Il ne reste que quelques jours pour aller admirer (découvrir parfois) cette artiste majeure de l’impressionnisme, très amie avec Edouard Manet et mariée avec Eugène Manet, et reconnue par ses pairs comme une des leurs. C’est elle, avec Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro, Edgar Degas qui fondera le groupe d’avant-garde les « Artistes Anonymes Associés », qui allait devenir la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs.
Une femme belle, souvent peinte par Manet d’ailleurs et l’exposition nous en présente quelques portraits, mais aussi une peintre admirable, que demander de plus?
Comme cette exposition est très populaire, je ne saurais trop vous recommander d’acheter des billets coupe file qui vous épargneront la longue file d’attente à l’extérieur du musée. hélas, l’affluence ne vous sera pas épargnée dans les salles qui bordent la nef magnifique d’Orsay. Vous aurez le choix de piétiner devant chaque toile ou de les admirer d’un peu plus loin, par dessus les têtes. Mais, n’est-ce pas, on n’a rien sans rien.
Lecture au cas où : »Berthe Morisot, Le secret de la dame en noir », Dominique Bona chez Grasset
Paris Romantique, 1815-1848 Exposition du 22 mai au 15 septembre 2019 Avenue Winston-Churchill – 75008 Paris (carte)
Du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h.
Quelle époque, quelle incroyable succession d’événements, politiques, sociaux, artistiques! Si vous avez envie de vous plonger dans ce demi-siècle de bouleversements qui nous interpelle directement par sa vitalité, son actualité et sa violence et sa surprenante mélancolie, cette exposition est pour vous.
Magistralement mis en perspective, tableaux, costumes, lithographies, statues, livres rares sont judicieusement rassemblés dans les salles du petit Palais, un lieu magique dont la délicatesse architecturale semble avoir été pensée tout exprès.
Vous pourrez ensuite si le temps s’y prête aller vous asseoir au café restaurant jardin parmi les chants d’oiseaux et les effervescences florales du jardin en arc de cercle de palais.
Un enchantement!
« La scénographie de l’exposition propose une ballade dans le Paris romantique qui fait alterner lieux extérieurs et intérieurs. Elle s’effectue sur le temps d’une journée, du petit matin avec l’évocation des appartements des Tuileries jusqu’à la nuit tombée avec les salles de spectacles des Grands Boulevards. Les heures du jour seront rendues sensibles par la lumière qui varie tout au long du parcours accompagnant la progression dans l’espace et dans le temps. Elle renforce l’immersion du visiteur dans les décors du XIXe siècle, extérieurs et intérieurs qu’il traverse.
Les couleurs, la lumière, les décors donnent une identité immédiate à chaque lieu : les espaces extérieurs ont des tonalités urbaines ton pierre, rehaussé de détails graphiques vieil or ou acier noir. La lumière est celle du jour, dans ses variations horaires. Les espaces intérieurs ont des tonalités évocatrices, conformes aux goûts de l’époque. La lumière du jour y pénètre par les portes, les fenêtres, les verrières. Un éclairage chaud le complète.
Les séquences chronologiques 1815, 1830, 1848 font rupture. L’éclairage y est homogène et discret.«
Corot – Le peintre et ses modèles Musée Marmottan Monet Exposition du 8 février au 8 juillet 2018 2 Rue Louis Boilly 75016 Paris (carte) Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
On connaît Corot pour ses paysages peints sur le vif, reconnu comme un précurseur de l’impressionnisme et pour avoir été l’un des fondateurs de l’école de Barbizon, mais peu de choses sur son goût pour le portrait, une discipline qu’il pratiqua pourtant toute sa vie dans son atelier et ne montra qu’à ses intimes et ses proches.
Comme ses contemporains, il peignait d’après modèle, et souvent les mêmes modèles qui allaient d’un atelier à l’autre. On pense à Emma Dobigny par exemple, souvent représentée par Corot, et qu’on retrouve aussi chez Degas, Puvis de Chavannes ou Tissot.
Mais cette époque est aussi celle d’une évolution très intéressante, qui vit le modèle d’atelier, anonyme, simple objet de peinture, passer progressivement à celui de sujet du tableau, un statut d’ordinaire réservé aux personnalités célèbres qui commandaient leur portrait pour leur propre célébration.
Cette exposition rassemble une soixantaine d’oeuvres, aujourd’hui dispersées dans le monde entier. Une occasion d’admirer quelques merveilles jamais présentées ensemble, permettant de voir l’évolution du peintre tant dans sa technique que son inspiration.
LES HOLLANDAIS À PARIS (1789-1914) Van Gogh, Van Dongen, Mondrian… du 6 février – 13 mai 2018 Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris Avenue Winston-Churchill – 75008 Paris (carte) Du mardi au dimanche de 10h à 18h. (fermé lundi et le 1er mai)
Cette exposition entend évoquer autour de neuf peintres hollandais venus à Paris entre la fin du dix-huitième et le début du vingtième siècle, la vie foisonnante des ateliers, des écoles, des galeries, des amitiés, des influences et des rivalités qui agitèrent cette période extraordinaire pour l’art pictural et où Paris fut le véritable centre artistique de cette époque.
Gérard van Spaendonck, Ary Scheffer, Johan Barthold Jongkind, Jacob Maris, Frederik Hendrik Kaemmerer, George Hendrik Breitner,Vincent van Gogh, Kees van Dongen et enfin Piet Mondrian…
Tels sont les neuf peintres qui sont présentés dans neuf salles selon un ordre sagement chronologique, entourés chacun des oeuvres d’autres peintres français ou hollandais ayant à voir avec leur séjour en France.
Beaucoup de découvertes donc et des mises en relations réjouissantes qui éclairent cette période dont on ne finit pas d’explorer l’infinie richesse.
Une petite sélection purement subjective pour vous donner envie de courir au Petit Palais admirer cette très belle exposition temporaire visible jusqu’au 13 mai 2018:
L’Atelier de Jan Von Dael à la Sorbonne – 1816 – Philip Va Vree – élève de Gerard van Spaendonck
Ciel et Enfer – 1850 – Octave Tassaert – élève de Ary Scheffer_1
Ciel et Enfer – 1850 [détail] – Octave Tassaert – élève de Ary Scheffer
Femme à l’enfant – 1867 – Jozef Israëls – paysagiste de l’école de La Haye
Femme faisant manger son enfant – 1861 – Jean-François Millet – Un des fondateurs de l’école de Barbizon
Un baptême sous le Directoire – 1878 – Frederik Hendrik Kaemmerer
Jet Mauve-Carbentus dans les dunes – 1873 – Frederik Hendrik Kaemmerer
Jet Mauve-Carbentus dans les dunes – 1873 – Anton mauve
Modèle rassemblant ses habits – 1888 – George Hendrik Breitner
A bord – 1897 – George Hendrik Breitner
Vue depuis l’atelier de Vincent – 1886 – Vincent Van Gogh
la Colline de Montmartre avec une carrière – 1886 – Vincent van Gogh
La Mattchiche ou le Moulin de la Galette – 1906 – Kees Van Dongen
Les six tableaux découpés dans A la Galette – 1906 – Kees Van Dongen
Un des tableaux découpés dans le tableau d’origine A la Galette – 1906 – Kees Van Dongen
« PEINTURES DES LOINTAINS » 120 tableaux extraits de la collection du musée du quai Branly – Jacques Chirac Du 30 janvier 2018 au 6 janvier 2019 – Mezzanine Ouest 37 quai Branly Paris 7e (carte) Dimanche à mercredi de 11h à 19h – Jeudi à samedi de 11h à 21h. Fermeture le lundi
C’est une formidable plongée dans l’univers merveilleux des terres lointaines du 19ème et d’une bonne moitié du vingtième siècle que nous propose le Musée du Quai Branly.
Un coup de chapeau en passant, à Sarah Ligner, commissaire de cette exposition, dont le travail est vraiment remarquable et d’une grande pertinence.
Une exposition qui nous retrace plusieurs histoires: celle de cette collection de plus de 500 peintures (plus de 120 sont présentées dans l’exposition) rassemblées pour l’essentiel entre 1931 et 2003 au palais de la porte Dorée. D’abord exposées dans des expositions universelles puis dans un palais, elles seront finalement mises en réserves comme notre souvenir collectif et c’est merveille de pouvoir aujourd’hui les admirer et tenter d’en comprendre le sens. Leur présentation regroupée les éclaire d’un jour très intéressant même s’il nous dérange un peu.
D’où cette autre histoire, celle de l’idée que les artistes et la société dans laquelle ils vivaient se faisaient de ces fameux pays exotiques, porteurs de rêves et de sentiments d’une incroyable naïveté condescendante, …et de richesses arrachées et amassées.
Les explorateurs, voyageurs, colonisateurs, suivis ou accompagnés par les peintres et les poètes, avaient comme nos touristes d’aujourd’hui, la marotte de la représentation, qu’elle soit celle des natifs et indigènes ou celle du voyageur lui-même, déguisé en autochtone ou pas. Et finalement le selfie et la photo souvenir, tout comme le portrait ou la peinture idéalisée en atelier ou sur le vif, nous en apprennent bien plus sur le visiteur ou le rêveur que sur le pays visité ou ses habitants.
Il serait bon qu’en contemplant, émerveillés et décontenancés, ces représentations décalées avec ce que nous pensons être la vérité et, disons-le, la morale historique contemporaine, nous ne nous fassions pas trop d’illusions: nos enfants nous regarderons certainement de travers en découvrant nos façons d’appréhender et de représenter nos lointains d’aujourd’hui.
Que penseront-ils de nos organisations humanitaires, de nos grands discours, de nos politiques commerciales de développement qui nous rapportent tellement plus qu’elle ne nous coûtent… Que penseront-ils dans un siècle, de nos déclarations enflammées, de nos concerts de solidarité, et de nos conseillers militaires quand ils ne sont pas les faux nez de simples corps expéditionnaires ou la nostalgie de la canonnière? Je ne sais pas trop, mais rien de bon sans doute.
Allons, ne boudons pas notre plaisir et allons goûter la nostalgie des bons sauvages et des nuits câlines avec le sourire condescendant de ceux à qui on ne la fait pas… mais en ayant une conscience aigüe que, justement, nous ne sommes que préjugés et idées fausses, sans même nous en apercevoir.
Notre seule consolation sera de nous persuader que même nos successeurs seront à leur tour victimes de leurs propres aveuglements.
Frise de personnages – Marie-Antoinette Bouillard-Devé
Le port de Saïgon – vers 1930 – Charles Fouqueray
Jonques de mer à Culao – fin 1920 – détail – Frédéric BERNELLE
L’île de Djerba – 1926 – André Suréda
Halte de la caravane – 1960/1970 – Théodore Frère
Laque de Jean Dunand
Deux Indiens en pirogue – 1860 – François Auguste Biard
Bethsabée dit aussi Femme malgache à sa toilette – 1931 – Alcide Liotard dit André Liotard
Halte de caravane près du caire – 1874 – Mine de plomb sur papier – Théodore Frère
Portait de l’explorateur Emile Gentil – 1899 – Paul Merwart
Portrait deAndré Lebon ministre des colonies – 1897 – Paul Merwart
Prise du fort de Fautahua à Tahiti 17 décembre 1846 – 1867 – Charles Giraud
Soumission du Maroc – Paul Dupuy
L’officier topographe – 1930 – André Herviault
Femmes malgaches à leur toilette – années 1930 – Gaston Parison
Point d’accostage de sampan sur un rivage – 1950 – Graphite et sanguine sur papier – André Maire
Jules Ferry recevant les délégués des colonies 1892 – Frédéric Regamey – photo Claude Germain
Le Musée en Herbe présente Ateliers à la loupe , une rétrospective de 40 peintures d’ateliers d’artistes et de leurs portraits, réalisés par l’artiste britannico-américain Damian Elwes :
Cézanne, Monet, Gauguin, Matisse, Brancusi, Duchamp, O’Keeffe, Miró, Calder, Giacometti, Dalí, De Kooning, Kahlo, Twombly, Warhol, Kusama,
Kapoor, Koons, Ai Weiwei, Haring , etc…
« Damian Elwes consacre sa vie et son art à nous inviter dans les ateliers d’artistes de renom. Tel un détective, il visite des lieux, recherche des témoignages, des photos, des films, des indices… il se met dans la peau des maîtres des lieux. Collecter des informations et des indices sur les peintres et leurs ateliers peut parfois prendre jusqu’à 10 ans avant que Damian Elwes puisse commencer à peindre. »
Et pour la réalisation finale, « Damian Elwes conserve néanmoins son propre style en utilisant des palettes typiques des artistes et de leurs oeuvres. »
Bref cette exposition est une occasion unique de visiter les ateliers des plus grands peintres et de pénétrer un peu plus dans leur intimité créatrice, tout en admirant le travail de ce peintre singulier qu’est Damian Elwes qui vit et travaille aujourd’hui à Santa Monica.
A titre d’exemple, On s’attardera volontiers sur la réalisation monumentale de l’atelier de Picasso à la Villa Californie de Cannes que Damian Elwes aura mis 12 ans à réaliser.
Fidèle à sa vocation et à son nom, le Musée en herbe propose aussi aux enfants, à l’occasion de cette exposition, des activités ludiques qui, j’en suis sûr, intéresseront bien des parents : enquêtes « A la recherche de la palette perdue » avec casquette et loupe, déguisements comme Frida Kalho, ateliers d’art plastique, etc. (détails ici)
L’art du pastel de Degas à Redon au Petit Palais Exposition du 15 septembre 2017 au 8 avril 2018Du mardi au dimanche de 10h à 18h (Nocturne le vendredi jusqu’à 21h)Avenue Winston Churchill – 75008 ParisTel: 01 53 43 40 00Transports Métro Champs-Élysées Clemenceau, lignes 1 et 13L’accès du musée et des collections permanentes est gratuiteL’entrée à l’exposition temporaire : 10 euros (tarif réduit 8 euros)
Le Petit Palais possède une collection remarquable de pastels, ces oeuvres fragiles, longtemps ignorées et reléguées aux esquisses et « crayonnages » préparatoires. Leur technique rend leur conservation problématique et que dire de leur exposition et ses manipulations obligatoires . Mais à quoi bon posséder des trésors pour un musée si c’est pour ne jamais les montrer.
Miracle donc que cette exposition de plus de six mois pour admirer 130 pastels qui regagneront sagement leur réserve : on ne les reverra pas de sitôt. Profitons-en et savourons notre plaisir.
L’exposition se concentre sur la seconde moitié du dix-neuvième siècle, et est organisée autour de cinq thèmes:
. Avant le renouveau du pastel
. Le pastel naturaliste
. Le pastel impressionniste
. Le pastel mondain
. Le pastel symboliste
Une sélection ici de merveilles avec pour certaines une vue agrandie pour admirer quelques tours de magie techniques, traits de craie, estompes, etc… L’art de représenter un reflet, une carnation veloutée, une barbe grisonnante, etc
Jean Baptiste-Auguste Lenoir – La Sainte Famille – 1870 (vue partielle)
Jean Baptiste-Auguste Lenoir – La Sainte Famille – 1870 (détail)Jean-Baptiste-Auguste Lenoir – La Mort de saint Joseph – 1870Jean-Baptiste-Auguste Lenoir – La Mort de saint Joseph – 1870 (détail)Jean-Baptiste Carpeaux – Le Pont de Suresnes – après 1847Elisabeth Vigée Le Brun – Portrait de la princesses Radziwill – 1801Elisabeth Vigée Le Brun – Portrait de la princesses Radziwill – 1801 (détail)Georges Desvallières – Etude d’homme nu au turban – vers 1888Pierre Carrier-Belleuse – Sur le sable de la dune – 1896 (vue partielle)Pierre Carrier-Belleuse – Sur le sable de la dune – 1896 (détail)Odilon Redon – Anémones dans un vase bleu – après 1912Lucien Lévy-Dhurmer – L’Appassionata – vers 1906Lucien Lévy-Dhurmer – L’Appassionata – vers 1906 (détail)
Et bien mon cher Capitaine, vous me semblez très remonté ce matin dis-je au Cap’tain Cap alors qu’il marchait à grands pas en bougonnant dans son gilet.
— Ah oui , remonté est bien le mot. Je peste contre ce Zuckerberg et son algoryhtme du diable qui nous empêche de partager sur Facebook reproductions et images dévoilant le moindre téton, au prétexte que cela serait une atteinte insupportable à la décence et aux bonnes moeurs. Je voudrais bien voir de quelles bonnes moeurs il peut bien s’agir, alors qu’on peut y publier sans problème des horreurs sanguinaires. A ce propos il me semble utile et nécessaire, mon cher, de vous raconter la très émouvante histoire de Cimon et Péro.
— De qui?
— Cimon et Péro. Une fameuse histoire de l’antiquité romaine que l’historien Valère fur un des premiers à rapporter.
— Valère? Maxime Valère? Ah oui il est dans mes amis et je le like assez souvent… Tout de même, cela ne nous rajeunit pas. Et le rapport avec facebook?
Le cap’tain cap s’emporta.
— Ne m’interrompez pas tout le temps sinon je vous black-liste. Bon, pour je ne sais quelle raison, là n’est pas le sujet, Cimon fut condamné à mourir de faim dans sa prison. Et Péro, sa fille, obtint la permission de le visiter. Mais le vieux Cimon ne mourait pas et semblait même supporter assez bien le jeûne absolu auquel il était soumis.
Les gardiens vérifièrent que Péro ne lui apportait pas de nourriture, mais rien n’y fit. Cimon gardait bon pied bon oeil..
Dépourvus de caméra de sécurité, les gardiens se postèrent secrètement pour percer ce grand mystère et découvrirent que Péro, pendant ses visites, donnait le sein à son père.
— Non?
— Mais si! Et émus par cette histoire, entendez bien mon cher, émus vous dis-je, le préteur et les juges, libérèrent le prisonnier. Beaucoup d’autres l’auraient égorgé sans autre forme de procès, pour que force reste à la justice et à ses décisions. Passons!
–Et cette histoire fit-elle le buzz?
— Le buzz? Mais bien plus que ça. Janssens, Greuze, Zoffany, Mellin, Rubens, van Baburen et beaucoup d’autres illustrèrent l’histoire édifiante sans pudibonderie et personne à l’époque, ni la société ni l’église n’y trouvèrent rien à redire. Cette dernière fut d’ailleurs souvent commanditaire de ces oeuvres. Même le grand Caravage, dans une tableau monumental, les Sept Oeuvres de Miséricorde, inclura cette scène dans son tableau.
Jugez par vous même et remarquez bien, enfin, que l’oeuvre la plus récente, une photographie de Max Sauto, date de 2012.