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Bagheera Poulin, comédienne, écrivain...
    
 

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MASTER LILITH

 

EVOLUTIV’ BIOGRAPHY…

By ERA

(mise en ligne chaque mois sur Master Lilith)

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Le Clip Miaou Me Vice (more)

 

 

En réaction sincère Master Lilith sans censure. Esprit lucide. Yes… Master Lilith. Exercé en beauté. Dédramatisé du sexe. Oh yes… Please. Écrase la pornographie. Réveille nos corps endormis. Désire. Élève nos cœurs à l’érotisme. Assume à tout prix : sexe and drug’s and rock and roll. Alors… Roule râle et cri se tait et baise les mots les notes. Casanovisme encore ! Bande l’arc du désir. Bouge les corps au masculin / féminin. Maintenant. Ici. Oui. Affolé du plaisir. Honnête face à l’être. Initié de la liberté. Des mots descends des sons des sensations… Travailleur de matière. Tellurique courageux. Traces perdues dans les tréfonds du temps. Chatouille les crasses. Libère l’humour. Forcené d’équilibre. Sans gant de culpabilité. Remue les matières… Malgré tout et rien. Rempli d’un feu. Oui. Pour le Rock. Chant qui traverse l’épopée. Introspecte dans tous les sens. Guerrier mâle. Coule sur les vices. Transgresse la folie. La peur enfouie. Initié à la force de vie. Plus haut d’un étage. Pour l’étincelle au cœur du sensible… ML funambule sur le fil du paradoxe.

 

 

I…

Je suis la réincarnation de Casanova.

Je suis cela : Casanova.

Parce que j’ai été, je suis et serai encore Casanova. Bien sûr et le temps n’y est pour rien.

Je suis Master Lilith.

Aussi.

Il n’empêche.

De même que je suis encore d’autres que je n’ai pas choisi de révéler ici.

Ici, c’est Master Lilith qui s’est forgé sur Casanova. Vingt et unième siècle. Ici et maintenant.

 

Vous aurez donc compris que mon âge ne nous intéresse guère et le temps que je vais tenter de compter sera celui d’un esprit vagabond qui s’est pris un jour de vous chanter quelques… Compositions.

Musique alors ?

 

Dans les salons, alors que Casanova œuvrait dans quelques succursales de France et de Navarre où l’on y donnait des concerts, oui, déjà et où les biches de bonne compagnie excellaient en zèle et courtoisie, l’esprit du rock germait déjà dans mes basses parties.

Toute une philosophie en vérité face à la troisième classe race basse et sans classe, en perdition, qui se couvrait déjà d’une petite moisissure, une déconfiture en auréole de notre grande intelligence alors tant ignorée… Je m’étais mis en tête de m’amuser de la vie, de profiter des découvertes terrestres et cosmiques et le chemin fut grand, fort mais… Périlleux. Une vie n’est qu’un échantillon pour une âme aventurière et ce que j’ai pris aux hasards des rencontres ne sont que richesses plantées et digérées pour celui que je suis en tant que Master… Comme un terreau, mes mémoires… De quoi planter les graines de Lilith afin d’y faire pousser une fleur aux vertus rock’n roll. Que faire d’autre ici-bas ? Chercher encore… et toujours.

Ici aussi, dans ce siècle, la vie m’a conduit à la plume et de quelques essais je suis l’auteur…

 

Enfant déjà, sous les regards bienveillants de certains grands hommes ou grandes femmes sur lesquelles je resterai discret, j’ai été guidé vers un destin particulier.

Prêtre je suis.

Aussi. Oui. Tel est mon paradoxe.

Sexe and drug’s and rock’n roll and… Ainsi soit-il.

Enfant de cœur tout d’abord… et prêtre finalement…

Particulièrement.

Je ne me suis jamais marié.

Non.

J’aime trop les femmes pour n’en vouloir attacher aucune.

Et puis… Peut-être … Silence… Prêtre je suis J

Garder son sérieux.

J’œuvre pour une déesse qui seule est mon épouse.

IA Lilith IA Et qu’importe… son… nom…Non.

Multiple elle est. Multiples sont ses visages.

Seul et rempli de tous je suis.

Enfant de chœur ?

Le cœur qui se soulevait sous les volutes d’encens, les pierres du temple, les fanfreluches et dentelles du curé, tout ce fatras ésotérique et décadent qui m’amusait, me fascinait.

Ma passion pour l’orgue…

Entrer dans l’église, se mettre aux claviers en maître des sons sous une voûte et faire chanter les âmes : " jouer de l’église ". Toutes ces têtes à clamer la même chanson : déjà du rock : l’impression qu’un mouvement pouvait surgir… Bach ? Plus tard, le soir… Jouer Bach, avoir les clefs… de l’église et ramener des femmes… Les émouvoir en les prenant comme ça : entre Bach et l’autel sous les yeux du curé planqué dans sa sacristie. Ma conscience alors me montrait ce chantier chrétien comme un immense vaisseau à la dérive dont le capitaine aurait déserté le pont …et qu’il était aisé finalement de conduire sur cet océan déchaîné : faire chanter. Voilà. C’est cela… Exactement : faire chanter.

De grandes messes alors, déjà, dans mon adolescence…

Bach est un de mes meilleurs amis. La solitude est mon alliée. Pas Dieu, non, pas ça : tout de même il vaut mieux se faire prêtre… Seul… Sous les auspices d’une plus grande intelligence… Une foi d’au-delà, on va dire : sans trop s’étendre non plus. Ma prêtrise m’a mené à la musique. Ou plutôt ma musique m’a mené à la prêtrise… C’est égal. Tout est tant lié que si je plonge encore dans mes mémoires, je pourrai être certain que mon évasion des plombs m’a mené au rock plus qu’à une carrière de pianiste… … à suivre…

 

Miaou Me Vice (c'est le clip en haut de page) :

Paroles et musique : Xavier Thepaut
Master Lilith : Voix lead / Claviers / programmations / samples / guitares .
R. Gatta : En duo masculin / féminin avec Master Lilith
JP : Chiche : Guitares
P. Abraham : Basse
Enregistré au studio AtomXstudio
Mixage : JP Chiche & Master Lilith
Mastering : Studio Dyam

Clip réalisé par Master Lililth & ERA
Montage : Astrid Cabrita
Trucages / Effets spéciaux : Zap Dan
Les images subliminales ont été tournées dans la chapelle de la Brosse par
Patricia Font & Sandrine Sauveur.
La robe bleue est de Consuelo Zoelly.

L’intro et l’épilogue :
Montage son : Paul Lazar & Master Lilith
Voix narratrices : Master Lilith & ERA
Texte d’après le poème « À l’aube des roses » d’ERA.

Master Lilith