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Les pubs qui font mal
Mais non, ce n'est pas ce
que vous croyez, je ne vais pas aujourd'hui vous faire le coup
des pubs sado-masochistes. Remarquez, il y en a aussi, et plein,
mais ce sera pour une autre chronique.
Non, je veux parler des
publicités qui, rien qu'en les regardant, vous font dresser
les poils des bras, signe qu'elles sont réussies. Le corps
en est l'acteur principal et le grand plaisir des publicitaires
est de le torturer un maximum pour illustrer leur propos.
Le plus classique, ce sont
évidemment les pubs qui traitent de la douleur. Rien de
plus normal alors que de montrer un corps un peu mis à
mal, comme cette très jolie pub pour topalgic, un petit
chef d'oeuvre. Et que tous ceux qui n'ont jamais eu mal au dos
quittent cette page immédiatement...
Mais on peut aussi avoir
des ambitions plus nobles et essayer d'éduquer ses concitoyens
à la prudence sur la route en leur montrant ce qui pourrait
bien arriver à leur enveloppe charnelle au cas où
ils contunueraient d'appuyer sur le champignon comme des malades.
On sait depuis un an que ces campagnes n'avaient aucun effet
et que rien ne vaut un bon petit radar bien placé.
Cela nous a tout de même
valu une petite série assez réussie signée
par la prévention routière.
  
On trouvera aussi dans cette
série les efforts des vendeurs de technologie pour nous
faire croire que ce qu'ils ont à nous vendre est tout
à fait incroyable tout comme les images qu'ils nous présentent.
Ici le résultat, s'il reste intéressant, est moins
convaincant.
  
De noos, on préférera
celle-ci assez réussie et qui nous troue, comme dit mon
neveu, ou encore celle-là, de Leclerc, pour dénoncer
l'étiquetage fantaisiste des crêmes solaires
 
On ne m'en voudra pas de
retenir pour cette série la très jolie campagne
de Miu Miu avec la ravissante Kristina Chrastekova. C'est Coluche
qui conseillait à son copain qui avait un bras plus court
que l'autre d'aller chez son tailleur pour se faire coudre des
poches à des hauteurs différentes et de mettre
les mains dans ses poches, ni vu ni connu. Ici, c'est un peu
pareil, avec plus de subtilité sans doute.
  
  
Restent enfin ces
deux perles, deux petits chefs d'oeuvre, de Seat, qui font mal
rien qu'à les regarder, surtout celle du taille crayon
 
On ne quittera pas le thème
des pubs qui font mal sans, hélas, rappeler que ce qui
fait surtout mal c'est la connerie humaine et sa grande représentation
permanente, la guerre. Alors dans le genre mon corps est torturé,
méditons quelques instants sur cette petite contribution
de Benetton de début 2003 mais dont l'intemporalité
devrait nous faire hurler de terreur...
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La pub du jour