
Se goinfrer sans remords
Moi, vous me connaissez, j'adore
bavarder, siroter mon café aux terrasses, admirer les
jolies filles qui glissent sur les trottoirs comme les coquelicots
naviguent sur les champs de blé, bref, j'aime le retour
des beaux jours...
Et pendant les beaux jours
qui annoncent l'été, on se prépare! Et sérieusement,
même, parce qu'en été, on se dénude
brutalement et on se met à exposer à tout un chacun
ses petits bourrelets , sa peau d'orange bien granuleuse et ses
capitons capiteux ou ses poignées d'amour que nos compagnes,
pour ne pas nous vexer, nous disent trouver "attendrissantes"...
Bref, mince et élancée,
svelte et musclé, c'est ce que nous voulons être
et avec ça on va faire des ravages sur la plage.
Pour nous le rappeler si on
l'avait oublié, et nous y aider maintenant qu'on s'en
souvient, les publicitaires nous matraquent à longueur
de pages et de couvertures...
Canderel attaque le premier
en nous incitant à la goinferie, sans retour de bâton
grassouillet.

Lire la suite ici...

Le
photographe Yohann Gozard
Vous aimez les atmosphères,
les brouillards épais, et la photographie bien entendu,
alors vous serez comme moi, vous adorerez Yohann Gozard, en particulier
sa série sur les cheminées et autres grues noyées
dans la nuit et la brume.
Ces petites merveilles sont
sur l'excellent site hinah.com
Exhibitions dont je vous ai déjà parlé
et qu'il faut fréquenter...

Nemo rend hommage à
Albert Lamorisse
On se souvient tous (heu, là
je m'avance peut-être un peu, mais moi je m'en souviens
très bien, les oncles c'est comme ça, ils se souviennent
mieux des choses de leur enfance que de l'endroit où ils
ont posé leur lunettes il y a cinq minutes...), on se
souvient tous, disais-je, du film Le Ballon Rouge d'Albert
Lamorisse (palme d'or à Cannes en 1956).
Le forum des Images au Forum des Halles en propose
d'ailleurs le visionnage dans sa salle de consultation (pas cher
et très agréable les jours de pluie).
La notice commence ainsi: "
Par un matin gris, Pascal, un écolier de Ménilmontant
(20e), découvre un merveilleux ballon rouge. Mais une
bande de garnements cherche à s'emparer de sa baudruche
magique..."
Bref, Nemo rend hommage à
ce film et à son auteur, mais aussi à ce quartier
qu'il aime et à tous ceux qui l'ont habité, dans
tous les sens du terme.
C'est un pignon d'immeuble
au 36 rue Henri Chevreau qui lui a servi de support. Il a été
inauguré le 24 mai (en présence de Michel Charzat,
conseiller de Paris et maire du XXème arrondissement et
de Nathalie Kaufmann, adjointe au maire chargée de la
culture, mazette!). Bref, du sérieux.
Avant les autres photos, ce
petit aperçu qui vous donnera une idée du rouge
du ballon... Super!

Dans
le Weblog...
L'irrigateur
vaginal du docteur Eguisier
Et qu'arrive-t-il si
la boutique ouvre ses volets?
Il y a aussi des
pocheurs à Barcelone
Moi je ne veux pas dénoncer
mes petits camarades...
Il
rôde rue de Ménilmontant
L'affiche
du concert de Blur au Bataclan
Le jeu continue : de
qui est cette affiche (sublime non?)
Got
Milk - Un concours qui vous gardera en bonne santé
On est quand même contents
pour le soldat Jessica
Lynch
La
guerre, ce n'est pas que de la télé!
Dior et les tennis de Gisèle
Bundchen
Got
Mike? Got Milk?
  
La
Butte aux Cailles au
secours de la natalité (ter)
L'affiche
chinoise
Henri Cartier-Bresson,
nous on l'aime quand même...
Les affiches de femmes nues de
la
Butte aux Cailles, suite..
 
Sars?
Ernest
Pignon-Ernest ?
Alerte
Sars? Non, secte dingue!...


Agenda:
Plein,plein, plein de choses
pour ce joli mois de juin qui débute et ça va pas
être facile d'aller partout. Mais comme disait Coluche,
il vaut mieux avoir l'embarras du choix que l'embarras et pas
le choix...
Space Invader
à la galerie Magda
Danysz du 17 mai au 21 juin
Ses petites mosaïques
se dissimulent partout, sur les refends des immeubles, les parapets
des ponts, les contremarches des escaliers, bref partout où
votre oeil attentif saura les découvrir. Elles envahissent
ainsi tranquillement votre ville, comme naguère les petites
soucoupes du jeu video du même nom.
La Galerie Magda Danysz, c'est
19 rue Emile Durkheim Paris 13ème, côté est
de la Grande Bibliothèque. Pour vous mettre en bouche,
en voici deux très rigolottes, presque inaccessibles:
place de la Bastille, sur l'immeuble d'angle de la rue de la
Roquette... et en bonne compagnie...! C'est bien André
the Giant qui veille sur elles?
 
Et pour faire bonne mesure,
admirez, bonnes gens, la magnifique compsotion réalisée
début 2002 pour une autre expo à la gelerie du
Jour. Forme ultime du danger qui nous guette il s'agit d'un Imp
tiré de Doom (c'est Space Invader lui-même qui l'affirme:))

Lord Hao
expose du 16 mai au 30
juin à la galerie
Born Bad, 17 rue Keller paris 11ème. Les amoureux de cahouettes
(la semaine va être difficile pour les petits ventres plats...)
sont invités à féter ça vendredi
16 mai à partir de 19h30.

A cette occasion, Lord Hao
vous offre une petite méthode illustrée en cinq
leçons : le
Pochoir facile!
Le Tam-Tam
: une petite expo à
ne pas manquer, sur la revisitation du fameux tabouret en plastique:
pas très confortable, mais tendance en diable et hyper
pratique. Des artistes ont entrepris de lui redonner une jeunesse
qu'il n'avait pas perdu : 5 rue Debelleyme, dans le 3ème,
les jeudi, vendredi et samedi de 11 à 18h (jusqu'à
fin mai)

(click to enlarge)

Miss Tic
a sorti un livre. On attendait ça depuis un moment déjà,
mais le voilà... Re garde moi. Non pas moi, c'est
le titre du livre, comme l'expo du même nom qu'elle nous avait
mitonnée en février 2002, bien que le sujet du
livre soit plutôt celui de celle de novembre, Miss
Tic Erotic. Tout de rouge et de noir dévêtus,
les pochoirs de la miss ont fière allure.
Les prochaines dédicaces :
.Miss Tic expose à l'Atelier d'encadrement
du 3 au 28 juin, au 6 rue de l'Arbalette, en plein coeur de la
Mouff et jusqu'au 31 mai à la Belle Hortense, 31 rue Vieille
du Temple dans le 3ème.
Sinon, vous pouvez aussi acheter
le livre en ligne, cool, non?
Un ami m'a envoyé cette
petite photo de "calins-calottes", pochoir repris ensuite
dans Miss Tic érotic. Le mur, c'est bien aussi, non? Surtout
quand c'est un vieux mur...

|