Le Cap’tain Cap me regarda sous ses sourcils broussailleux et s’avança d’un air menaçant, un ouvrage à la main.
« Ecoutez bien cela, mon ami et dites-moi un peu ce qu’il vous en semble. »
Il se gratta la gorge et entama sa lecture d’un air solennel.
« Êtes-vous bien sûr que nous pouvons nous mouvoir librement dans l’Espace ? Nous pouvons aller à gauche et à droite, en avant et en arrière, assez librement, et on l’a toujours fait. J’admets que nous nous mouvons librement dans deux dimensions. Mais que direz-vous des mouvements de haut en bas et de bas en haut ? Il semble qu’alors la gravitation nous limite singulièrement. »
Et voilà, conclut-il sobrement, en reposant son livre, la gravitation nous limite et ce Wells a bien raison. Mais j’ai là une machine qui saura nous en libérer. Et il me conduisit devant le mur du boulevard où trônait un très curieux engin. Je n’en revins pas.