Ciel d’hiver pont de Sully
Mois : décembre 2014
KOnny : Walls 4 Ever
Grosse presse autour de KOnny Steding pour la première soirée de son expo Walls 4 Ever à la galerie Moretti & Moretti.
Il faut dire que ses portraits énigmatiques de visages de femme plaqués à grands coups de pinceau intriguent et provoquent chez beaucoup une sorte d’addiction.
Plutôt que de s’interroger sur la signification des larmes de sang dont l’artiste berlinoise orne leur regard, chacun hier soir essayait avec peu d’espoir de réussite de photographier KOnny. Mission presque impossible tant elle répugne à prendre la pose.
Le moindre appareil photo dans son champ de vision et Konny tourne la tête en souriant et s’esquive , comme confuse d’être là, feu follet imprévisible. La stratégie seule pouvait l’emporter, deviner son cheminement incessant et se poster au bon endroit pour la croiser, comme par hasard.
Inoubliable Marylin Galerie de l’Instant jusqu’au 25 février 2015
Je sais qu’il y a des passionnés de Marylin, je le sais d’autant mieux que j’en suis un. Alors pour eux, ne ratez pas l’occasion de retrouver cette icône dont la vie complexe et le destin n’ont pas fini d’alimenter notre imaginaire. Le choix des photos est tout à fait remarquable.

Beaucoup de jeunes femmes pour admirer les photos de Marylin. Le mystère demeure et fascine toujours…
La galerie de l’Instant
Exposition du 12 décembre au 25 février 2015
Vernissage le 11 décembre
La galerie photo est ouverte du mardi au samedi de 11h à 19 h et le dimanche de 14h30 à 18h30
Ouverture exceptionnelle tous les lundis de décembre de 14h à 19h
Tous au Museum of Contemporary Art de Jacksonville
Derrière ce titre un peu accrocheur, l’occasion d’un petit coup de gueule. Et comme il est toujours plus facile de parler des autres quand ils sont loin, que de son voisin, j’ai sauté sur l’occasion. Jacksonville vous pensez ce n’est pas la porte à côté alors on peut dire ce qu’on pense de la demande du président du Conseil municipal, Clay Yarborough.
C’est l’Oeil de la Photo, très estimable revue numérique de la photographie qui rapporte ce simple fait divers communal à propos de cette photo :
Et quelle photo, n’est-ce pas? Et bien, Monsieur Clay Yarborough, donc, a jugé cette photo pornographique et a demandé en conséquence au maire d’annuler plus de $230,000 de financement de la ville pour le musée, coupable de l’exposer dans le cadre d’une exposition de 14 photographies sur le thème des transitions de la vie. Heureusement, le maire a refusé. Ouf!
Pornographique!… Est-ce que nos compagnes, quand elles vont à la maternité pour donner la vie, se livrent à un acte pornographique? Il semblerait…
Que cela nous conduise à réfléchir un peu à toutes ces associations bien pensantes qui, aujourd’hui comme hier, s’appuient sur une soi-disant morale pour salir de leur haine la vie et ses manifestations les plus simples. On pense aux Talibans et autres extrémistes bien entendu. Mais c’est un peu facile, n’est-ce pas? Eux aussi sont loin. Et à notre porte, il y en a tant, mines sévères, pancartes à la main et recours devant les tribunaux en bataille.
Sors de ce corps Caton!!!
« Michael Kenna, Paris » au Musée Carnavalet jusqu’au 1er février 2015
Une exposition formidable, entrée libre, pour les amoureux de Paris et des bijoux photographiques.
« Avec de petits formats, toujours en noir et blanc, Michael Kenna immortalise la poésie des paysages. Qu’ils soient naturels ou travaillés par l’homme, les lieux sont toujours mystérieux et se contemplent comme des trésors dans un cabinet de curiosité. Privilégiant une composition graphique, l’artiste joue avec les lignes et les volumes, le visible et l’invisible. Les temps de pose longs « gomment » la présence humaine, laissant entrevoir des paysages pareils à la rêverie d’un promeneur solitaire. »
Cela vous tente? ne vous en privez pas. Entrée libre au Musée carnavalet, 16 rue des Francs Bourgeois
MUSÉE CARNAVALET
HISTOIRE DE PARIS
EXPOSITION
28 OCTOBRE 2014 – 1ER FEVRIER 2015
Une petite partie de chasse, peut-être ?
Miss Tic : En Cartoon Elles Cartonnent – Galerie Brugier-Rigail jusqu’au 7 janvier 2015
La Miss sera à la galerie samedi 6 à partir de 16 heures pour dédicacer le catalogue de son expo « En Cartoon Elles Cartonnent ».
Un petit aperçu, peut-être, pour ce détournement de toute une galerie de personnages féminins issus des cartoons sur support carton?
Il y aura 21 tableaux, depuis Catwoman pour bousculer les non-dits, en passant par Mary Poppins qui fait bien sûr l’impossible, le Petit Chaperon Rouge qui cherche les loups et va certainement en trouver plein, pendant que Jasmine rêve à des orients sans machisme…
Galerie Brugier-Rigail Paris
40 rue Volta, 75003 Paris
Jusqu’au 7 janvier 2015
Signature du catalogue « En Cartoon Elles Cartonnent » samedi 6 décembre à partir de 16 heures
Jean-Philippe Charbonnier : l’Oeil de Paris – au Crédit Municipal de Paris jusqu’au 14 février 2015
J’avoue que je ne connaissais pas ce photographe et que cette exposition m’a enchanté, me donnant l’envie d’en savoir un peu plus.
Voici quelques éléments de sa biographie:
« Jean-Philippe Charbonnier se tourna vers la photographie en 1939, en fréquentant l’atelier du portraitiste de cinéma Sam Lévin.
Il s’exila en Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, puis, à partir de 1948, fut successivement rédacteur en chef technique du journal Libération, collaborateur de France Dimanche et Point de Vue. Avec Édouard Boubat et Jean-Louis Swiners, il fit partie du trio de tête des reporters pour le magazine Réalités à partir de 1950. Durant les années 1950, il est également un prolifique photographe de mode, photographiant les mannequins à Paris en extérieur.
Invité par Michel Tournier, Charbonnier participa aux premières Rencontres d’Arles en 1970 en tant qu’invité d’honneur avec notamment l’exposition « Denis Brihat, Jean-Philippe Charbonnier, Jean-Pierre Sudre » présentée par Michel Tournier.
Il décida de quitter le magazine Réalités en 1974 pour porter son attention sur son voisinage parisien de la cathédrale Notre-Dame de Paris et réalisa des reportages fouillés sur son environnement.
Comparable à Walker Evans, Charbonnier, par ses reportages dans le monde entier et en particulier par ses sujets saisis dans son environnement proche en France, est un témoin de la deuxième moitié du XXe siècle.
Charbonnier est mort à Grasse le 28 mai 2004. »
(extraits de biographie Wikepedia)
L’exposition, constituée d’une partie du fonds offert au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris par l’artiste en 1983 suite à sa rétrospective, se focalise sur son travail réalisé sur Paris. Le parcours chronologique révèle la singularité d’une œuvre marquée par un regard social et touchant sur la transformation de la société dès l’après-guerre.
Au hasard de ses reportages, Charbonnier photographie des tranches de vie, devenues des documents d’histoire. « On fait toujours des photos qui seront historiques un jour ou l’autre » répétait Charbonnier. Ses légendes, indissociables des photos, révèlent un humour où sommeille parfois une douce ironie. Elles constituent « avant tout une conversation, un monologue, un à propos de, plutôt qu’une espèce de littérature plus ou moins journalistique » disait-il.
Cette exposition est conçue par le Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
OU et QUAND?
Crédit Municipal de Paris
55 rue des Francs-Bourgeois
75004 Paris
01 44 61 64 00
www.creditmunicipal.fr
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h, jusqu’à 19h le jeudi. Samedi de 9h à 17h.
Plein tarif : 3€