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Bagheera Poulin, comédienne, écrivain...
    
 

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MASTER LILITH

 

EVOLUTIV’ BIOGRAPHY…

By ERA à suivre…

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III…

 

…Évidemment recommencer. Tout le parcours du sang mémoire des veines fantômes du cœur de l’autre vie : avec beaucoup d’avance et de l’aisance. Savoir cela en premier : aimer les femmes des magazines de 9 à 10… Mes premières passions sont sur le catalogue de la redoute… C’est banal, mais il faut admettre qu’il est ingrat d’aimer les femmes quand on est un enfant. Celles qui se trouvent sur des feuilles de papier glacé sont les plus abordables, (tout à fait adorables) c’est une question de pratique et d’expérience. Organisation des consultations secrètes dans le dos de Déesse mère à cette époque. Pauvre maman impressionnée de mesurer la précocité de son petit en découvrant les pages numéro 248 249 250 manquantes, après avoir péniblement décollé les pages 247 et 251 du chapitre sous-vêtements. Ma semence avait plusieurs fonctions : Me branler était un acte absolu et tout était bon pour le pratiquer n’importe quand, n’importe où et pour n’importe quoi. Il est certain que lorsqu’une porte a été franchie c’est au prix d’efforts démesurés J Précoce enfant au pénis, j’ai trouvé la solution pour émettre mon sperme de mon sexe en m’énervant dessus par dépit ! J’ai cru longtemps qu’il suffisait de décalotter et de se concentrer un peu afin de faire sortir le nectar simplement du gland… C’est un jouet qui n’est pas livré avec notice et le chemin se fait sur quelques accidents… Moment de grâce à force d’essayer… Le gland entre deux doigts, j’ai tiré dessus et secoué et tiré et secoué de plus en plus, la colère contre ce bout de chair de neuf ans que j’ai astiquée et grondée d’être impuissante à faire sortir du foutre comme les hommes : ce qui m’a procuré la sensation sur laquelle je me suis ensuite définitivement consacré… Au con un jour il faut aller pour se sacrer… Initiation secrète et infinie : qui jamais ne finit… Tentation au vertige d’un temps compté en année-lumière… L’espace temps qui s’étire et s’éclaire. Tentatrices perpétuelles… Inspirations tantriques… Tant… Trique. Même la boulangère aurait mérité d’être présentée en slip dans les trois suisses ! Toutes les femmes en vérité, même les vieilles et même les grosses quelquefois pour voir un peu : seule ma mère était une paire de jambes qui marchent très classe comme dans un film avec au-dessus un beau visage qui sourit et bénit : ainsi soit-il J Il ne faut pas se mentir : c’est quand on découvre sa queue qu’on voit l’image en perspective… Il se joue là, une sorte d’incarnation métaphysique pour l’être qui doit devenir plus grand, plus vieux, plus beau ou plus laid… Devenir beau, moi j’ai dit. Oui oui Et trois fois oui. Oser ça : la beauté… Jusqu’au rire que déclenche la vision de la réalité. Rêve lucide émerveillé et taré : de penser encore à la beauté au milieu d’une cité. Un couloir tout noir et dans un brouillard un halo de musique… Une mystique… Des pas guidés par une mécanique quantique, une projection… visions d’une source qui divulgue l’impossible souffle en mouvement. Quitte à tout rompre et s’annuler soi-même: mourir et ressusciter chaque fois : mais oui pour le tenter. Beau comme un homme de dos qui joue de la musique… Beau comme Mozart... Forcément se décaler : être autrement contre une dogma qui résiste au rêve. Taper des coups de pieds, casser des gueules à coup de lames et de poings pour affirmer encore et toujours l’animal enragé de continuer dans le sens des entrailles vivantes… Tout dépend du paysage dans lequel on se trouve. Béton armé ?

Casanova m’a habitué aux bras cassés et causes perdues qui s’accomplissent à coups de grâce…

Master Lilith s’est incarné dans une banlieue paumée à l’heure où la drogue était psychédélique. Entre la trique et la beauté, il a fallu se battre au sens propre et au sens figuré. Être grand et fort, ne pas moisir, être en devenir : l’esprit sauvage aiguise sa machine pour l’animer d’un feu violent. Il ne faut pas mentir. Vouloir pouvoir pouvoir vouloir et puis serrer les dents. Etre cet homme de dos qui joue dieu et puis Mozart… qui découvre Bach : roule comme le rock : déchaîne des kilomètres de passion : un flot qui bat au rythme du sang. Une pulsion. C’est cardiaque. Forcément. Comme un Shakespeare où la folie attire la raison et le sang coule de toute façon.

Il y a peu de gens élevés dans du Coton si l’on regarde bien… Même ceux qui sortent de la cuisse de Jupiter. Mêmes ceux qui ont l’air verni de l’extérieur. Devenir riche ne m’a jamais fait bander par exemple… Je ne dis pas que cette idée ne m’a pas traversé l’esprit. Il est vrai, je me suis commis jusqu’ici dans le luxe total…. L’argent, la richesse est sans doute un ingrédient facile pour être un homme de dos. Il faut pouvoir tenir la position. Ne jamais se retourner : toujours avancer : être perpétuellement de dos. Surtout que l’œil ne vise pas en arrière… Ce fameux œil : autre regard à l’intérieur.

… à suivre…