Gérard Lavalette et Fabrice Dumont – La DOUBLE EXPO à l’ATELIER 213 Exposition du 2 au 15 avril 2018 213 rue du Foubourg St Antoine Paris 11ème (carte) Début de l’exposition le 2 avril à 14 heures Expo de 11 à 19 h
Si vous aimez la photo humaniste et le beau noir et blanc, ne ratez pas cette exposition de deux photographes amis, gérard LAVALETTE et Fabrice DUMONT, qui vous régaleront avec plusieurs dizaines de photos sur les murs et plusieurs centaines dans leurs books…
Bettina Rheims : « Vous êtes finies douces figures » Musée du Quai Branly-Jacques Chirac Plateau des collections Exposition du 20 mars au 3 juin 2018 37 quai Branly Paris 7e (carte) Dimanche à mercredi de 11h à 19h – Jeudi à samedi de 11h à 21h. Fermeture le lundi
Musée du quai Branly – Jacques Chirac. Affiche de l’exposition « Bettina Rheims. Vous êtes finies, douces figures » »
Des photographies de femmes et des statues féminines africaines, on pourrait décrire cette exposition ainsi. Mais ce serait sans compter avec le discours photographique obstiné de Bettina Rheims qui n’a de cesse de proposer des images de femmes libres, vivantes, fières, combatives, bref des guerrières de la vie, des combattantes, des guerrières.
« Bien que son titre lui soit emprunté, l’exposition ne célèbre pas le poète latin Pétrone. Cette phrase fatale est tatouée sur la peau de l’une des Femen que Bettina Rheims a photographiées pour sa récente série Naked War. Douces figures, celles-ci ? Héroïnes plutôt, pour reprendre d’une autre des séries de l’artiste, dont on verra ici la part secrète, les polaroïds encore jamais montrés. On y voit moins de douceur que d’intensité : des êtres terriblement vivants aux prises avec un lieu nu, une sorte de rocher et leurs propres corps. Femen et Héroïnes étaient donc vouées à se rejoindre, pour affirmer ensemble la force et la dignité du féminin – à ne pas confondre avec ce que l’on entend communément par la « féminité », qui n’est qu’un stéréotype social et sexuel. Incarnées dans des corps et des visages sculptés, ces qualités sont aussi celles d’autres héroïnes encore : les oeuvres africaines dont l’artiste a fait les compagnes des siennes, le temps de cette conversation entre photographies et sculptures. »
L’exposition présente donc quelques grand formats , mais aussi les polaroïds de travail de la photographe, essentiellement pour sa série « Héroïnes » ou encore « Gender stories ». Pour mieux comprendre l’histoire de ces clichés jamais montrés, on regardera avec beaucoup d’intérêt l’excellente vidéo projetée à la fin du parcours, d’un entretien entre Philippe Dagen, historien et commissaire de l’exposition, et Bettina Rheims. Elle y parle de son travail, de sa façon d’aborder les séances photographiques et de l’usage qu’elle fait alors du polaroïd, qui lui permet d’attendre l’instant où « tout se met en place » sans abandonner le modèle pendant cette attente indispensable.
Femen « Série Naked War »
« Héroïnes » Renée Dorski, Polaroïd N°1, mars 2005, Paris
« Héroïnes » Shalom Harlow, Polaroïd N° 1, février 2005, Paris
« Héroïnes » Kim Noorda, Polaroïd N°1, mars 2005, Paris
« Héroïnes » Hannelore Knuts, Polaroïd N°1, mars 2005, Paris
« Héroïnes » Asia Argento, Polaroïd N°2, février 2005
Bettina Rheims – Elise Crombez Polaroïd 2 série Héroïnes » 2005 – Tête féminine Burkina Faso
Magdalena – 2008 – Bettina Rheims Série « Just like a woman » – Cinq poteaux sclulptés et polychtomes (Bénon pour le Palais de Kétou)
La Photograhie française existe… je l’ai rencontrée Proposée par Jean-Luc Monterosso
Maison Européenne de la Photographie Exposition du 7 mars au 20 mai 2018 5/7 rue de Fourcy Paris 4e (carte)
Ouvert du mercredi eu dimanche de 11 à 20h
Fondateur et directeur de la MEP depuis trente ans, Jean-Luc Monterosso passe aujourd’hui la main à Simon Baker.
Pour marquer son départ, il a voulu évoquer ces années en choisissant quelques photographes pour une dernière exposition. Deux étages y sont consacrés pour un choix évidemment arbitraire mais qui nous donne l’occasion de retrouver quelques grands noms illustrés pendant ces trois décades riches et ambitieuses mais aussi quelques coups de coeur que nous pourrons parfois simplement découvrir et éventuellement faire nôtres.
J’ai toujours aimé les anthologies, Jean Luc Monterosso nous propose la sienne et c’est un vrai régal.
Avec des oeuvres de Jean-Christophe Ballot, François-Marie Banier, Bruno
Barbey, Martine Barrat, Valérie Belin, Rossella Bellusci, Philippe Bordas,
Martial Cherrier, Thierry Cohen, Stéphane Couturier, Martin d’Orgeval,
Raphaël Dallaporta, Denis Darzacq, Marie-Laure de Decker, Raymond
Depardon, Bernard Faucon, Alain Fleischer, Jean Gaumy, Pierre Gonnord,
Hervé Guibert, Françoise Huguier, Dominique Issermann, Michel Journiac,
JR, Pascal Kern, Charles Matton, François Méchain, Minot-Gormezano,
Sarah Moon, Bruno Mouron et Pascal Rostain, ORLAN, Mathieu Pernot,
Philippe Perrin, Pierre et Gilles, Bernard Plossu, Philippe Ramette, Bettina
Rheims, Sophie Ristelhueber, Denis Roche, Gérard Rondeau, Georges
Rousse, Sebastião Salgado, Klavdij Sluban, Christine Spengler, Keiichi
Tahara, Patrick Tosani, Gérard Uféras, Laurent Van der Stockt.
Jean Gaumy « Pleine Mer » A bord des chalutiers Koros et Rowanlea, Atlantique Nord, hivers 1984, 1992 et 1998Marie laure Decker – Autoportrait Paris 1968 – Autoportrait Saïgon 1993Martine Barrat – Harlem
Peter Knapp and fashion 1960-1970 – Dancing in the Street Cité de la Mode et du Design Exposition du 9 mars au 10 juin 2018 34 quai d’Austerlitz 75013 Paris (carte) tous les jours sauf les mardis de 12 à 18 h
Est-ce la décennie 1960-1970, ou le faiseur d’images qu’a toujours été Peter Knapp, et ce quel que soit le média, photo, mise en page, peinture, télévision? Les photos présentées pour cette exposition nous font voir une aspect de la mode et de la femme comme on n’à plus l’habitude d’en voir: libre, légère et joyeuse. Ce fut un moment de libération pour la société toute entière, n’en déplaise aux esprits chagrins. et le très grand talent de Peter Knapp fut de la mettre en scène et de l’illustrer.
Les modèles sautent, dansent, rient, se jouent des motifs et des formes, se donnent à la vie et les Couturiers de l’époque sont de la partie, comme Courrèges et Cardin abondamment illustrés ici.
Pas d’épaules tombées, de dos voutés ni de regards perdus dans la mélancolie d’une attente sans espoir à la Hopper comme on en voit tant aujoud’hui. L’espoir, le désir, la jeunesse, tout pétille ici avec une vigueur et un amour de la ligne incomparables.
A l’époque où Christophe Averty s’amusait de son côté à déconstruire les codes de la télévision avec acharnement et méthode, Peter Knapp réalisa aussi des dizaines de petits films pour Dim Dam Dom, et on sera tenté de les raprocher et de célébrer cette période d’inventeurs du bonheur.
Couleur ou noir et blanc, la rigueur et la fantaisie sont toujours présentes. Peter Knapp répète qu’il ne prend pas de photos mais fabrique des images, il ne s’agit pourtant pas d’improvisation: chaque scène était dessinée comme pour un story board, les accessoires soigneusement décrits, les lieux patiemment choisis. Mais la prise de vue venait toujours apporter à la minutie , l’atome de hasard et de génie qui se retrouvent enfin dans les photos.
Bref une exposition témoignage d’une époque et d’un grand artiste, à voir jusqu’au 10 juin 2018
Maison Européenne de la Photographie
Nino Migliori, la matière des rêve du 17/01/2018 au 25/02/2018 Niveau +3 5/7 rue de Fourcy Paris 4e Ouvert du mercredi eu dimanche de 11 à 20h
C’est le premier cycle pour 2018 et la Mep a choisi Nino Migliori pour l’une des expositions présentées, un photographe italien né en 1926 qui vit et travaille à Bologne (j’adore cette expression qui confond le travail et la vie) : Nino MIGLIORI.
Cette exposition décline les facettes multiples du travail de ce photographe : Photo humanistes d’après guerre, abstractions, expérimentations, polaroids, captations murales. « Critique et singulier, le regard de Nino Migliori ne cesse de questionner la matière du monde qui l’entoure pour en produire des ensembles étonnants et toujours justes. »
On découvrira ces facettes avec intérêt, étonné et admiratif devant cette curiosité et sa grande rigueur. Chacun y trouvera son compte. Mais ce sont les séries sur les petites gens de l’Italie d’après guerre qui m’ont particulièrement touché.
Galerie de l’Instant 46, rue de Poitou 75003 Paris – Métro Saint Sébastien Froissard Tél. 01 44 54 94 09 Ouverture : du mardi au samedi de 11h à 19h Le lundi de 14h à 19h – le dimanche de 14h30 à 18h30 Galeriste : Julia Gragnon E-Mail: julia.gragnon@wanadoo.fr
Après avoir admiré les photos de Marilyn, n’ hésitez pas à descendre les marches du petit escalier au fond de la galerie. D’autres photos sont exposées au sous-sol, un peu en désordre mais quel plaisir n’est-ce pas de fouiner un peu et d’y dénicher quelques pépites, comme ce portrait de Kate Moss encerclée par une meute de photographes que je ne connaissais pas…
Les bras de la Brindille sont un peu déformés par la prise de vue d’origine en plongée, effet encore renforcé par ma propre photo également prise du dessus.
Un bon moment, vraiment: de belles photos et un accueil très chaleureux.
Revoici notre petit rendez-vous annuel, les Portes Ouvertes d’Anvers aux Abbesses, une association de peintres, sculpteurs, plasticiens, céramistes, photographes, etc. L’occasion de découvrir des ateliers et des galeries et les artistes qui les habitent et les animent sur deux arrondissements : le neuvième et bien sûr le dix-huitième arrondissement.
Cette année, je vous ai mis de côté une sélection sur quinze ans de mes photographies préférées, parmi celles que je ne regrette pas trop d’avoir prises, présentées dans un nouveau format que j’inaugurerai pour l’occasion.
Cette année toujours, c’est chez Emmanuelle GUTIERRES REQUENNE, dans son atelier de l’OEIL DU HUIT, que je vous attends dès le vendredi 17 novembre à 18 heures, jusqu’au dimanche 19 novembre à 20 heures.
Venez donc boire le verre de l’amitié et parler photos, j’en serai ravi.
Galerie l’Oeil du Huit
8 rue Milton
Paris 9e
Métro Notre Dame de Lorette
Vernissage le vendredi 17 novembre de 18h 21h
Exposition les samedi 18 et dimanche 19 novembre de 11 à 20h
A bientôt
Gérard LAURENT
. Téléchargez ici le PLAN DES PORTES OUVERTES 2017 d’Anvers aux Abbesses avec les adresses de tous les ateliers et les noms et disciplines de tous les artistes