50 ans d’art urbain à Paris au Crédit Municipal de Paris jusqu’au 6 juin


50 ans d'art urbain à Paris

 

C’est vraiment une magnifique exposition, la première dit-on qui essaie de montrer un panorama de l’art des rues depuis le début des années 1980.

 

Je vous ai mis de côté quelques photos pour vous donner envie.

 

50 ans d'art urbain à Paris au Crédit Municipal    Mosko & Associés - Sans titre - 2013 - Bombe aérosol et pochoir sur toile    Dominique Larrivaz - Vach Foll - 1990 - Acrylique sur carton   Jean Faucheur - Gazireine - 1986 - Acrylique sur toile     Jérôme Mesnager - Sans titre - 2006   Miss. Tic - J'enfile l'art mur - encre aérosol sur toile et bois   Thom Thom - Ethnik art (numéro 1) 2010 - affiches découpées et marouflées   Jana & Js - - 2010 - Bombe aérosol sur palissade en bois   Artiste Ouvrier - Sans titre - 2013 - bombe aérosol, toile roulée

C’est au Crédit Municipal

55 rue des Francs Bourgeois Paris 4ème

C’est gratuit vous ne serez donc pas obligé de mettre le collier de la grand tante en gage, et c’est jusqu’au 13 juin 2015.

Quant aux horaires, ils sont somptueux: lundi au vendredi de 9 à 18 h et le samedi de 9h à 17h

 


Le Pont Saint Michel en 1780


C’est une drôle de question qu’on ne se pose presque jamais :  » A quoi pouvait bien ressembler le pont Saint Michel avant la Révolution?  »

La réponse pourrait bien trôner dans un couloir réservé du musée Carnavalet, un musée que j’aime et qui regorge de merveilles. Ce prestigieux établissement possède tant de pépites qu’on en découvre dans les moindres recoins. Qu’on se rassure, ils sont dûment répertoriés dans le Catalogue interministériel des Dépôts d’Oeuvres d’Art de l’Etat, le CDOA, aimablement renommé en ADOC, une base qu’on peut d’ailleurs consulter librement.

Reprenons. Je cheminais donc l’autre jour dans le musée Carnavalet et tombai en arrêt devant ce tableau :

Vue du Pont Saint-Michel en 1780 par Joseph François Désiré THIERRY- 1833 (Musée Carnavalet)

Avec l’esprit d’escalier qui paraît-il fait tout mon charme (euh… les avis semblent cependant partagés à ce sujet) j’oubliais tout à fait d’en demander le sujet précis et l’auteur. Il s’agissait d’une vue de la Seine, de Paris, d’un pont mais quel pont et de quel peintre? Mystère. Quant à l’année, mystère également. Les maisons sur le pont indiquaient clairement qu’il s’agissait d’une vue antérieure à 1788, date de leur destruction, mais encore…?

Alors comment faire?

Voici la petite méthode que j’ai utilisée : après avoir recadré la photo pour n’en garder que le tableau, je la postai dans la recherche d’images de Google et examinai les résultats : en image la mienne était absolument seule en son genre. Mais en page web, elle semblait pointer sur une page du Catalogue interministériel des Dépôts d’Oeuvres d’Art de l’Etat et m’en donnait le titre et l’auteur : « Vue du Pont Saint-Michel à Paris, 1780 », datée de 1833 par « Thierry, Joseph François Désiré ».

Curieux, j’essayais alors de procéder à la recherche inverse en me connectant sur la fameuse base et en cherchant à renseigner quelques champs du formulaire pour retomber sur mon fameux tableau. Peine perdue. Il semble bien que ces recherches demandent une précision et une connaissance détaillée de ce qu’on recherche pour aboutir. Faudrait-il alors en passer par Google une fois de plus pour aboutir?

Je renouvelais donc l’expérience dans Google, non plus à partir de ma photo, mais en saisissant simplement dans le champ de recherche: « cdoa vue du pont saint Michel ». La réponse fut immédiate et on sait tout sur cette oeuvre, son auteur, sa date d’exécution, sa localisation, sa date d’acquisition etc.

Etonnant, non?

Peut-être aussi étonnant que le sentiment qui nous saisit à la vue de ce tableau: le lieu peint ici nous est aussi étranger que s’il avait été peint sur une autre planète.

 


Arnaud Vareille « Rêves Dansés » – Arles, Palais de l’Archevêché – 7/15 mai 2015


Dans le cadre du 15ème festival européen de la photo de nu qui se tient à Arles au palais de l’Archevêché du 7 au 15 mai 2015, Arnaud Vareille propose « Rêves dansés », « une exploration des frontières entre l’image fixe et animée ».



Le printemps est bien là et même bientôt l’été, alors quoi de plus naturel que d’aller admirer quelques photos de nu.

J’ai choisi, dans le cadre du 15ème festival européen de la photo de nu qui se tient à Arles du 7 au 15 mai 2015, le travail de Arnaud Vareille.

 

Série « Rêves dansés » © Arnaud Vareille

 

« Influencé par Yves KLEIN, qui utilisait le corps des femmes comme pinceaux vivants dans ses séries Anthropométries et par Jackson POLLOCK ambassadeur de «l’Action Painting», j’ai voulu être à la croisée de ces démarches en laissant les mouvements de danse s’inscrire dans l’image.
Prêle MAINFROY, avec qui j’ai travaillé sur cette série, a dansé devant mon objectif, nue. Elle m’a offert sa grâce et son talent, dans une démarche généreuse autant orientée vers la réalisation d’images que vers une performance “dansistique” contemporaine.
Nous avons dansé ensemble, Prêle avec son corps et moi avec mon appareil photo !
Grâce à une technique particulière de mouvements combinés nous avons peint l’image en couleur avec son corps dansant.
Le bleu de KLEIN a laissé place à la pureté du blanc qui permet de fondre le corps en mouvement avec le fond, comme une vision furtive d’un moment magique.
Une exploration des frontières entre l’image fixe et animée.
 » (Arnaud Vareille)

Arnaud Vareille
Palais de l’Archevêché
Place de la République 13200 ARLES
Tous les jours 10h-13h et 14h-19h


Artiste Ouvrier et Jérôme Mesnager : 10 ans de peinture à 4 mains jusqu’au 11 avril 2015


Jérôme Mesnager- Artiste Ouvrier - 10ans de peinture à 4 mains - galerie Ligne 13 - jusqu'au 11 avril 2015

Exposition jusqu’au 11 avril 2015
mercredi au samedi de 14h30 à 19h et sur rendez-vous.
Tél. : 06 07 13 36 50 / 07 60 55 94 41
e-mail : [email protected]

Galerie Ligne 13
13 rue de la Condamine 75017 Paris
Métro : La Fourche ou Place de Clichy
Parkings : 51 rue Lemercier et 29 rue Nollet


Galerie Argentic : La fabrique des icônes – la Photo de presse retouchée entre 1910 et 1970 jusqu’au 20 juin 2015


la fabrique des icones - photo de presse retouchee 1910-1970 - 3 avril-20 juin 2015

La galerie Argentic présentera du 3 avril au 20 juin 8018, des photographies de
presse retouchées à la main, issues de la collection du réalisateur Reynal Pellicer.

Fruit de plusieurs années de recherche, la collection de Raynal Pellicer rassemble unecentaine de photographies toutes choisies pour leur rareté et quautés esthétiques. Cet ensemble unique en son genre a été montré en 2013 lors des Rencontres Photographie à
Arles sous le titre Version Originale où l’exposition a connu un véritable succès et a donné naissance à un ouvrage du même nom édité aux Editions de La Martinière.

L’exposition à La Galerie Argentic proposera un focus sur une trentaine d‘oeuvres emblématiques dont les protagonistes ne manqueront pas d’évoquer souvenirs et réminiscences cinématographiques aux visiteurs.

Cette exposition, La fabrique des icônes repose sur l’idée même de ce que peut être une image. D‘une simplicité apparente au préalable, elle nous montre comment un portrait, une scène de film peuvent être recadrés, découpés, peints, retournés pour finalement
devenir une autre image ou seule la personne demeure, mais plus juste, plus belle, plus photogénique.

La fabrique des icones - photo de presse retouchee 1910-1970 - 3 avril-20 juin 2015 à la galerie Argentic- Tala Birell

La fabrique des icones - photo de presse retouchee 1910-1970 - 3 avril-20 juin 2015 à la galerie Argentic-  Robert Stack

 

 

 

Exposition du 3 avril au 20 juin 2015

Du mardi au samedi / de 15h à 19h

Galerie Argentic
43 rue d’Aubenton Paris 5ème
www.argentic.fr

 


La Toilette Naissance de l’Intime – au Musée Marmottan jusqu’au 5 juillet 2015


La Toilette - Naissance del'Intime au musée Marmottan jusqu'au 5 juillet 2015
Il y a comme cela des expositions qui ravissent à la fois les yeux et l’esprit.

Les oeuvres rassemblées ici sont à la fois magnifiques, et pertinentes par leur mise en perspective sur un sujet quotidien et somme toute banal, la toilette, ces quelques instants très intimes où l’on se préoccupe de soi, de son apparence, en se rendant plus beau, plus attirant, plus propre aussi, mais pas toujours, le parfum et la poudre pouvant faire l’affaire.

Quant au témoin de cette affaire, il est omniprésent dans cette exposition, galant, pervers, curieux, indiscret, représenté parfois, présent toujours ne serait-ce qu’à la place du peintre ou du photographe et évidemment la nôtre, l’inévitable spectateur de l’oeuvre.

Le propos débute au quinzième siècle : les femmes de la noblesse se baignent et posent sans manière, habillées, très peu, ou les seins nus, et on ne peut s’empêcher de se demander si la belle Gabrielle d’Estrées, lorsque elle ne se faisait pas pincer les seins, sortait quelquefois de sa baignoire où elle semble éternellement poser pour le peintre et tous les « regardeurs ». « La scène traditionnelle du bain vise ainsi le corps plus que la pratique, la beauté, la pudeur, plus que l’ablution ».

Gabrielle d'Estrees (1573-99) and her sister, the Duchess of Villars (oil on canvas)

Le dix-septième siècle bannira peu à peu l’usage de l’eau tout autant que la nudité , on ne se lave plus on se frotte et on se parfume. L’eau des villes est alors polluée ou inaccessible et la peste qui parcourt l’Europe en tous sens fait craindre toute intrusion malsaine dans notre intimité, fut-ce celle de l’eau. Quant à la pruderie, elle semble se renforcer à mesure que les moeurs des nantis se délitent.

Au dix-huitième, l’espace se replie sur lui même, le cabinet se referme et devient de toilette et les témoins disparaissent ou alors se cachent derrière la porte, quitte à jeter un oeil dans le trou de la serrure. Les moments consacrés aux soins du corps deviennent de vrais moments d’intimité, l’eau revient, plus disponible, ce que confirmera le dix-neuvième siècle.

Bizarrement, les oeuvres du vingtième siècle nous semblent presque trop récentes et malgré leur quotidienneté, très étranges. Aurions-nous, dans le confort inouï de nos salles de bain,  perdu quelque chose de notre intimité…?

 

François Boucher - Une dame à sa toilette -1738

 Le lever de Fanchon - Nicolas-Bernard Lépicié - 1773

Femme peignant ses cheveux - Wladyslaw Slewinski - 1897

Exposition la Toilette - Naissance de l'Intime - Musée Marmottan jusqu'au 5juillet 2015

Une exposition que vous pouvez admirer jusqu’au 5 juillet 2015

 

Musée Marmottan

2, rue Louis-Boilly
75016 Paris
Site Internet
www.marmottan.fr
Accès
Métro : La Muette – Ligne 9
RER : Boulainvilliers – Ligne C
Bus : 32, 63, 22, 52, P.C.
Jours et horaires d’ouverture
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h
Fermé le lundi, le 25 décembre,
le 1er janvier et le 1er mai
Tarifs
Plein tarif : 11 €
Tarif réduit : 6,50 €
Moins de 7 ans : gratuit