Quant une artiste de l’envergure de Niki de Saint Phalle et au parcours personnel si singulier se voit exposée au Grand Palais, c’est l’occasion pour tous les commentateurs qui l’ont peu ou prou approchée, voire pas du tout, de porter sur la femme qu’elle fut des jugements définitifs et sur eux-mêmes des jugements encore plus définitifs et évidemment extrêmement favorables. Le moi-je se redresse alors et donne raison à Niki, a posteriori. Sans doute en profiterait-elle pour rédiger une de ses fameuses lettres de révolte.
Je me contenterai donc de vous conseiller de courir admirer ses oeuvres, de les aimer, d’en retirer tout le suc que vous pourrez pour vous repaître d’énergie et d’optimisme. Nul doute que ses Nanas vous y aideront comme cette Nana dansante, installée sur le port du Gros Caillou jusqu’en novembre et qui semble courir pour se jeter dans la seine et rejoindre le Grand Palais dans une nage joyeuse et triomphante.
Et n’oubliez pas, à deux pas de Beaubourg, le merveilleux bassin du la place Igor Stravinsky ou ses compositions, avec celles de jean Tingueli, crachent de l’eau et du plaisir pour celui des touristes, des amoureux et des enfants.
17 Septembre 2014 – 02 Février 2015
Grand Palais, Galeries nationales
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