Street Art : Murmure ou Artisme, un nouveau venu ou un converti à l’art de la sieste?


  

Sur l’affiche il y a une url énigmatique qui renvoie sur un site où on peut juste entrer son mail. En dehors de la sieste, ce « Murmure Artisme » collectionne peut-être aussi les adresses mail?

Pour les curieux, rendez vous aussi sur la définition du mot Artisme… Notre dormeur a aussi des références et semble-t-il des ambitions….


Le cinéma d’Ellen Von Unwerth au Bon Marché jusqu’au 19 juin 2010



© Ellen von Unwerth

Si comme moi vous aimez prendre le métro, vous n’avez pas pu rater cette affiche annonçant l’exposition de photographies d’Ellen von Unwerth montrant Vincent Cassel mordant à belles dents le mollet certanement délicieux de Monica Belluci.

Disons le tout net, ce n’est pas ma photo préférée et cette exposition nous en propose beaucoup d’autres, magnifiques, moins attendues et magnifiques.

Et si comme moi vous aimez Ellen von Unwerth, allez admirer cette expo magnifiquement mise en scène au deuxième étage du magasin du 24 rue de Sèvres.

Vous y verrez des photographies tournant autour des grands et petits noms du septième art et beaucoup de merveilles, en grand format mais avec raison et sans que leur qualité en souffre au contraire.

  

Et pour les vrais amateurs, ce petit lien où vous pourrez voir et consulter tout, absolument tout sur Ellen von Unwerth:

http://home.frognet.net/~mcfadden/evu/Ellen_von_Unwerth.htm

Tiens, rien que pour ce petit cadeau, je devrais être décoré, moi…

Exposition Ellen Von Unwerth
Ellen’Cinema du 6 mai jusqu’au 19 juin
Le Bon marché
24 rue de Sèvres dans le 7e
Verrière du 2ème étage


Today’s picture : en vélo dans sa bulle




Ce n’est pas Pablo Parés qui me contredira lui qui les empaille, la bulle est un symbole fort dans l’inconscient judéo chrétien…

On la coince, on ne fait rien dedans, on s’en sert pour protéger les objets fragiles, on les souffle avec des pailles ou de drôles de fouets qui en produisent d’énormes et font crier de joie les enfants, bref la bulle est notre amie et même quand elle nous fonce dessus, rien à craindre, on n’a jamais vu une bulle ne pas exploser au moindre contact.

Il n’y a guère que les marchés qui en font un mauvais usage et malheureusement pour nous, c’est à notre nez qu’ils les font exploser.


La solidarité demande à ce que chacun reste dans la barque…


Vous vivez en France?
Vous travaillez en France?
Vous payez vos impôts en France?
Vous cotisez en France?
Vous vous faites soigner en France?
Vous donnez même de l’argent aux Ong en France, aux Restos, à MSF, aux autres aussi, et même aux gars qui vous cassent les oreilles avec Kalinka dans le métro?

Bref, vous êtes dans le bateau. Il n’est pas le plus beau, pas le plus rapide, pas le mieux repeint, pas le plus égalitaire non plus, toutes les classes n’ont pas été abolies et quelques uns font beaucoup de bruit sur le pont supérieur en crachant leur champagne par dessus le bastingage, mais enfin c’est votre, c’est notre bateau.

Par contre, ce qui est très insupportable, c’est que quelques uns, sous prétexte qu’ils ont trouvé un filon pour gagner un peu d’argent, grand bien leur fasse, décident de voguer leur existence sur deux bateaux à la fois, en payant leur billet sur un seul et bien sûr pas le leur.

La sécu n’est pas rentable? On le sait. On éponge tous les ans son déficit avec nos impôts, mais cette sécu là, elle nous soigne quand on attrape la grippe aviaire, ce qui heureusement n’est pas fréquent (pas encore). Mais ce n’est pas une raison pour aller cotiser ailleurs, sous prétexte que c’est moins cher. Car alors on pagaie dans le bateau d’à côté en prétendant rester assis sur son siège sans rien faire et profiter des coups de pagaie des copains, dont on se gausse de la maladresse.

L’état gaspille nos sous? On le sait, mais enfin ce qui reste sert à payer nos hôpitaux, nos routes, nos chômeurs, nos écoles, nos crèches, et même nos députés, c’est dire si on a le porte monnaie altruiste.

Quand on est assis dans sa barque, il faut pagayer avec les autres. Ca n’empêche pas de gueuler, ni de se lever de temps en temps pour se retourner vers le gars derrière qui n’en fout pas une rame, ni de pointer du doigt celui qui a fait fabriquer sa pagaie par des enfants maltraités en asie du sud est, mais on pagaie quand même. Sinon, on descend, et on ne s’accroche pas à l’arrière sur son matelas pneumatique en sirotant des sodas et en rigolant.

Bon, ça va mieux…


« Les Naufragés du Fol Espoir » du Théâtre du Soleil


Envie d’un spectacle différent? Envie de retrouver un peu de théâtre populaire qu’on dit moribond? Essayez alors d’avoir une place (pour septembre maintenant) pour le spectacle du Théâtre du Soleil, la Compagnie dirigée par Ariane Mnouchkine: « Les Naufragés du Fol Espoir ».

Sur le Site de la Compagnie, on peut y lire ses excuses pour le succès formidable de cette fête du théâtre: plus de places.
Alors on y annonce aussi les dates de la reprise des représentations à Paris, du 15 septembre au 31 décembre 2010, car jusqu’à fin juin, c’est complet.

Et vraiment, c’est formidable, impossible à décrire, plus de 3 heures et demi d’immersion dans une pièce qui raconte et montre et vous happe dans le tournage d’un naufrage, le tout sombrant dans l’embrasement de la première guerre mondiale…

La mort de Jaurès, les utopies de Jules Verne, la folie des nationalismes, la cupidité, le colonialisme… Vous ne manquerez pas de sujets de réflexion dont tous, m’a-t-il semblé, restent plus que jamais d’actualité, au contraire. Et le tout avec une jubilation qui fait que le théâtre, quand il atteint cette ampleur, reste un événement irremplaçable.

http://www.theatre-du-soleil.fr/thsol/index.php


Paul Santoleri en live à la galerie Ligne 13


Avant le vernissage du jeudi 6 mai pour son exposition « Wall Tattoos », Paul Santoleri investit chaque soir, en live, la galerie Ligne 13 et, si les autorisations sont données, le quartier.

Un conseil, ne laissez pas ce gars seul dans votre salon, vos risquez d’avoir de (bonnes) surprises à votre retour…

Pour le plaisir, quelques photos (en grand)
http://www.flickr.com/photos/gerardlaurent/sets/72157623986153468/show/

Galerie Ligne 13
13 rue la Condamine
Paris 17


« Willy Ronis, une poétique de l’engagement » à la Monnaie de Paris jusqu’au 22 août 2010


Ce petit signet juste pour le plaisir de vous rappeler de ne pas manquer cette exposition.
Mais je suis bien certain que vous irez vous régaler, c’est le mot, comme on fait de friandises, tant les photos de Ronis sont délicieuses et méritent chacune d’être longuement regardées, comme on garde les bonbons sous la langue pour mieux en extraire les saveurs.
Laquelle choisir, pour illustrer cette invitation au bonheur? Allez, et même si elle semble un peu à part dans cette exposition consacrée à sa vie engagée, celle très connue du Nu Provençal, dont il a tant de fois raconté l’histoire.


Willy Ronis, Le Nu provençal, Gordes (Vaucluse), 1949
Tirage argentique 40 x 30 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque
de l’architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la
communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Raph

En 1949, il était à l’étage de cette petite maison, un ancien moulin, qu’il avait acheté à Gordes avec sa compagne Marianne, en train de faire du plâtre quand il s’aperçut qu’il lui manquait une truelle. En descendant l’escalier qui passait par la chambre, il tombe sur Marianne qui venait de se réveiller de sa sieste et qui « s’ébrouait » dans la cuvette. Enchanté par la scène, il lui demande de ne pas bouger, saisit son rolleiflex sur un buffet voisin et prend 4 clichés qu’il oublie aussitôt, 4 photos parmi d’autres… La destinée et le succès de cette photo ne cessera pas de le surprendre.
Et nous de nous enchanter.

C’est du 16 avril au 22 août 2010.
Monnaie de Paris, 11 Quai de Conti, Paris 6e
Ouvert du mardi au dimanche – 11h/19h.
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h30.
Fermé le lundi et le 1er mai.


Reza – Expo photo sur les quais de la station Luxembourg… Dommage…


Ah oui, quel dommage. C’aurait pu être une exposition magnifique, quand on connaît un peu les photos magiques de ce grand photographe.
Mais voilà, la scénographie qui nous est proposée casse un peu l’enthousiasme.
Quelques gigantesques panneaux qu’on ne peut admirer que du quai opposé, et donc d’un peu loin : parce que de près, vu la taille de l’agrandissement, on ne voit strictement rien, sauf la trame colorée.

Et pour se rattraper, des tirages aux dimensions plus raisonnables mais pour la plupart déportés en hauteur, pour permettre de lire les textes d’accompagement, si bien qu’on ne peut admirer les photos qu’en se reculant… jusqu’à manquer tomber sur les voies.

Illustration qui vous fera comprendre ma désillusion :

Si vous voulez visiter cette exposition au calme, et dans de bonnes conditions, allez plutôt sur le site http://www.destinscroises.org/, site officiel de Reza où vous pourrez admirer les clichés et lire les textes qui les accompagnent.

Dommage dommage. D’autant qu’on est à deux pas des grilles du jardin du Luxembourg où nous avions pu admirer beaucoup de ces photos en 2003 dans des conditions idéales.