Getty Images présente Masters Collection et nous offre un magnifique book à télécharger

Artist Pablo Picasso painting with light at the Madoura Pottery, 1948. Photo by Gjon Mili

On peut aimer ou pas, en avoir peur ou pas, Getty c’est un peu comme la Tour Montparnasse : elle est là, et on ne peut rien y faire. Alors autant monter au sommet pour découvrir ce qu’elle a à nous offrir.

Et reconnaître que pour sa nouvelle « Masters Collection », présentée le 12 octobre à londres, l’agence fait très fort en offrant aux visiteurs de son site un book formidable regroupant des photos de Slim Aarons, Edouard Boubat, Margaret Bourke-White, jean-Philippe Charbonnier, Duffy, Robert Doisneau, Terence Donovan, Alfred Eisenstaedt, Ernst Haas, Bert Hardy, Gjon Mili, Arnold Newman, Willy Ronis et Weegee.

Pour chaque photographe, quelques lignes d’introduction et de commentaires et pour le livre une préface signée Evie Salmon, conférencier à l’université de Cambridge, qui nous livre une analyse des critères qui, selon lui, rendent une image mythique, ainsi que de leur présence et de leur place dans la publicité aujourd’hui.

Une très bonne idée ce livre, d’autant que les photos sont en bonne définition et que la consultation du livre est très agréable. Les photos sont connues évidemment mais justement il s’agit d’oeuvres majeures de Maîtres, comme le rappelle Getty qui souhaite pousser les annonceurs à infléchir leurs recherches iconographiques dans cette voie.

Comme le dit Getty, il s’agit d’une collection d’images d’archives emblématiques par les Maîtres de la photographie destinée aux campagnes créatives et institutionnelles.

Et cela pourrait peut-être embellir nos pages de pubs, pour peu que le texte, soudainement inspiré, soit aussi aussi touché par la grâce des images.

Le site de Masters Collections de Getty

Le lien vers le livre The Masters Collection

Chacun Trouve son chat au cabinet d’Amateur

C’était le 13 octobre 2011. 2 petites photos.

 

Le Siné mensuel numéro 2 est sorti

Succès du 1er numéro de Siné Mensuel. 50 000 ventes.

Pas de pub, pas de financeurs, et pourtant environ 50 000 lecteurs ont acheté le premier numéro. Si ce début prometteur se poursuit, l’équilibre est assuré. On compte donc sur la détermination de nos amis pour ce second numéro. En vente en kiosque.

Le site de Siné Mensuel

Street Art : Chacun trouve son Chat au Cabinet d’Amateur…même le chat en faïence?

On va peut-être enfin savoir si on a retrouvé le chat en faïence de maman… et ça ne nous ferait pas de mal, hein? Bon…

Miss.Tic, M. Chat, Mr. Lolo, Paul Martin, Paella, Dix10

Bel aéropage, n’est-ce pas?

12 rue de la Forge Royale 75011 Paris

du mardi au samedi de 14 heures à 19 heures
le dimanche de 14 heures à 17 heures

Entrée libre

http://www.lecabinetdamateur.com
[email protected]
01 43 48 14 06

C’est prouvé, il y a une différence entre les hommes et les femmes

Mais cette différence les conduirait à faire les mêmes conneries…

Vous aurez quand même remarqué que quelqu’un, très mysogine, et ce n’est pas le dessinateur, a corrigé après coup la distance vers les soldes en transformant les 21 miles en 221 miles, sans doute pour dédouaner les fantasmes du gars obsédé par les gros seins et nous faire croire que les conséquences en sont moindres que d’être obsédée par les soldes… Bon… Ca se discute…

Sunderland, une bouffée d’air frais dans le petit monde du théâtre

Si vous êtes comme moi, un peu fatigué des comédies calées sur la vie quotidienne, vos difficultés à taper pomme Q sur votre mac ou vos angoisses de ne plus avoir autant de followers que votre copine, laissez tomber ces petites pièces sans sujet et foncez voir Sunderland au Petit Théâtre de Paris.

Pas d’angoisse, Sunderland c’est une comédie.
Pas d’inquiétude, c’est aussi un drame, d’un réalisme et d’une grande violence, où se côtoient la misère, même sexuelle, l’alcool, la connerie des supporters anglais pour leur équipe de football, ouf, on a eu peur, nos supporters à nous ne sont même pas nommés, la détresse d’une adolescente qui a assisté à la pendaison de sa mère quand elle avait deux ans et la menace qui plane sur elle d’un internement où des grands connards de médecins adminstratifs lui administreront, justement, de quoi dormir toute la journée, histoire que la société dorme elle aussi, du sommeil de celui qui a remis de l’ordre dans ses papiers.
Mais on y découvre aussi le dévouement à la vie à la mort de Sally prête à tout pour sauver sa petite soeur, et le dévouement tout aussi démesuré de sa copine, prête à tout pour que le quotidien ne sombre pas tout à fait dans la misère, quitte à faire des fellations homériques par téléphone, ou à a se donner corps mais pas âme pour sauver sa copine…

Bien sûr, on pense aussitôt à Ken Loach, mais le théâtre est vraiment quelque chose d’unique quand les acteurs sont épatants, le décor impeccable et l’intrigue menée tambour battant, sans larmoiement intempestif mais au contraire avec hargne et une énergie vitale sans pareille.

Bref, cette pièce m’a plu et je vous la recommande. Et le Capitaine Cap est bien d’accord avec moi, c’est même lui qui avait pris les billets sur les conseils d’un vertain Yves que je salue (private joke).

C’est au Petit Théâtre de Paris
15, rue Blanche
75009 Paris

Pour réserver, c’est ici http://www.theatredeparis.com/index.asp?id=28

SUNDERLAND Auteur : Clement KOCH ; mise en scene, Stéphane HILLEL, Assisté de Chloé Simoneau ; Décor : Jacques VOIZOT ; Musique : François PEYRONY ; Lumieres: Laurent BEAL ; Costumes : Cécile MAGNAN au PETIT THEATRE DE PARIS a partir du 15 septembre 2011.
Avec : Constance Dolle, Elodie Navarre, Léopoldine Serre, Vincent Deniard, Vincent Nemeth, Thierry Desroses et Pascale Mariani.

La photo de l’article est de Pascal Berger/ArtComArt, à retrouver avec d’autres sur la page http://www.facebook.com/pages/SUNDERLAND-au-Petit-Theatre-de-Paris/285778484770469

Attention : un ours peu en cacher un autre

Cette petite image est formidable, elle peut pratiquement nous aider à décoder toute l’actualité récente.

Prenons Jean Louis Borloo, par exemple… Juste un exemple, hein?

Sarko lui avait prêté un beau costume de président, et maintenant il lui demande de l’enlever… « Il est minuit Cendrillon, j’ai pas été élu pour prêter mon beau costume à n’importe qui… » Dommage qu’entretemps Borloo ait entraîné toute son équipe au milieu des sables mouvants, ah oui, pas de chance… Car ils ont bonne mine, tous ceux qui ont tout abandonné pour le suivre… Rama Yade par exemple, ancienne secrétaire d’Etat aux droits de l’homme et aux sports, puis ancienne ambassadrice de la France auprès de l’Unesco, est maintenant … ah bah, on ne sais plus très bien ce qu’elle est, maintenant.

Mais notre petit ours peut encore illustrer bien d’autres affaires.

Prenez Michel Neyret, toujours par exemple : malfrat déguisé en super flic? Ca le ferait déjà très bien.

Mais on peut faire mieux et imaginer une machination encore plus machiavélique digne d’un très bon thriller, du genre le début d’une formidable intoxication du milieu où on assisterait, en public et en vrai, à la fausse accusation d’un super flic pour mieux lui permettre d’infiltrer le milieu et son succès après des mois de double jeu… Vous imaginez le retournement de situation d’ici quelques mois?

D’ci là, d’ailleurs, c’est tout bénef pou Claude Guéant et son chiffre d’élucidation d’affaires criminelles. L’affaire Neyret ça gonfle les résultats d’un seul coup et ça remonte le moral de la Police des Polices à qui on interdit d’enquêter sur les écoutes des journalistes où les enquêtes sur les copines des candidats socialistes…

Dernier exemple, l’élection présidentielle. Consciencieusement, je regarde les candidats socialistes à la primaire et je cherche à découvrir l’ours qui secache sous le déguisement de l’ours… Parce que après le présodent qu’on a, on ne sera jamais trop prudent. Il y en a des tas qui avaient choisi un ours travailleur, honnête, sympa et qui allait leur regonfler le moral et le portefeuille tout en rassemblant les français et quand il s’est peu à peu dépouillé de son beau costard et de sa rolex, on a cru voir arriver les envahisseurs. Alors maintenant je me méfie.

Mais tout cela n’est rien en comparaison de la Panse de l’Ours. Vous qui lisez ces lignes, tremblez, en fait c’est l’ours qui vos lit. Et cet ours qui semble vous vouloir du bien n’est rien d’autre, sous son beau costume, qu’un faux doudou qui mue toutes les fins d’été pour reprendre ses véritables habits de… nounours. Vous me suivez? Non? je recommence…

FKDL la Little Big Galerie du 12 oct au 14 novembre 2011

C’est un peu la fête, pensez, j’aime beaucoup FKDL, et j’aime beaucoup la Little Big Galerie.

Le vernissage c’est le mercredi 12 octobre (tiens ce n’est pas un jeudi, ça nous change), à artir de 18 heures
L’expo c’est jusqu’au 14 novembre
L’adresse, c’est à la little Big Galerie
45 rue Lepic paris 18
Du mardi au dimanche 14h30 19h30
Samedi 11h 19h30

Diane Arbus au Jeu de Paume du 18 octobre 2011 au 5 février 2012

Ne ratez pas cette exposition et (re)découvrez cette grande photographe américaine qui débuta en photographiant sa grossesse, fondit avec son mari, Allan Arbus, une agence de photographie de mode avant de s’en séparer et d’affirmer son originalité en arpentant New York, son terrain de chasse et son univers, comme une anthropologue. Le format carré, en noir blanc, restera sa marque.

Dépressive, elle se suicida en 1971.

JEU DE PAUME
1, place de la Concorde – 75008 Paris
Renseignements : 01 47 03 12 50
www.jeudepaume.org
www.jeudepaume.org/lemagazine/

FELINS – Mosko et associés à la galerie Oblique du 12 octobre au 5 novembre 2011

Hey, le vernissage avec pochoir en live le mardi 11 octobre à partir de 18h
… et rencontre dédicace le samedi 5 novembre de 16 à 19h

Galerie Oblique Village Saint Paul
17 rue Saint-Paul Paris 4
Métro Saint-Paul

Exposition du mardi au samedi de 14 à 19 heures

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