Le weblog de l'Oncle Tom ! Retour a la Panse


vendredi, octobre 29

Les moskos pers�v�rent � beaurepaire

Bonne nouvelle pour tous ceux qui n'ont pas eu le temps d'aller admirer la tr�s belle exposition des moskos � la galerie beaurepaire, elle est prolong�e jusqu'au samedi 6 novembre inclus. C'est toujours au 28 rue baurepaire m�tro r�publique, de 14h � 20 h.

Vous y troiuverez de tr�s jolies compositions sur support bois, une mati�re qui semble avoir �t� faite pour le pochoir...



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la grande saga du transistor

Innovation technologique majeure du vingti�me si�cle, il aura fallu attendre le vingt et uni�me si�cle pour d�couvrir enfin une utilisation vraiment utile � cet engin diabolique, le transistor, que maintenant on imprime carr�ment.

Utilisation donc, que l'on pourrait r�sumer au d�veloppement de la cr�ativit� sexuelle chez les ados qui dans le temps s'essayaient � monter eux m�mes des postes � gal�ne, puis plus tard, avec des l�gos, des goldoraks tr�s laids et maintenant essaient de souder entre eux ces petits transistors de toutes les couleurs pour r�inventer les positions bien connues de la brouette japonaise, ce qui pour un transistor, ne devrait pas poser de difficult� majeure, tant le japon excelle � manipuler ces engins l� (je parle des transistors, parce que les brouettes, je ne sais pas).



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Georges W. Bush pr�pare son show tv

On se souvient tous (euh, l� je m'avance peut-�tre un peu) des effets d�vastateurs d'une cam�ra cach�e avant une interview officielle, au moment o� les imp�trants, un peu nerveux, se tr�moussent sur leur si�ge ou l�chent le plus innocemment du monde des pens�es ou des opinions qu'ils ne r�v�leraient pour rien au monde s'ils savaient que leurs faits et gestes �taient enregistr�s pour la post�rit�.

Bush ne d�roge pas � la r�gle et ce tr�s court petit film pris par la cam�ra d'une tv avant que le rouge ne soit mis nous montre ce que le candidat pense de ceux qui vont le regarder et qu'il va essayer de bais... euh, pardon! de convaincre!





Il n'est m�me pas certain que cela lui nuise d'ailleurs, tant ce geste colle avec sa posture de cow boy solitaire seul contre le monde entier.

(via milk and cookies)


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jeudi, octobre 28

Une sale journ�e...

J'avais d�cid� d'aller fouiner chez Pirate, le magasin o� on trouve tout ce qui fait que l'informatique et le num�rique g�chent � peu pr�s notre vie et me voici donc parti, mon courage bien serr� � deux mains.

C'est que, attention! on ne d�cide pas d'aller passer une heure ou deux � Pirate, ni dans la rue tongallet toute proche, sans pr�paration.

R�gle une, bien vider ses poches pour ne pas se faire d�pouiller de tous ses portables, appareils photos, barettes de m�moire qui encombrent ordinairement les poches de gabardine. Le grand black au sourire de jaguar qui dirige le service de la fouille n'aime pas beaucoup qu'on entre dans le magasin avec des trucs qui, � la sortie, ressembleraient � des trucs qu'on aurait achet� dedans et qu'on ne voudrait pas payer.

Bref, je vide donc toutes mes poches dans un tiroir et file dare dare.

R�gle deux, on v�rifie qu'on a pas oubli� la r�gle une.



Un peu d�sempar�, comme chaque fois que je p�n�tre avec cinq ou dix mille compatriotes dans ce temple du switwh et de la carte m�moire, je me dirige d'un pas mal assur� vers le stand mp3.

Il faut avouer que je venais de penser en mon for int�rieur (vous remarquerez que l'int�rieur est for alors que l'ext�rieur est souvent fort, surtout le vent, c'est comme �a!), bref je venais de penser: "Et si, pour satisfaire ma fr�n�sie soudaine de high tech, je me payais un petit lecteur gros comme un petit pois, qui g�re les mp3, les wma, et autres atrak pas paquets de 256 mega-octets, sans oublier qu'on peut en m�me temps �couter la radio fm, et m�me l'enregistrer tout en dictant du courrier � sa secr�taire..." qui, soit dit en passant, s'est sauv�e depuis belle lurette depuis le jour o� j'ai essay� de lui imposer une souris sans fil qui jouait la marseillaise chaque fois qu'elle cliquait droit et l'internationale quand elle cliquait gauche.

Je rep�rais dans une vitrine une babiole � 250 euros qui semblait faire mon affaire et m'approchais du vendeur au pas lent de la queue des acheteurs qui me pr�c�daient. Une demi heure plus tard je parviens enfin devant celui qui seul a le pouvoir de me d�livrer le magique bon de caisse sans lequel rien n'est ici possible et sans lequel tout p�cheur doit abandonner tout espoir, bref le genre de type qui fait passer de l'�tat ridicule de celui qui ne poss�de rien � l'�tat magique de celui qui vient de payer et va donc pouvoir se saisir du l'objet de son d�sir. Un Charon en quelque sorte qui ferait passer l'Achilon des enfers du magasin Pirate.

Il n'avait pas tr�s bonne mine, mon Charon de vendeur. Hagard, �chevel� m�me, il essayait vainement d'�tancher uen soif inextinguible en vidant force bouteille d'eau min�rale, sans succ�s apparent. A la troisi�me bouteille, n'y tenant plus, je lui ass�nais: "Bonjour (toujours dire bonjour aux vendeurs de Pirate), est-ce que je pourrais avoir des renseignement sur le myriver-3752, s'il vous pla�t?"

Il me toise de l'air las du soldat sudiste � la fin de la guerre de s�cession et me r�pond faiblement: "Tout est sur l'�tiquette".

"Sans doute, r�torquai-je, pugnace. Mais en fait j'aimerais le prendre en main quelques instants pour voir de plus pr�s la fonction dictaphone".

Il faut dire qu'un achat pr�c�dent m'avait fait acqu�rir pour une petite fortune un dictaphone d'une autre marque, sans le mp3 ni la fm, entendons-nous bien, mais avec lequel on ne pouvait dicter quoi que ce soit qu'apr�s de savantes navigations dans un menu aux m�andres innombrables et aux boutons d'acc�s minuscules.

"Impossible, me r�pond-il, on ne peut pas ouvrir les vitrines.
-- Ah bon, mais comment fait-on pour prendre en main les dits appareils avant de les acheter?
-- On ne peut pas!" Et, d�finitivement d�gout�, il rajoute d�daigneux : "Vous savez, la plupart des gens (et je sens qu'il br�le de rajouter les gens s�rieux), la plupart des gens ach�tent sans regarder!"

L� dessus, le type derri�re moi, un gars de deux cents kilos emmitoufl� dans un parka et qui a sans doute peur que le ciel lui tombe sur la t�te parce qu'il a gard� sa capuche, me pousse gentiment sur le c�t� avec une force de mammouth et se met � brailler que c'est son tour et que si on ne lui donne pas tout de duite un archaos 7825 � soufflette il va faire une grosse col�re.




Qu'� cela ne tienne, me dis-je, bien d�cid� � ne pas me laisser abattre par ce l�ger contre-temps, je vais descendre faire un tour � la connectique, j'ai besoin d'une rallonge usb2754 mais pour p�riph�rique standard et donc sans alimentation autonome, c'est bien le diable si je ne trouve pas ici ce que je cherche.

C'est une heure plus tard que je me suis rendu compte, apr�s avoir �cum� trois rayons entiers pour �liminer les rallonges aux prises incompatibles, celle de l'ancienne norme usb11559 A ou usb11559 B, alors que je cherche simplement une usb2754 A avec si possible un petit hub � deux entr�es mais sans le transformateur de trois kilos qui accompagne tous les blisters d�gott�s jusque l�, c'est une heure plus tard, donc, que je me rends compte que si je ne satisfais pas rapidement une envie pressante et ma foi tr�s ordinaire, la situation risque de devenir tr�s g�nante.

J'avise donc un grand gaillard avec un badge au revers et lui demande d'autorit�, avec un sourire qui me fend litt�ralement la t�te en deux morceaux, "excusez-moi jeune homme, o� se trouvent donc les toilettes?"

A ma stupeur, au lieu de me r�pondre qu'il n'y en a pas, ou qu'elles sont r�serv�es au personnel, ou je ne sais quoi d'autre de d�finitif ,il me sourit � son tour (mon coeur se mit alors � fondre litt�ralement de gratitude) et me chuchote comme un secret "vous remontez au rez-de-chauss�e et c'est au fond du magasin � droite". Et voil�, pas plus difficile que �a.

J'abandonne donc mon rayon de rallonges en notant mentalement l'endroit pr�cis o� j'avais arr�t� mes recherches pour les reprendre plus tard � mon aise, et me pr�cipite � grands pas vers les dites toilettes du rez de chauss�e au fon � droite.

Je ne sais pas si vous �tes comme moi, mais je suis capable d'oublier ces contingences pendant des heures sans �moi particulier, alors que l'id�e m�me de la d�livrance produit en g�n�ral un effet d'urgence soudain qu'il est ensuite extr�mement difficile de r�primer. Aussi, mon pas s'allongeait au fur et � mesure que j'approchais de l'endroit.

Le fond de magasin au rez de chauss�e ne d�pareille pas le reste du magasin, c'est le m�me empilement de cartons, de vendeurs et de clients, sauf qu'en plus il y a une grande b�che en polyane qui tombe du plafond avec du ruban adh�sif rouge et blanc en travers, signal universel qui indique sans risque d'erreur que, derri�re la b�che, des ouvriers sont au travail et que m�me avec un casque vous n'�tes pas le bienvenu.

J'avise un autre vendeur, � quatre pattes sour une table en train de terminer l'�pissure qui lui permettra enfin d'�tre raccord� � l'antenne tv de l'immeuble et de faire en live des d�mos des cartes tv qu'il commecialise depuis des mois sans pouvoir v�rifier de visu si elles fonctionnent r�ellement, et � ma question pr�cipit�e, il me r�pond tout aussi pr�cipitamment, mais avec ce qui me semble un vague sourire narquois : "oui, les toilettes r�serv�es aux clients sont ici, mais comme vous le constatez, elles sont en travaux!" et l� dessus, il replonge sous la table avec autant de pr�cipitation que le faisait abraham sous sa tente avec sarah pour v�rifier encore une fois si sa m�thode contraceptive marchait toujours, et dispara�t.

Le caf� en face du magasin le Pirate est assez bien situ� : proche mais pas trop et � deux pas d'un magnifique commisariat. Soulag� d'avoir pu traverser l'avenue sain et sauf en zigzaguant entre des flots rugissants de 4x4 en rut pourchassant les rollers � grands coups de pare buffles, je fais irruption dans le d�bit de boisson en hurlant "un express, merci!" et enfonce hardiment la porte du t�l�phone o� je culbute sur un petit homme assis par terre en train de r�citer � un lointain correspondant les r�f�rences de tout le catalogue du Pirate.

Le patron doit avoir l'habitude, car il me regarde d'un air compr�hensif et aimable: '"les v�ch�s, ch'est au chous-chol" me dit-il avec un accent ard�chois inimitable qui me rappella illico cette blague in�narrable qui courait un temps les s�minaires (ben oui, les v�ch�s... Non? bon, �a ne fait rien!), avant d'ajouter: "je vais vous donner un jeton pour la cabine, parce que l'urinoir est hors service. C'est un euro!"

Alors, je ne sais pas pourquoi, je me suis subitement mis � pleurer. C'est b�te non?



(informations importantes sur le � : toutes les photos de ce remarquable billet ont �t� honteusement vol�es sur le web et je ne sais plus du tout ni quand ni o�!)


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