La preuve?

Pour son calendrier 2023, Lavazza a choisi la photographe américaine Alex Prager. Le thème cette année ? la réouverture après deux années de confinement des cafés, incomparables lieux de vie.
En savoir plus sur la photographe Alex Prager
Photos à déguster une tasse à la main!
Oskar Kokoschka. Un fauve à Vienne jusqu’au 12 février 2023
au Musée d’Art Moderne: 11, Avenue du Président Wilson, 75116 Paris (carte)
Tél. 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
La réservation d’un billet avant toute visite demeure vivement recommandée sur www.billetterie-parismusees.paris.fr
Assez mal connu en France Oskar Kokoschka est souvent cité en troisième position avec Klimt et Schiele pour parler de la sécession viennoise de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème.
Quelques dates suffiront à nous convaincre que cette étiquette, si elle n’est pas fausse, est très insuffisante:
Gustav Klimt 1877-1918 -Egon Schiele 1890-1918
Oskar Kokoschka 1886-1980!
Il s’agit donc de rendre compte de 7 décennies de création d’un peintre qui fut aussi écrivain, dramaturge, poète et se voulait révélateur de la vraie nature des êtres et des événements.
Amant d’Alma Mahler, grièvement blessé à deux reprises pendant la guerre de 1914-18, enseignant à l’académie des Beaux arts de Dresde jusqu’en 1923, voyageur infatigable en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen Orient, il se réfugie à Prague en 1934 , en Grande Bretagne en 1938 puis en Suisse en 1950 sans cesser de déployer une activité intellectuelle et artistique intense jusqu’à sa mort en 1980.
L’exposition mélange heureusement une approche à la fois chronologique et thématique.
Nous avons retenu ici le portraitiste qu’il illustrera en recherchant sans cesse à soulever l’apparence de ses modèles pour dénicher ce qui se cache dessous. Ils seront nombreux à poser pour lui et certains n’aimeront pas leur portrait, sans doute un peu trop indiscret et révélateur de leur vraie nature.
Je vous propose de regarder ce même tableau retourné tête bêche et d’y découvrir un énigmatique personnage caché dans les plis de la veste du joueur. Utilisation d’une toile déjà peinte? Ajout délibéré?Je doute que le peintre ne l’ait pas délibérément inséré dans son oeuvre.
Pour inaugurer cette rubrique, un petit retour sur l’article Rionzan que la Panse de l’Ours avait publié en l’an 2000…
A noter tout de même, il aura fallu attendre 22 ans pour que le bug corrompe toutes les pages de ce site (près de 30000 tout de même)… Bon, inutile de pleurnicher, j’avais gardé quelques sauvegardes sur disquettes recopiées sur zip, puis sur hdd…misère!…
Revenons à l’an 2000 et à la frousse qui s’empara des informaticiens et terrorisa presque aussitôt le monde entier dans un fabuleux ricochet.
Walter Sickert – Peindre et Transgresser – jusqu’au 29 janvier 2023
au Petit Palais : Avenue Winston-Churchill 75008 Paris (carte)
Du mardi au dimanche de 10h à 18h
Les vendredis et samedis jusqu’à 19h
Tel : 01 53 43 40 00
Il est prudent d’acheter son billet ici:
https://www.petitpalais.paris.fr/expositions/walter-sickert
A peu près inconnu en France et pourtant condidéré en Angleterre comme un Maître incontournable, Walter Sickert fait le lien entre Whistler chez qui il fit ses armes et Lucian Freud qui reconnaissait son influence.
« Le Petit Palais présente, pour la première fois en France, une grande rétrospective dédiée au peintre anglais Walter Sickert (1860-1942) conçue en partenariat avec la Tate Britain. Cet artiste résolument moderne, aux sujets énigmatiques et souvent déstabilisants, est peu présent dans les collections françaises. Pourtant, Sickert tisse des liens artistiques et amicaux avec de nombreux artistes français et importe en Angleterre une manière de peindre très influencée par ses séjours parisiens. Cette exposition est l’occasion de (re)découvrir cet artiste si singulier qui eut un impact décisif sur la peinture figurative anglaise, notamment sur Lucian Freud. «