Dans l’Atelier – L’artiste photographié d’Ingres à Jeff Koons – Petit Palais jusqu’au 17 juillet 2016


Petit Palais  jusqu’au 17 juillet 2016
Avenue Winston Churchill,  Paris 8ème
Du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h.

 

Henri Manuel Claude Monet dans son atelier à Giverny, vers 1920. Tirage gélatino-argentique. Paris, Collections Roger-Viollet / Parisienne de Photographie © Henri Manuel / Roger-Viollet
Henri Manuel Claude Monet dans son atelier à Giverny, vers 1920. Tirage gélatino-argentique. Paris, Collections Roger-Viollet / Parisienne de Photographie © Henri Manuel / Roger-Viollet

 

Tous les amateurs de portes ouvertes le savent, rien n’est plus mystérieux que l’atelier d’un artiste. Il s’y joue des épisodes proches de l’alchimie, d’autant plus mystérieux que, même en les visitant, on n’y voit pratiquement jamais l’artiste y travailler vraiment. Il y pose, il le fait visiter, il y montre ses oeuvres, mais que s’y passe-t-il au juste pendant l’acte de création?

Ce sont pour beaucoup des endroits singuliers où le peintre, le sculpteur, le maitre des lieux accumule et ordonne des objets censés incarner cette alchimie créative. Exposés savamment, ces fétiches sont censés participer, expliquer, évoquer, illustrer ce mystère troublant de la naissance d’une oeuvre.

Mais lui, l’artiste, qu’y fait-il? Comment vit-il dans ce bric-à-brac et ce bric-à-brac est-il la conséquence d’un bouillonnement vital ou d’une mise en scène?… ou des deux?

D’où notre fascination et notre curiosité insatiable.

Le photographe, comme les autres, a toujours essayé de percer ces mystères, ne faisant parfois que le renforcer en ajoutant sa propre vision « étrange ». Je vous ferai grâce du fameux principe de l’influence de l’observateur sur le phénomène observé, mais elle est évidemment essentielle, d’autant que beaucoup de photographes ne sont pas seulement des « enregistreurs d’images », Dieu merci.

Cette exposition passionnante rassemble donc depuis le 19ème siècle les regards des photographes sur les ateliers d’artistes, regards complices le plus souvent. Pas de présentation chronologique mais plutôt thématique, et c’est un choix judicieux qui nous permet de voir côte à côte des photos d’ateliers, d’artistes, de modèles, depuis la naissance de la photographie  jusqu’à aujourd’hui en une passionnante rétrospective. Dommage évidemment que la photo n’ait pas existé quelques siècles plus tôt dans les ateliers de Léonard de Vinci ou chez les peintres flamands.

Les trois thèmes développés dans les salles du petit Palais : l’artiste en majesté – la vie dans l’atelier et les méditations photographiques avec plus de 400 photographies pour approcher au plus près du processus de création de l’artiste, depuis Ingres, en passant par Picasso, Matisse, Bourdelle, Zadkine, Brancusi, jusqu’à Joan Mitchell, Miquel Barceló ou encore Jeff Koons.

 

Pour vous donner vraiment envie d’aller voir cette exposition, je vous ai mis de côté quelques photos mais aussi quelques photos de photos, (au secours ceci n’est pas une pipe!).

 

Joël Meyerowitz - L'atelier de Cézanne, Aix en provence, 2011
Joël Meyerowitz – L’atelier de Cézanne, Aix en provence, 2011

 

Maurice Guibert - Toulouse-Lautrec peignant « Au Moulin Rouge, la danse » - 1895
Maurice Guibert – Toulouse-Lautrec peignant « Au Moulin Rouge, la danse » – 1895

 

Charles Matton L’Atelier de Francis Bacon, 1986. Boîte (matériaux divers). Collection particulière. Photo Charles Matton © Adagp, Paris 2016
Charles Matton – L’Atelier de Francis Bacon, 1986. Boîte (matériaux divers). Collection particulière. Photo Charles Matton © Adagp, Paris 2016

 

Nu féminin dans l'atelier vers 1850 (daguerréotype)
Nu féminin dans l’atelier vers 1850 (daguerréotype)

 

Camille Claudel et Jessie Lipscomb dans leur atelier, 117 de la rue Notre-Dame-des-Champs à Paris, 1887. Tirage gélatino-argentique Paris, musée Rodin © Musée Rodin, Paris / William Elborne
Camille Claudel et Jessie Lipscomb dans leur atelier, 117 de la rue Notre-Dame-des-Champs à Paris, 1887. Tirage gélatino-argentique Paris, musée Rodin © Musée Rodin, Paris / William Elborne

 

Gautier DEBLONDE photographié devant "L'atelier de Miquel Barcelo à Paris, 2012"
Gautier DEBLONDE photographié devant « L’atelier de Miquel Barcelo à Paris, 2012 »

Petit Palais : Avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Nocturne le vendredi jusqu’à 21h.


Quant Asics utilise le street art pour faire sa pub


Asics n’est pas la première marque à utiliser les codes du street art pour faire sa pub et ne sera certainement pas la dernière.
Remarqué à Beaubourg, dans les rues du Marais et plein d’autres spots, le petit bonhomme qui marche #OneWithTheCity a été aussitôt photographié et relayé sur les réseaux sociaux avec comme signe d’adoubement le hashtag #streetart…
Il n’aura fallu que quelques jours pour que la marque vienne accoler son logo. Streetart, vraiment?

Je vous laisse juge…

 

Asics , le street art et la pub

Asics, le street art et la pub


Sabine Pigalle – Morceaux Choisis – acte2galerie jusqu’au 7 mai 2016


Une expo de photos très personnelles de Sabine Pigalle, acte2galerie jusqu’au 7 mai 2016



MORCEAUX CHOISIS
Sabine Pigalle
Exposition du 30 mars au 7 mai 2016

Du lundi au vendredi de 10h00 à 13h00 et de 15 à 19h00
Le samedi de 13h00 à 18h00

acte2galerie
9 rue des Arquebusiers
75003 Paris
La galerie n’est pas très loin de la place des Vosges, si le temps est beau quoi de plus agréable que d’aller découvrir une photographe singulière à quelques pas? Les photos de sabine Pigalle ne laissent pas indifférent :  grands formats, traitées comme des peintures flamandes, avec pour certaines une étrange et troublante perspective , elles étonnent par leur réalisme et un décalage très subtil.

« Sabine Pigalle est née en France en 1963. Son travail se concentre sur la réinterprétation des mythes.
Histoire religieuse, mythologies, peinture primitive et aussi maniérisme sont à la fois source d’inspiration et matière première pour son exploration artistique.
Sabine Pigalle produit des photographies hybrides, principalement dédiées à l’art du portrait, qui combinent le contemporain avec des références à l’art antique.
Jouant avec les détails, combinant les références au moyen de techniques de juxtapositions et de collages multiples, tant visuels que temporels, Sabine Pigalle nous propose un travail sur la mémoire. »