Je ne sais si vous avez eu
le temps de vous rendre au Grand Marché de l'Art qui déroulait
ses stands du 1er au 4 mai 2003 autour du bassin de l'Arsenal
et sur la Place de la bastille, mais, anyway, il y avait là
une artiste qui mérite vraiment notre attention et surtout
notre assiduité : Nadia Talata.
Donc je vous en parle et je
vous en reparlerai et ceux qui me lisent avec amitié depuis
quelques années savent que j'ai la fidélité
tenace... (la preuve avec ces quelques clichés pris en
novembre 2003, ici).
Chroniques africaines




Ce sont des chroniques très
excitantes pour l'esprit et le coeur que nous propose Nadia Talata.
Ayant récupéré un épais traité
de métaphysique du 19ème siècle, "La
théorie de l'âme humaine", où s'alignent
des considérations définitives comme aujourd'hui
dans nos ouvrages ayant soi-disant fait le tour de toutes les
questions, elle en a détaché des pages et peint
à côté une scène de la vie traditionnelle
des femmes africaines, une scène de cette vie rurale débarrassée
de toute considération alambiquée, et uniquement
préocupée des besoins vitaux: la maternité,
la nourriture, l'eau, le repos, etc.


Ces images nous rappellent
à-propos que la beauté se niche le plus souvent,
et de quelle manière, dans les gestes simples et essentiels
de la vie. Elles nous convient aussi à nous rappeler que
très près de nous, des femmes vivent et peinent,
dénuées de tout sauf de leur dignité et
de leur beauté, pour perpétuer la vie.






Nadia Talata a
un site sur lequel vous pourrez découvrir ses
oeuvres et suivre son parcours.
Vous pouvez la joindre par mail
ici: [email protected]
Ou la joindre par téléphone
ici : 06 63 41 60 96