MASTER
LILITH
EVOLUTIV’
BIOGRAPHY…
By ERA
à suivre…
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VII
… Jean-sébastien
Wolfgang Antonio Vivaldi Bach Mozart quelques-uns pas beaucoup
mais tout de même …
… Explosion des sens qui
reconstruisent un thermomètre à l’être…
Master Lilith s’est shooté
à l’extrême pour entendre les leçons
d’une dimension supérieure. Pour rire de ça…
de tout jusqu’au vertige…Esprit libre es-tu là ?
Esprit, esprit oui : oui… Tu es là. Au bout
de l’avancée patiente, du yoga quotidien. Ne pas
gaspiller l’énergie : la mettre au service de
soi : en chercher le centre, l’équilibrer. Trouver
l’endroit où tout se visse: oui c’est ça :
centrer tout. Force centrifuge… Des années, des lumières,
des jours, des minutes, des secondes du temps qui part de cet
endroit du corps : au plexus : pour vibrer et battre
au tempo : s’accorder au métronome, maximum40 :
devenir musique. Mettre debout l’être face au monde.
L’école ?
Le conservatoire ? De quel savoir… Des maîtres,
peut-être… Où ça ? Vous êtes
sûres ? Sur des bancs de poussière sous ces
corps de fer … Pas moi. Pas d’école, pas de
sentier battus… Juste une maîtresse de l’éther
qui m’a soufflé quelques-uns de ses noms : éveiller
la révolte qu’accomplissaient mes sens de petit garçon
contre l’éducation infligée comme une gifle.
Un accident, qui en entraîne un autre et encore d’autres
pour provoquer un devenir, qui choisit un chemin opposé
au soi-disant destin. Oui. Dire oui après avoir dit non.
Oui je suis devenu musicien professionnel avec des mains de pianiste
et aussi ne pas pouvoir s’empêcher de rajouter :
" et je vous emmerde ! ". Mais…savoir
reconnaître ses maîtres. Ceux qui ravagent par le
génie et donnent raison d’avoir dit non. … Jean-sébastien
Wolfgang Antonio Vivaldi Bach Mozart quelques-uns pas beaucoup
mais tout de même … N’est-ce pas ? Faute
de grâce et de salons où l’on donne à
entendre Mozart, j’ai été hippy à 12
ans. Mais rien à voir avec mai 6 8 dans les journaux
et les bouquins de la récupération politique de
la gauche, non, non. Une seule chose : foutez- moi la paît.
Laissez- moi la drogue, la baise, les bulles de couleur psychédélique,
tout ce chaos qui a créé la transe… Et rien
n’a changé encore, tout est toujours en train d’émerger…
Guitares contre samplers ? Ça continue… Toujours
le poison évolue à travers les veines, les verbes
et les notes. Des Pink Floyds on passe à l’indus.
70, 80, 90 : la température monte 2000... La pendule
avance avec le même esprit. Rien ne disparaît, rien
ne change : tout évolue. Les miraculés d’hier :
debout aujourd’hui : ce sont les psychés-déli-K…
Quelques cas… Extrêmes. Master Casanova, sale gosse,
va…
En 6ème : à l’heure du
goûter : dire à ses parents : je vais
aux Indes pour me défoncer ! J’arrête
tout… La vie est une drogue que je veux consommer, comme
on est là : tout faire à fond sans penser
aux lendemains qui déchantent… Partir avec Jimmy…
yes… play for me… Berkeley… Hendrix, joue pour
moi, joue encore… Fait moi l’escalier qui monte aux
nuages, fais-nous tortiller Gliter, vas-y Gary, donne du Rock’n’
roll… Garry comme Romain qui rit, oui, qui pleure oui…
Ta femme à poil dans une voiture assassinée….
Dévoilée ta face trahie, ta farce en vengeance,
ta nique en parallèle littéraire, homme dégoûté
d’avoir compris un système trop mûr comme un
fruit déjà pourrit… Moi aussi j’ai compris,
moi aussi des morts qui tombent et déchaînent les
questions qui grondent. Des brumes et hauts le cœur, trop
jeune, trop dur, trop petit monde : Laydie Lydie :
trouvée morte elle aussi " dégueulasse "…
Mais jamais ils n’en parleront dans l’Herald tribune :
un matin figé dans la nuit d’une agonie : trouvée
morte devant la porte d’un médecin administrateur
de santé… Les copains de came et de folie…Morts
et puis plus rien… Celui qui crève la gueule ouverte
en se vidant devant moi de tout son sang empoisonné à
l’essence de Catane : blanchisserie du linge de la
vie… Évidemment tout était bon pour inventer
la drogue. Ils disaient " Man ! J’expérimente
le mélange… " Une vocation funèbre
pour certains. Moi au milieu, sans rien sentir, protégé
des dieux qui sait ? Adolescent avec eux 20 ans, autant
dire des vieux, des grands, qui prenaient note des expériences
comme des chamans œuvrant avec des fleurs de béton…
...à suivre...
