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Art Saint-Germain-des-Prés

du jeudi 15 au dimanche 18 mai 2003


 


 

100 galeries font l'événement


Communiqué (de www.artsaintgermaindespres.com)

La création dans tous ses états : 100 galeries de Saint-Germain-des-Prés se transforment en ateliers et invitent le public à rencontrer les artistes.

Entrevoir le monde secret de l’artiste, découvrir les outils de la création et son processus, sont souvent des thèmes réservés aux seuls professionnels. Cette année, les galeries d’Art Saint-Germain-des-Prés ont choisi de soulever le voile et de permettre aux amateurs d’accéder à ce monde inconnu. Dans chaque galerie, le soir du vernissage, le public assistera, en direct ou au travers de vidéo ou de reportage photographique, à la naissance d’une œuvre.

Les marchands les plus reconnus ont accepté de jouer le jeu (Claude Bernard ou Jacques Barrère) aux côtés de galeries de jeunes talents comme Hervé Loevenbruck, Alain Legaillard, Ludovic de Wavrin ou Kamel Mennour. Ensemble, ils ont persuadé de nombreux artistes, en vue ou en émergence, de dévoiler leur talent et leur technique à un public novice ou averti qui ne veut plus seulement regarder mais surtout comprendre.
Visite guidée dans le plus vaste atelier d’art moderne et contemporain de Paris … à ciel ouvert.

Rue des Beaux-Arts
La Galerie Aittouarès (2 rue des Beaux-Arts) propose les dernières créations de Jean-Pierre Ruel qui sera présent à la galerie le soir du vernissage. La Galerie Le Minotaure (2 rue des Beaux-Arts) met en avant les œuvres d'Auguste Cardenas en collaboration avec les galeries Vallois et JGM. Au 3 rue des Beaux-Arts, la Galerie Raymond Dreyfus présente une exposition intitulée « Multitude de grands peintres du XXe en petits formats ». Spécialisée dans la peinture chinoise contemporaine, la Galerie Loft (3 bis rue des Beaux-Arts) propose au public de découvrir une sélection d’œuvres récentes de l’artiste Zeng Hao. La Galerie Trigano (4 bis rue des Beaux-Arts) présente une exposition de trois peintres juifs d'origine russe de l'Ecole de Paris : Chagall, Soutine et Zadkine. Les sentiments, l'expressivité et les émotions, pénétrent tout naturellement les productions de ces trois artistes soucieux de mêler modernité et tradition. La Galerie Claude Bernard (5 rue des Beaux-Arts) organise à l'occasion d'Art-Saint-Germain-des-Prés une exposition regroupant entre autre les photographies de Cartier-Bresson, de Robert Doisneau, les peintures de Cremonini, d'Eugène Leroy, de Moralès et les sculptures de César et de Pierre Edouard. Au 8 rue des Beaux-Arts, la Galerie Flak propose une exposition d'une centaine de poupées Kachina des indiens Hopi et Zuni d'Amérique du Nord. Parmi ces poupées anciennes datant de la fin XIXe et du début XXe, certaines proviennent d'illustres collections comme celles de Claude Lévi-Strauss, de Malraux, ou de Camacho. Le designer américain Paul Mc Cobb est mis à l’honneur chez Ludlow Galerie (15 rue des Beaux-Arts). Célèbre pour ses meubles à transformation, il a su privilégier un style aux lignes sobres et uniques, considéré comme la référence du design américain des années 50. Une salle à manger complète, un salon, un bureau et deux tables de chevets asymétriques font partie des pièces exposées.
Dans un style très différent, la Galerie Meyer Ocean Art (17 rue des Beaux-Arts) présente un large choix d’œuvres d’art parmi lesquelles on pourra admirer une immense effigie de serpent (long : 284 cm) provenant du peuple Baining (Nouvelle-Bretagne), un personnage uli hermaphrodite spécifique de la Nouvelle-Irlande ou encore un important Charme-de-Guerre en bois, plumes et perles de verre provenant de Nouvelle-Guinée (fin XIXe siècle).

Rue Jacques Callot
La Galerie Pièce Unique (4 rue Jacques Callot) propose une exposition d'une œuvre photographique inédite de l'artiste bosniaque Braco Dimitrijevic et une série de ses sculptures en bronze.
Au 12 rue Jacques Callot, la Galerie Nicolas Deman présente une exposition des œuvres de l’artiste peintre hollandaise Annette Van Ryhsen, qui expose pour la première fois à Paris.

Passage Dauphine
La jeune Galerie Ludovic de Wavrin (22 bis Passage Dauphine) a choisi de mettre en avant la dernière vidéo de Philippe Terrier-Hermann « Romans » réalisée en 2002 lors de sa résidence à la Villa Médicis à Rome.

Rue de l'Echaudé
La Galerie Hervé Loevenbruck (2 rue de l’Echaudé) présente 10 artistes de Los Angeles dans une exposition intitulée « Light & Spaced out ». Vinh Bui, Francesca Gabbiani, Mark Robert Lewis, Eddie Ruscha comptent parmi les artistes invités à présenter leurs travaux : peinture, vidéo, sculpture, assemblage, collage, photographie…. Une vidéo particulièrement étonnante de l’artiste Joel Tauber présente la naissance d’une œuvre … aérienne ! Au 12 rue de l’Echaudé la Galerie Alfa a choisi de montrer au public un ensemble d’œuvres d’Etienne-Charles Le Guay (1762-1846) provenant de la descendance de l’artiste.

Rue de l’Eperon
Spécialisée dans l’art moderne, contemporain et décoratif, la Galerie Alex Menem (12 rue de l’Eperon) présente les verres soufflés d’Elisabeth Décobert, les huiles sur toile de Thierry Charpentier et de Jean Lou Carel, et enfin les bronzes d’Ana Lazovsky et de Moshe Sendowski.

Rue Guénégaud
Au 9 rue Guénégaud, la Galerie Agatha Ruiz de la Prada reçoit l’artiste Carmen Molinero qui présente un travail étroitement lié à ses dernières photographies. Cette exposition permet au public de découvrir l’usage artistique d’objets préexistants et la création de nouveaux champs associatifs.
La Galerie Béatrice Soulié (21 rue Guénégaud) à travers son exposition intitulée "Tondo", présente les œuvres récentes de Marc Bourlier. Cette exposition se prolongera jusqu'au 14 juin.
La Galerie A-Kha (25 rue Guénégaud), autour du thème « Un Coup d’Oeil en Asie », expose sur ses murs une cinquantaine de photographies en noir et blanc, rapportées par Jérôme Schall de ses voyages en Asie au cours des dix dernières années. Photographe parcourant le monde, l’artiste saisit les scènes fugaces de la rue, les atmosphères particulières du lieu, les anachronismes de situations éphémères…Le visiteur peut découvrir à la Galerie Arnoux (27, rue Guénégaud) une exposition consacrée aux « Avant-gardes abstraites des années 50 » représentative de l’activité de la galerie et d’une période d’une effervescence créative exceptionnelle, durant laquelle les artistes avaient le sentiment de révolutionner le langage pictural.
Au 33 rue Guénégaud, la Galerie Daniel Besseiche met en avant les œuvres de Moreno Pincas. L'observation de la diversité, la quête de l'insolite, la préservation de la mémoire, la juxtaposition, l'accumulation et la surabondance, rendent l'œuvre de Moreno Pincas particulièrement dense.
L’œuvre de l’artiste espagnol Angel Alonso (1923-1994) sera présentée par la Galerie Guislain Etats d’Art (35 rue Guénégaud). Alonso puisait son inspiration dans la nature et la terre elle-même. La sécheresse des sols, la noirceur des champs brûlés sont traités par une gamme restreinte de tons : blanc, noir, orange cadmium, jaune de plomb, vert véronèse et bleu. Le soir du vernissage, une vidéo montrera les techniques de travail de l’artiste.

Rue Mazarine
La Galerie Lefor Openo (29 rue Mazarine) organise à l’occasion d’Art Saint-Germain-des-Prés une exposition intitulée Boîtes d’artistes. Balata et Jullien, Giai-Minet et Gilles Guez joueront le jeu du montré-caché en suscitant chez le spectateur l’envie de découvrir l’œuvre dans ce qu’elle a de plus secret.
La Galerie Christine Phal (29 rue Mazarine) a choisi de présenter une exposition intitulée Parfum de fleurs dans laquelle seront regroupés les collages sur aluminium de Tung-Wen Margue, les photographies de Paul Maurer, les peintures de Raphaelle Pia ou encore les dessins de Tony Soulié. Le public pourra découvrir à la Galerie Treger (47 rue Mazarine) les peintures de Jim Delarge. Ses tableaux sont immenses et leur texture est impressionnante. L’artiste dépose des aplats sur des plaques de PVC puis gratte et racle les couches superposées des strates antérieures. Comme un explorateur Jim Delarge est allé regarder derrière les toiles s'il y avait encore une vie après la peinture.
Chez Lélia Mordoch (50 rue Mazarine), ce sont les œuvres de l’artiste roumain Serghei Litvin Manoliu que l’on pourra découvrir. Issu de quatre générations de peintres moldaves, Manoliu travaille depuis plusieurs années sur le billet de un dollar qu’il peint ou sculpte.
Kamel Mennour (60 rue Mazarine) proposera, quant à lui, une sélection de photos de l’artiste Peter Beard.
Au 64 rue Mazarine, la Galerie Benchaieb invite le visiteur à découvrir les peintures à l'huile sur toile réalisées dans un esprit vitrail par le père Marie-Bernard Duvert.

Rue de Seine
Au 6 rue de Seine, la Galerie du Fleuve présente les œuvres récentes du peintre François Bard. Les artistes Bernard Aubertin et Marie-Christine Picard de Gennes sont exposés conjointement à la Galerie Arlette Gimaray (13 rue de Seine). Les tableaux d’allumettes ou de livres brûlés de Bernard Aubertin sont confrontés aux œuvres récentes sur papier ou métal de Marie-Christine Picard de Gennes dans une réflexion sur l’action du temps et de la nature. Présente lors du vernissage, Marie-Christine Picard de Gennes donnera les clés de son travail au public.
La Galerie Déprez-Bellorget (15 rue de Seine) a choisi cette année le thème de l’Afrique que le jeune artiste Christophe Ronel est chargé d’illustrer. Le soir du vernissage, Christophe Ronel aidera le visiteur à pénétrer dans son univers zoomorphe aux couleurs flamboyantes où se mêlent jongleurs, guerriers, hiboux au regard halluciné et animaux humanisés. La galerie Olivier Nouvelet (19 rue de Seine) a choisi d’exposer conjointement des peintures et des sculptures contemporaines. Ainsi, le public pourra apprécier les tableaux de Prosi et de Alanore accompagnés des sculptures de Saint-Cricq et de Charasse. La Galerie Rive Gauche (23 rue de Seine), quant à elle, propose les œuvres de Gerard Fromanger. Les œuvres de Thibaut Boyer sont à découvrir jusqu’au 10 juin à la Galerie E. de Causans (25 rue de Seine). La Galerie Les Yeux Fertiles (27 rue de Seine) a voulu mettre l'accent sur la technique la plus célèbre de l'Art surréaliste : le collage. En présentant les œuvres de multiples artistes tels Max Ernst, Georges Hugnet, Alice Lothon ou encore André Masson, la galerie propose un véritable parcours dans l'histoire du Surréalisme de l'avant et de l'après-guerre.
Au 29 rue de Seine, à la Galerie Berthet-Aittouares les œuvres du jeune peintre kabyle Slimane sont à découvrir. Pour l’occasion Slimane créera en direct le soir du vernissage une toile en interaction avec les visiteurs. La Galerie Romanet (30 rue de Seine) a choisi de mettre en avant les œuvres de l’artiste italien Andrea Vizzini. La Galerie Guedj (31 rue de Seine) propose une exposition des œuvres de l'artiste viennois Otto Muelh, qui se prolongera jusqu'au 24 mai. L’artiste Bernard Pras et ses collages sérigraphiques sont mis à l’honneur à la Galerie Eric de Montbel (34 rue de Seine). Ce photographe, peintre, présentera lui-même au public ses dernières créations, le soir du vernissage. L’exposition sur le thème du portrait se prolongera jusqu’au 28 juin. La Galerie Visconti (35 rue de Seine) présente au public, les peintures figuratives de nature mortes de l’artiste Vidalens. Cante-Pacos, artiste amoureux de la mer est exposé à travers une « Suite vénitienne » à la Galerie Protée (38 rue de Seine). Dans une matière picturale longuement élaborée on retrouve les reflets et lueurs qui sont le quotidien du navigateur. Des pièces métalliques rouillées, des bois flottés sont intégrés dans les toiles et donnent à l’ensemble une force particulièrement séduisante. Présent à la galerie le soir du vernissage, il fera partager au public son approche de la création, lente et exigeante.
La Galerie Laurent de Puybaudet (42 rue de Seine) a choisi les gouaches de Nathalie Bret représentant des meubles et des natures mortes où fauteuils, chaises et tables deviennent les acteurs principaux de ses toiles. Cette exposition se prolongera jusqu'au 31 mai. Spécialisée dans la gravure, la lithographie et les dessins XIXe et XXe siècles, la Galerie Grillon (44 rue de Seine) expose les œuvres du graveur d’origine portugaise, Mily Possoz (1888-1967). La Galerie Anne Lettée (46 rue de Seine) présente une exposition intitulée « Corps de Chine ». Trois jeunes artistes y participent : à côté des photographies de Chen Lingyang qui dénoncent la soumission sociale et politique de la femme chinoise, le visiteur pourra découvrir les sculptures aborigènes de Luo Xu et les œuvres de l’artiste multidisciplinaire Ma Liuming.
Au 65 rue de Seine, la Galerie Arcturus présente les œuvres récentes du jeune artiste espagnol Ramon Enrich qui invite le spectateur à une promenade visuelle romantique, à travers des espaces infinis dessinés par un géomètre, avec des jardins baroques et une architecture mystérieuse, autant rurale qu'industrielle. Une vidéo montrera l'artiste travaillant dans son atelier.

Rue Visconti
GNG Galerie (3 rue Visconti) a choisi de montrer au public français les œuvres de l’artiste turque Nurcan Giz. Présente à la galerie le dimanche 18 mai, Nurcan Giz invitera les visiteurs à peindre avec elle.
Spécialisée dans la technique du lavis sur papier de riz la Galerie Encre de Chine (5 rue Visconti) met à l’honneur les œuvres des peintres Han Jingting et Lo Ch’Ing. L’artiste Chen Dehong se livrera à une présentation de calligraphie et de l'art chinois en général le dimanche 18 mai.
La Galerie « Atelier Napolitano » (7 rue Visconti) présente les œuvres de Natalya Goncharova et Michel Larionov du 15 mai au 7 juin. Ces deux peintres jouèrent un rôle considérable en Russie au début du siècle où ils lancèrent le Rayonnisme, puis, en France, où ils collaborèrent aux ballets russes.
Une collection de dessins d’André Derain, des œuvres de l’artiste polonais Stasys et du sculpteur Franco Adami sont également à découvrir à la Galerie MC Goinard (11 rue Visconti).

 

Les artistes et œuvres exposés pendant Art-Saint-Germain-des-Prés cette année font de l’événement un rendez-vous important du printemps culturel parisien. Le temps d’un long week-end, collectionneurs et amateurs d’art pourront dialoguer directement avec les artistes et entrevoir l’univers secret de la création.