Petite île coincée entre l’océan Indien et l’Afrique, Zanzibar avait été choisie comme capitale par le sultan d’Oman. Malgré les quatre mille kilomètres qui les séparent.
Mas les sultans préféraient de beaucoup le climat et les possibilités économiques offertes par la fertilité et le climat de cette île, la docilité de sa population une fois convertie à l’Islam et à ses lois et la proximité de l’Afrique et ses inépuisables réserves en esclaves, utilisés d’abord pour travailler le clou de girofle, puis simplement comme marchandise,.
Et c’est ainsi que Zanzibar devint le pôle est de la traite en Afrique et de tous les trafics imaginables dont Monfreid s’est emparé dans ses récits et tant fait rêver Rimbaud.
Aujourd’hui composante de la Tanzanie, Zanzibar se gouverne de façon autonome après un exercice démocratique tout à fait étonnant : convaincus que leurs problèmes et leur culture nécessitaient des approches différentes, les tanzaniens ont décidé en 1964 de se doter de deux gouvernements, l’un pour la Tanzanie continentale, l’autre pour deux des îles de l’archipel de Zanzibar Unguja et Pemba. C’est l’île principale Unguja qu’on nomme communément Zanzibar…
A l’occasion d’un petit voyage coup de coeur, le nom seul de Zanzibar ayant longtemps nourri mon imaginaire, j’ai rapporté quelques photos de ces bateaux légendaires, boutres ou dhows, comme vous voudrez, qui dessinent sur le ciel leur silhouettes élégantes et ne semblent être là que pour l’harmonie du paysage. Rien ne vaut, pour vous laver la tête, la nonchalante contemplation de leurs divagations maritimes…
