Venez découvrir le travail de Mosko et associés sur un nouveau support
et la mise en place « classique » d’un pochoir
à partir de 17 heures, le jeudi 2 février
Exposition du 2 au 16 février 2012
Galerie L’oeil ouvert
74, rue François-Miron, 75004 Paris
M° Saint-Paul
Nous à ParisCool et à la Panse de l’Ours, on aime bien Polka et on aime aussi les photos et rien de ce qui fait l’actualité ne nous est étranger…
L’Afp et Polka Magazine viennent de passer un accord pour publier sur le site web du magazine une photo par jour pendant les 100 jour qui précèdent l’élection présidentielle, pour montrer le visage de la France, celle qui va élire son nouveau président.
Les images choisies mettront en lumière la France et ce qui la symbolise, en métropole comme aux quatre coins de la planète, aussi bien dans les domaines de la politique nationale ou internationale, que de l’économie, du social, des arts…
Jeanne Balibar -Elodie Bouchez – Arielle Dombasle – Zita Hanrot – Mathilda May – Helena Noguerra – Karole Rocher Sonia Rolland – Florence Thomassin – Alice Vial-Elsa Zylberstein
C’est d’abord un livre (éditions FETJAINE ) et maintenant une expo avec une quinzaine de photos grand format (80×120 et 120×160) etun mur de deux cents photos format portrait (30×40)
Dédicaces du livre les SAMEDI 28 JANVIER 16H / 19H
et DIMANCHE 29 JANVIER 15H / 19H
Le site www.sophot.com, dédié à la photo sociale et environnementale, organisera une exposition avec les deux reportages lauréats.
Lieu d’exposition
Galerie FAIT & CAUSE
58 rue Quincampoix – 75004 Paris
Dates – 5 juin / 28 juillet 2012
Conditions de participation
1 – Etre inscrit sur notre site et avoir mis à jour sa Fiche personnelle y compris le reportage présenté. Inscription ouverte et gratuite.
2 – Reportages
Le reportage soumis par les photographes devra :
– porter sur un problème social ou environnemental
– avoir été achevé en 2010 ou 2011
(Chaque photographe présentera un seul reportage)
Dossier de candidature
Chaque dossier soumis à la sélection devra comporter, impérativement :
– La biographie sommaire du photographe.
– Une note explicative sur le reportage : intentions, sujet, problématique,
partenaires éventuels et collaborations, conditions de réalisation… (1 à 2 pages)
– 30 à 50 photographies format papier A5, A4 ou plus.
(tirages de lecture, ou photocopies laser…)
Chaque photographie fera l’objet d’une légende séparée, précisant la date et le lieu, et portera au dos le nom du photographe et ses coordonnées.
Les dossiers sont à envoyer au siège de SOPHOT.com avant le 25 février 2012
69 boulevard de Magenta 75010 – Paris, France
L’annonce de la sélection aura lieu à la fin du mois de mars 2012
La production de l’exposition sera assurée par SOPHOT.com
Gabriel Specter est un artiste américain installé à Brooklyn, internationalement reconnu pour ses installations d’Art urbain. Après une 1ere exposition chez Since Upian Gallery, la série « Things Change » est maintenant à Little Big Galerie. C’est un travail librement inspiré de la vie quotidienne des rues New-Yorkaises que vous allez beaucoup aimer! Venez nombreux et faites passer l’info!
Tous les ans, pour le réveillon, la télévision allemande diffuse un petit court métrage anglais, dont même les anglais ne se souviennent guère, au joli titre de Dinner for One.
On y voit une Miss Sophie de 90 ans faire jouer à son majordome le rôle de ses amis disparus pour trinquer à leur santé.
La vieille dame est très autoritaire, comme souvent les gens âgés et riches, et le majordome un peu ridicule et pitoyable comme il sied quand on n’a pas d’autre choix que de satisfaire les caprices de ceux qui tiennent votre destin entre leurs mains. L’alcool fait le reste.
Cette année, la télévision allemande a réalisé un petit montage très réjouissant ou Miss Sophie est incarnée par Angela Merkel et le majordome par notre impayable président et où le sujet est devenu « le 90ème sauvetage de l’euro » ou « Aucun euro pour personne ».
Certains se sont offusqués de ce manque de respect. Franchement, comme on disait à la récré, c’est celui qui dit qu’y est.
Au moment où l’Allemagne emprunte avec des taux d’intérêt négatifs, alors que la France le fait entre 3.2 et 3.5%, il ne serait peut-être déplacé de demander à Miss Sophie d’emprunter pour nous à -1%, quitte à lui rembourser ensuite à -0,5%… et quitte à accepter de trinquer avec elle et de lui faire quelques courbettes, ce que nous faisons déjà, d’ailleurs. On pourrait ainsi se partager le bénéfice de l’emprunt, ce qui nous changerait un peu et réduirait notre dette…
Vous imaginez ça? Plus on emprunterait, plus on réduirait notre dette… Un crédit révolving à l’envers, en quelque sorte, où ce serait le banquier qui s’appauvrirait. Aaaah, la belle idée.
Bon allez, voilà la version originale de cette fameuse Miss Sophie
Et pour que vous ne regrettiez rien, voici le film référence.
Jacques, t’en souvient-il ? Nous étions à minuit. Le mois était Décembre, et l’an, quarante-six.
Nous marchions en silence. Il faisait lune et doux.
Les tambours dormaient et Port-au-Prince frissonnait.
Un requin glissait dans la rade. La Gonave s’allongeait sur les flots. Nous venions de quitter St-Amand et Depestre. Tu as murmuré :
« … Les peuples sont des arbres. Ils fleurissent à la belle saison… »
Jacques, t’en souvient-il ? Nous étions à minuit… et nous avions vingt ans !…
En cet instant de notre rencontre avec l’adolescence, il est encore minuit. Je m’aperçois que 44 ans ont coulé. Seulement 44 ans !
Le hasard est-il aussi au rendez-vous, en ce jour d’aujourd’hui, 4 Novembre 1990 ?
Je viens, à cette minute même, d’atteindre ma soixante-quatrième année ! Je me sens pourtant plein d’une tranquille jeunesse… Parlerais-je à mon tour d’arbres, de printemps, de sève ? De cette sève – toujours en moi – de nos « Cinq Glorieuses », de notre « La Ruche », de l’exil ?…
Je sais bien pourtant qu’il n’est plus aujourd’hui qu’automne, et que les feuilles tombent…
Arbre ?
Je m’en sens vraiment ce côté végétal. Ce besoin de terre, de racines, d’écorce, de feuillage, d’ombre et d’humide affection.
« … Les peuples sont des arbres… »
Nous avons tous ce côté végétal. Ce besoin d’être bourgeons. De fleurir. D’éclore. Ce besoin de pépiements d’oiseaux. Ce besoin de couleurs fondantes, au petit jour frisquet, à peine teinté d’aurore.
Les peuples sont des arbres qui fleurissent à la saison d’amour. Les hommes sont des arbres aux bras géants de rêves, aux bras ouverts d’espoir, aux bras de nues, de vents, d’orages…
Nous avons tous ce côté végétal, buissons, épines, bois morts des souvenirs, souches rétives aux socs des tourments.
La mémoire est là.
La mémoire.
Incassable.
Cœur de hêtre, de chêne, de mapou, de gaïac.
La mémoire « indéchoukable », feuillue d’Histoire et de saisons…
4 Novembre 1990, Gérald Bloncourt