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Bagheera Poulin, comédienne, écrivain...
    
 

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MASTER LILITH

 

EVOLUTIV’ BIOGRAPHY…

By ERA à suivre…

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VI…

…Seul dieu est maître : moi-même. Ma nature de chasseur ne date pas d’hier et je crois la sentir encore demain… Je suis humain… Solitaire. Seul, ça veut dire : j’ai compris la fin du film un peu tard forcément comme nous tous ici-bas, qui ne comprenons pas tout ce qui finalement se dévoile sans doute, peut-être, sûrement à l’heure où la mort vient fermer le regard mécanique des yeux. Je n’ai jamais eu de partenaire lorsque j’étais Casanova. Je veux dire réellement : concrètement dans la vie. Une possible âme sœur égarée et non trouvée qui m’a mené de bras en bras ?…. Un partenaire au féminin au bout de moi comme un puzzle : qui explorerait le même chemin. Je n’ai pas eu le temps de le regretter… Même à la fin : ma vieillesse pour confier mes mémoires… Pourtant… Ai-je seulement partagé un véritable moment fusionnel avec une femme ? Le nirvana qui engage tant le corps et le cœur que l’âme et le reste de la magie qui se dévoile : incommensurable : entre deux être faits l’un pour l’autre sous un soleil exactement….

C’est sans doute la question qui regrette sa réponse… Celle peut-être qui a soufflé à Master Lilith de s’incarner ?

Un certain romantisme, n’est-ce pas ? Un cri du rock avec un fond de lyrisme absolu, une pureté d’âme impossible à tenir dans ce monde malgré les efforts… Étrangeté et mystère mythologique. Pourquoi pas ? Qui dit paradoxx peut creuser des tunnels et dévoiler des puits de lumière. Chercher dans tous les regards ce regard. Etre en quête en permanence : user de sa souplesse à visiter chaque sourcillement et ce qu’il porte au bout : dans l’obscur et sous la peau du désir : là où rien ne peut plus mentir. Ne pas s’attarder sur le mensonge, ne pas s’attacher tant qu’il n’y a pas ce juste regard quêté, chaque fois espéré et toujours ailleurs…Casanova éternel naïf aux désirs salutaires aux comportements gourmands et gourmets. Oui… Master Lilith arrive à l’heure de la bio-génération. Le bon vivant a changé de tonalité. La bonne chair a quelque peu allégé son contenu. La santé a progressé parallèlement à la grossièreté du commerce et le sperme est labellisé bio, c’est plus sûr. La fluidité du liquide est assurée par une alimentation saine et le corps est celui d’un guerrier. Les positions sont devenues plus expérimentales. Master Lilith est meilleur acrobate sans doute que Casanova…Il s’est aperçu un jour que la pensée agissait sur le corps avec la volonté. A l’adolescence il a croisé la résistance qu’il pouvait éprouver de lui à lui seul : faire des mains de pianiste quand même : malgré que c’était trop tard pour devenir " professionnel " à cet âge de grand dadet sous LSD, planté comme un con dans un cour de solfège au milieu des gamins de l’âge au squelette encore assez mou pour être façonné. L’impossible virtuose, moi, l’humilié de mon désir : en décalage total mais obstiné plus fort encore au point de me taire et laisser exploser ma honte : la tuer pour avancer. Une grande soupière d’orgueil ravalée en quelques secondes pour se lancer contre la sentence et faire le contraire exact de ce qui était prévu et attendu par le destin : Refuser. Dire non. Dire je veux ! Je veux des mains quand même. Dresser le corps à la forme de son désir exprimé. Et dans un lit aussi, contre un mur, sur une table, affirmer le contraire. Dans toutes les positions le corps se commet ainsi. Faire du sport alors pour le faire penser lui aussi. Le grandir avant de le montrer nu. La coquetterie ancestrale, sans doute. Un duo de choc avec la séduction…

Tout se pense, se veut, se prend ainsi.

Master Lilith Casanova n’en finira pas de finir.

Le sentiment qui naît sans doute en premier c’est l’amour de soi. Pour finalement parvenir à l’amour de l’Autre : Découvrir Bach, Mozart et tous les maîtres en les jouant. Raz-de-Marée dans l’âme inondée. Avoir dit non pour être conduit là : découvrir la musique en l’éprouvant. Ne pas savoir en parler dans les salons ni la représenter dans le port de tête mal coiffée, mais l’entendre… La garder au bout des mains, la faire exister. S’être tant dépassé que le miracle s’est produit. Plusieurs années à méditer, à concocter et endurer, l’orgueil terré comme un chien endormi, livré corps et âme à ma seule volonté. Oui. Solitaire était l’homme de dos.

… à suivre…