Today’s picture : Blanche, Blanche… As-tu vu le Coronavirus?

Blanche, Blanche, dis-moi vite ce matin dans quel état j’erre?

Bon, les enfants et les plus de 70 ans, nous voilà confinés, mais pas ensemble, évidemment… Ce qui va me manquer dans les semaines à venir, c’est le métro, son odeur, ses promiscuités, et sa capacité à me conduire là où je veux.

Il va falloir retrouver mes ennuis d’enfance, ces longues périodes d’attente le front collé à la fenêtre… Ou peut-être, espoir, espoir, se décider enfin à quadriller le bois de Vincennes pour, cela n’est pas trop tôt, savoir précisément combien d’arbres y sont plantés… et se sauver dans les fourrés au moindre individu entraperçu pour éviter tout contact. Les arbres ne toussent pas et s’ils ont des virus, ce sont les leurs, chacun les siens.

Blanche, Blanche…

La verticale…

A propos de trains qui roulent, ou pas, une petite curiosité qui montre ce qu’il se passe quand on photographie un village depuis un train roulant à vive allure.

 


Pour nous rappeler que la verticale dépend avant tout de celui qui l’observe…

Dans sa fameuse photo déformée de la voiture de course, Jacques-Henri Lartigue faisait encore plus fort en photographiant une voiture en mouvement (d’où la déformation de la roue) , tout en suivant la voiture avec son appareil, donnant ainsi aux spectateurs immobiles une vitesse apparente de sens contraire et donc une déformation inverse. Trop fort!

Photo Jacques-Henri Lartigue (1912)

 

Today’s picture : joueurs de cartes à Sorrente

Il y a une ville d’Italie qui traîne dans mes rêves.

Chaque fois que je regarde cette photo j’éprouve un furieux désir de retourner à Sorrente, pour voir si ce lieu existe encore, ouvert à tous, insolite et magique, et si les joueurs de cartes s’y réunissent encore chaque soir, quand la fraîcheur de la nuit prochaine apporte l’apaisement.

Juste pour voir …  Et pour refaire la photo, encore.