Devant le danger que représente leur vie quotidienne, agressions, saucissonages, vols à l’arraché, faux agents edf, faux ramoneurs et même dit-on faux ministres, les personnes âgées demandent vigoureusement au gouvernement d’être formées et équipées d’un armement approprié pour défendre chèrement leur peau. C’est ce qu’une enquête semble révéler…
D’ailleurs, j’ai eu deux voisins, plus très jeunes mais justement, qui m’ont avoué être prêts à « tirer dans l’tas » au moindre malfrat qui enjamberait leur clôture et tant pis si le malfrat se déguise en gamin venant récupérer son ballon… ou l’inverse.
D’ailleurs, si le couple de Pont Sainte Maxence poignardé en janvier dans son pavillon de 87 coups de couteau avait eu une bonne mitrailleuse en batterie, on aurait vu ce qu’on aurait vu.
C’est bien connu, une bonne rafale et tout s’arrange, la circulation se fluidifie, les dealers quittent les halls, les sdf paient leur ticket de rer, les adeptes du car-jacking demandent poliment la clé de votre voiture, les traders ne parient plus sur la ruine de votre pays en faisant tout pour que leur pronostic se réalise et les ministres ne sont plus obligés d’aller au magasin de bricolage du coin pour acheter un truc à haute pression.

Uploaded with ImageShack.us (Le siège de la Bande à Bonnot)
Vous souvenez-vous comment on parvint à se débarrasser de la Bande à Bonnot?
« Le 27 avril 1912, la police le surprend dans sa cachette de Choisy-le-Roi. Bonnot a le temps de se retrancher dans sa maison, et le chef de la Sûreté préfère faire cerner les alentours et attendre les renforts plutôt que de donner l’assaut. Un long siège commence, mené en personne par le préfet de police, Louis Lépine et sous le commandement du capitaine Pierre Riondet et du lieutenant Félix Fontan de la garde républicaine. De plus en plus de troupes diverses arrivent (jusqu’à un régiment de Zouaves avec sa mitrailleuse Hotchkiss dernier cri), ainsi que de nombreux badauds venus assister au « spectacle ». Bonnot sort de temps en temps sur le perron pour tirer sur ses ennemis ; il est évidemment accueilli par des salves de tir mais parvient à chaque fois à s’en sortir indemne. Tandis que le temps passe et que la police tergiverse sur la façon de mettre fin au siège, il se désintéresse peu à peu de ses assaillants pour se mettre à écrire son testament. Finalement, le lieutenant Félix Fontan décide de faire sauter la maison à la dynamite. Grièvement blessé dans l’explosion, Bonnot prend encore le temps de terminer son testament en affirmant l’innocence de plusieurs personnes dont Dieudonné. Lorsque les policiers emmenés par Guichard donnent l’assaut, il parvient encore à les accueillir à coup de revolver avant d’être blessé. Il décède peu après en arrivant à l’Hôtel-Dieu de Paris.
Après Bonnot, les deux derniers membres de la bande en liberté sont Valet et surtout Garnier, auteur de la plupart des meurtres. Le 14 mai 1912, ils sont localisés dans un pavillon de Nogent-sur-Marne. Les policiers espèrent réaliser une arrestation « en douceur », mais manquant de discrétion, ils sont repérés par Valet et Garnier qui se retranchent dans la maison. Un nouveau siège commence, pratiquement identique à celui de Choisy, avec un très grand nombre de policiers et militaires et une foule de badauds venue suivre les opérations. Pendant plus de 9 heures, Valet et Garnier tiennent en respect une petite armée de forces de l’ordre [3]. Finalement, un régiment de dragons parvient à faire sauter la villa. La police, ayant donné l’assaut, achève les deux hommes et doit ensuite se battre avec la foule pour récupérer les corps que celle-ci voulait réduire en bouillie ! »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Bonnot)
Les dragons… J’adore. On n’a pas encore essayé ça, ni la dynamite d’ailleurs. Il reste des pistes.
A Cité-Soleil en Haïti et à Kingston en Jamaïque et partout où on s’étripe avec entrain, ils vous le confirmeront: plus la police est armée, mieux ça va et quand la population l’est aussi c’est l’extase…