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Bagheera Poulin, comédienne, écrivain...
    
 

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MASTER LILITH

 

EVOLUTIV’ BIOGRAPHY…

By ERA à suivre…

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VIII

 

…Oh… My Eloïse, mon âme sœur…. Existez-vous quelque part amour ?… De quoi filer vers un échappatoire  pour ma conscience?

Tout était prévu dès ma naissance : ma mort était organisée par cette société désabusée, inconsciente de cet acte précis dont je ne comprenais que trop le processus : tuer ses enfants dès l’arrivée. Ne plus y croire à ça : la démocratie. Alors chante Barry, promets-moi la nouvelle Héloïse : ma Lilith : vers toi je ressuscite. Je me relève, je m’élève au-dessus de l’animal grégaire sous la coupelle de cette paroisse d’apprentis morts : salut : je m’échappe. Etre en fuite, la peur de vivre au ventre du loup enfoui, la méchanceté aux babines contre qui veut m’éteindre : agressivité animal, David… Oui ! Glam et paillettes par-dessus : psyché en blouson noir sur nos cuirs désormais délit/K… De cristal en buvard pour déguiser la matière qui finira poussière. J’aurais dansé comme un sauvage face aux nuages, j’aurais prié que tout s’éclaire, que tout avance sans jamais perdre le sens d’entre mes cuisses qui bande à l’orifice : ma seule office de prêtre : en futur homme de face, moi l’adolescent de la farce. Toutes ces laideurs qui couvraient la surface… Une maladie du cœur : un bébé qui pleure, une constante larme au départ… C’est vrai ? Le beau n’est pas beau ? Tout est laid, ici-bas ? Vraiment ? Il ne me semblait pas… Je suis naïf d’y croire quand même. Je suis Casanova : tout m’aime… Un boudoir, du velours, des caresses éternelles en mémoire qui battent, intelligentes, vivantes comme des veines. Tout au fond de moi disait tout le contraire : j’y crois, j’y crois : croae corbeau reste là-haut : bien perché.

La grisaille d’une banlieue comme un ventre où l’avenir en gestation m’a délivré tous ses sucs et poisons. Stigmates matérialistes que j’égrenais avec détachement en inspirant par les narines le volatil, l’esprit léger du phénix attiré au firmament des étoiles. Mais dites-vous bien que cet oiseau qui s’échappe: file simplement vers la lumière, s’évade de la matière.

Cette banlieue-mère, qui a créé d’une poignée de bétons pour remplacer la terre brune : étrange dégénérescence : génération psychédélique dont il ne reste que de très rares et ignorées reliques… Le punk ? Le punk, comme une alternative qui naît plus tard en parallèle : fixée à cette genèse… Abel et Caïn, juste après Lilith Adam Eve et samael… De nombreux petits petits petits jusqu’à aujourd’hui cuicuicui… Toujours cachés, tués dans l’œuf, camouflés, ces enfants passés sous silence. La glose troquée contre la poudre grise ne pouvait engendrer qu’un peuple de camés J Partir, moi j’ai voulu, de cette plaine de plâtres pour chercher les origines plus lointaines et le marbre et la nature. Revenir aux forêts… Aux herbes, aux mousses sous les pieds nus. Temples de l’homme debout, qui se lève de sa tombe pour marcher droit, ailleurs, plus loin : là-bas, en haut : en route.

De dos. Toujours de dos… Un autre mythe alors ? Le même recommencé évidemment : pas mieux que la nuit des temps… Muter seulement. Revenir en arrière, qui sait… Pour insuffler la force, créer le mouvement de rotation, l’énergie qui fait tourner la boucle à l’infini : en musique, s’il vous plait…. Allons-y, vas-y David : soit beau, oui, Ziggy mon étoile, éclaire mon âme triste, égaye et balaye la poussière de mes ailes engluées par l’épaisseur de la transpiration des ténèbres : je suis l’enfant volcan, né d’un dragon et d’une vierge pâle, je porte sur mon front un regard musical sur un corps d’animal… Rock… Je suis n’roll, l’oiseau blessé par des pétroliers qui dégazent l’acide esprit de destruction : éclaboussé d’horreur en vérité, violé et violent : révolté et s’envolant quand même en visant le soleil… Une aube qui dévoile une silhouette, loin au-delà du regard : à l’horizon d’une ligne : un corps tourné vers la suite… Mon perchoir et ma cible, les épaules du type retourné. Voler, s’enfuir sur les notes par les doigts qui galopent à présent, nettoyés sur l’ivoire des claviers… Aller plus haut : c’est ainsi désormais que l’enfant vise l’homme du levant : dans la nuit et l’instant….

                                        … à suivre…

                                         

                                         

                                         

Rock en barre… Ca fait du rock baroque. Ce qui bat le rock. Et toc’