu'aux d�licieux grammes de soie du p�re Nougaro...
Pour s'en convaincre, cette photo de la malheureuse et surtout le gros plan sur la torture impos�e...
Dans son billet, l'�ditorialiste du m�morable site internet sur lequel j'ai d�couvert cette perle (!) parle aussi du dessous de bras vaginal du mod�le... Moi je trouve �a pratique apr�s tout et � part le voile et la calotte qui m'agacent, je suis favorable au respect des diff�rences.
Ca me rappelle l'histoire du martien qui serre la main de tous ceux qu'il rencontre en se renseignant sur les moeurs des terriens et qui finit par s'int�resser � leurs pratiques sexuelles. Et quand on lui d�crit les positions adopt�es par les humains compte tenu de leur morphologie, il s'�tonne en riant tr�s fort. Cher nous, r�v�le-t-il hilare en secouant de plus belle la main de son interlocuteur, on fait l'amour presque tout le temps. On fait �a en se secouant les mains...
(via http://www.thesuperficial.com/000399.html)
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lundi, novembre 8 Alors cette expo Capa, c'�tait bien?
Ah, je l'ai entendu, cette question depuis hier. Il faut dire que je n'avais pas cach� mon intention d'aller � la premi�re heure, dimanche, � la biblioth�que nationale, la petite, pas la grande, pour visiter cette fameuse exposition.
De la rue, le bonheur: la rue de richelieu �tait d�serte, les portes coch�res de l'h�tel grandes ouvertes, la cour inond�e par un soleil improbable et en compl�te contradiction avec tous les bulletins m�t�o.
Le gardien nous fit passer, le capitaine cap et moi, sous un portique cens� d�tecter toutes les ceintures de bombes dont nous ne nous s�parons plus, et nous p�mes p�n�trer du pas assur� de l'honn�te homme dans la salle des billets.
C'est l� que je sentis le pi�ge se refermer. S'il n'y avait aucun signe d'agitation au dehors, il n'en allait pas de m�me � l'int�rieur, o� une queue de plusieurs dizaines de m�tres m�andrait. la premi�re stupeur pass�e, nous nous coll�rent avec r�signation au bout de la dite queue, tant il est vrai que les leu leu n'ont de cesse de se mettre � toutes les queues disponibles, bient�t suivis de nouveaux arrivants, ce qui nous tanquillisa momentan�ment.
Quand, dix minutes plus tard, je m'aper�us que nous n'avions pas fait un pas, un doute nous assaillit: cette queue �tait-elle vivante ou morte? Grave question.
Le capitaine cap alla aux nouvelles � la caisse, pendant que je gardais pr�cieusement notre place et revint bient�t avec cette nouvelle surprenante: personne n'�tait encore entr� dans l'expo, l'informatique �tait en panne et aucun billet n'avait pu �tre d�livr�. Bigre!
Il �tait quand m�me midi quarante cinq, soit trois quart d'heures apr�s l'heure th�orique de d�but des visites.
Une jeune et sympathique jeune femme, qui avait du �tre tir�e � la courte paille par ses cruels coll�gues, se d�voua bien vite pour pr�venir qu'une d�cision allait �tre prise rapidement, mais qu'elle �tait incapable de nous dire laquelle ni quand.
Quelques uns sugg�raient d'instaurer une entr�e exceptionnelle gratuite (on �tait le premier dimanche de novembre), d'autres qu'il n'y avait qu'� se passer d'informatique en rappelant opportun�ment qu'en 1931, 37 millions de visiteurs avaient visit� l'expositon coloniale sans informatique du tout et qu'aucun incident relatif � cette incroyable �tat de fait ne subsistait dans les chroniques.
Quand on vit passer un jeune homme d�cid� avec une souris au bout d'un fil, d'aucun se dirent qu'il tenait le bon bout. Et en effet, cinq minutes plus tard, la nouvelle remonta la queue � une vitesse que bien des syst�mes d'information pourraient envier: "�a remarche!". Un soupir de soulagement ventila tous les pc connect�s � cent m�tres � la ronde.
Ce fut apr�s avoir achet� � la caisse miracul�e ce fameux billet, p�niblement crach� par une technologie triomphante, que le coup de gr�ce nous fut ass�n�: une seconde queue s'�tait form�e devant la porte de la salle de l'exposition proprement dite et le garde pr�pos� au contr�le des billets, nous annon�a tout fier: "� partir de maintenant, il y a encore une demi-heure d'attente!"
L'explication �tait simple: l'afflux soudain de tous les visiteurs en m�me temps avait rapidement satur� la capacit� d'absorption de la salle, et il avait �t� d�cid� de r�guler le flux des entr�es en le calant sur les sorties. Compte tenu du nombre d'entr�es d�j� enregistr�es et d'une dur�e de visite moyenne d'une heure, il y en avait encore, vu notre positionnement dans la file, pour une grosse demi heure. Nous n'avions pas d�jeun�, il �tait 13 h45, cela faisait une heure trois quart que nous pi�tinions en pause longue et il faisait une chaleur �touffante.
La r�gulation avait pour objectif louable le flux tendu, mais du coup, c'est nous qui �tions tr�s tendus aussi.
La seule bonne nouvelle c'�tait que le billet achet� pouvait �tre utilis� un autre jour.
Je ne suis jamais ressorti d'une exposition avec un tel sentiment de soulagement, surtout en me mettant � table apr�s une petite promenade de retour ap�ritive.
Super, Capa, vraiment super. D�s que j'aurai vu les photos, je vous en reparle!
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dimanche, novembre 7 L'enfant au tambour, cour Napol�on
 Qui nous expliquera la signification de la pr�sence de cet �tonnant pantin grandeur nature, perch� sur les balcons de la galerie sud de la cour Napol�on? Comme dans le livre fameux de G�nter Grass, le Tambour, et comme dans le terrifiant film qu'en a tir� Volker Schlondorff, l'enfant pantin, imperturbable, frappe son tambour dans une indiff�rence presque g�n�rale. Il regarde sans la voir la pyramide de Pei, nouveau symbole du Louvre, et tape son tambour, tandis qu'en bas, sur l'immense place, les touristes d�filent, indiff�rents, le num�rique � l'horizontale.
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La Panse de l'Ours
Ké ki di?
